Texte à méditer : Les cons de l'an passé se sont nettement améliorés ... Si, si ... Ils ont acquis un an d'expérience supplémentaire ...
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Périple 2013 Ce voyage devait se passer en toute quiétude et sérénité, du moins sur papier. Le jour du départ, un peu impatient, je pars quelque peu en avance de mon domicile en compagnie de mon accompagnatrice, il est 14h00 lorsqu’un taxi vient nous prendre en charge à mon domicile. Le vol est prévu à 20h00. Nous arrivons sans encombre à l’aéroport à 14h30. Au tableau d’affichage des départs, nous constatons que notre vol est retardé de trois heures. Nous nous disons qu’attendre à Zaventem ou à Addis Ababa, cela n’a pas d’importance, puisque nous avions une correspondance prévue le lendemain à 10h35. Après quelques petits tours dans l’aéroport, nous décidons de prendre un rafraîchissement à une terrasse d’un snack. Nous y faisons la connaissance d’une jeune fille très sympathique et très boute-en-train qui part également vers le Togo via Addis Ababa. Vers 18h00, nous enregistrons nos bagages et nous voilà parti vers le " nomansland " en attente de l’embarquement qui doit se faire à 23h00. Au fur et à mesure du temps qui passe nous ne constatons pas d’arrivée d’autres voyageurs, nous commençons à nous poser des questions.
Un gars de l’agence Ethiopian Airline vient nous annoncer que notre vol est annulé…Et reporté au lendemain et que nous devons récupérer nos bagages pour ensuite prendre nos quartiers dans l’hôtel Sheraton juste en face de l’aéroport. Nous y déposons nos bagages à la consigne. Les seuls renseignements reçus à ce moment là sont que l’avions à un problème et qu’ils attendent une pièce venant d’Allemagne et qu’il est très probable que l’avion soit prêt vers 5h00. N’y croyant pas trop, nous regagnons nos chambres et y passons la nuit. Le lendemain, vers 7h00, après une assez courte nuit, même si l’hôtel en question est très confortable, nous nous attendions à être réveillé à tout instant. Nous prenons un copieux petit déjeuner offert par Ethiopian. Une fois repu, nous allons aux nouvelles. Le seul reçu est un numéro de téléphone général pour savoir ce qu’il en est. Nous essayons à plusieurs reprises ce numéro pour enfin nous entendre dire qu’ils faisaient tout leur possible pour nous trouver un vol le plus rapidement possible. Vers 11h30, après un énième coup de fil à Ethiopian, nous nous entendons dire que notre vol est prévu à 14h00 et l’enregistrement de nos bagages à 12h20. Nous allons rechercher nos bagages à la consigne de l’hôtel. Une fois les bagages enregistrés, nous allons vers la porte d’embarquement prévue et attendons patiemment l’heure de départ. Une autre personne d’Etiopian Airline vient nous dire que nous aurons un vol direct vers Addis Ababa, le vol initial avait une escale prévue à Paris et que nous arriverions plus ou moins 7h00 plus tard à Addis. Pour finir, nous décollons de Zaventem vers 15h30 avec une trentaine de passagers dans un avion pouvant contenir 230 personnes.
Le pied, les hôtesses sont aux petits soins et le vol se passe sans problème nous pouvons même nous offrir le luxe de changer de place et de nous allonger pour piquer une petite sieste. Nous atterrissons en Éthiopie vers 23h30 et sommes pris en charge et transportés vers un hôtel où nous recevons nos clés vers 00h30, ce dernier n’a rien en commun avec un Sheraton ou autres, si ce n’est qu’en apparences. La température est de 15 °C. Nous y passons une très courte nuit, quelques heures plus tard nous sommes réveillés par la sonnerie du téléphone et une voix qui nous enjoint de rejoindre la salle de déjeuner dans les dix minutes. Idem pour la nourriture, cela paraît mais n’a rien de …Le café infecte, le croissant dur, sans doute de l’avant veille, un jus d’orange qui ne semble pas en être un, etc. Première chose un rafraîchissement, une bonne AMSTEL de 65 cl. qui est ingurgitée en un temps records et puis l’achat d’une carte SIM et d’une recharge pour téléphone. Je passe un coup de fil au loueur de voiture qui nous apporte un véhicule, conduite à droite et vitesse automatique, une heure plus tard, nous voilà libre de nos mouvements et nous pouvons nous déplacer comme bon nous semble. Une petite visite chez une amie et puis nous allons manger un bout en ville et rentrons nous coucher, la journée a été longue. Pas facile de s’endormir dans une chaleur pareille, mais la fatigue aidant. Mercredi 23 : Le lendemain, nous décidons d’aller faire un tour sur les hauteurs de Bujumbura, Mausolée du Prince Louis Rwagatsore (Président assassiné le 13 octobre 1961) et ses environs, de là nous avons une magnifique vue d’ensemble sur Bujumbura. Petit bémol, toutes ces nouvelles constructions d’hôtels qui détonnent avec le cadre… Le soir nous sommes invités à manger chez l’amie du jour précédent et puis nous rentrons à l’hôtel.
Jeudi 24 :
Au matin, nous allons jusqu’à Resha et y mangeons à midi.
La " drache ", cela ne laisse présager rien de bon ...
Vendredi 25 : Nous allons à Ijenda en compagnie d’amis et y logeons jusqu’au lendemain.
Samedi 26 : Nous rentrons d’Ijenda et allons au soir manger un morceau dans un bar-resto de Kinindo. Dimanche 27 : Nous allons jusqu’à Gitega via Muramvyia.
Lundi 28 : Nous décidons de retourner à Resha pour y piquer une tête, nous arrivons vers 10h30 le vent souffle assez fort, je tente quand même de me mettre à l’eau, mais le ressac est tel que je suis projeté à plusieurs reprises contre les rochers, il est plus prudent de sortir de l’eau, raison de plus que l’eau est trouble, donc pas moyen de faire de photos ou vidéos correctes.
Mardi 29 : Nous allons jusqu’au Sud de Nyanza Lac, le resto que je connaissais est fermé (Saga Nyanza), du coup nous allons plus loin et dépassons Nyanza Lac. Sur le retour, nous nous arrêtons au Tanganyika Blue Bay Ressort de Resha pour y manger un morceau. Le soir nous allons manger un américain préparé chez une amie belge qui tient le Kasuku (perroquet en kirundi) dans le quartier Kinindo.
Mercredi 30 : La " tourista " fait son apparition et nous voilà bloqué à l’hôtel toute la journée. Jeudi 31 : Debout à 5h15, je fais une mise à jour de ce récit. Nous prenons notre café / thé et puis partons vers " La source du Nil " et sa pyramide.
Lorsque la visite, qui ceci dit ne vaut pas son pesant d’or, est terminée avec explications d’un " guide " local, qui attend surtout du pourboire, une différence est faite pour l’entrée sur le site au niveau de la somme à payer, 2.000 FBu par personne pour les autochtones et 5.000 FBu par personne pour les non-résidants. A la fin de la visite, en nous installant dans le véhicule pour repartir, un autochtone nous interpelle en nous disant qu’il y a une " taxe touristique " à payer (SIC) … Là, pendant un instant, j’ai vu rouge et lui ai répondu, quelque chose comme " allez dire à celui qui réclame cette taxe touristique qu’il aille se faire voir " et cela en est resté là. Et nous voilà reparti sur les routes en direction de Karera et de ses chutes… Enfin presque, parce qu’à un moment il fallait tourné à gauche et moi comme un grand j’ai tourné à droite, comme les panneaux indicateurs ne sont pas légion, nous voilà partis vers une destination que nous pensons être la bonne.
Mais au bout du compte, on se rend compte que l’on prend un chemin de terre (piste) qui se dit être la RN8 et puis la RN11 qui va on ne sait où…Enfin si, vers la Tanzanie.
A force de rouler sur cette piste, nous constatons les paysage de plus en plus arides. A quelques kilomètres de la frontière tanzanienne, nous finissons par rebrousser chemin.
En revenant sur nos pas, nous avons constaté où avait été commise l’erreur, nous avons pris la RN8 dans le sens contraire… Vendredi 1er novembre : Debout comme d’habitude vers 6h30, je fais quelques mises à jour de ce récit. Mon accompagnatrice dort toujours à 7h50, donc je l’a laisse faire sa grasse matinée en paix, elle doit en avoir besoin, car ces derniers jours les heures de sommeil lui ont manquées.
Elle a fini par se lever et me signale qu’elle a mal aux articulations et a de la fièvre, là je fais ni une ni deux et téléphone à une amie pour qu'elle vienne avec nous à l’hôpital, je passe la prendre un quart d’heure plus tard. Après les palabres auprès de l’employée, et payements de visites, analyses & c° ( 40.000 FBu) nous passons aux urgences car trop de monde en salle d’attente. Le toubib veut prescrire des médocs, mais comme mon accompagnatrice a eu des vomissements toute la nuit, je dois insister pour la mettre sous perf et la faire hospitaliser. Je reste avec elle jusque 12h30 et vais reconduire mon amie pour ensuite passer prendre des affaires et revenir à l’hôpital où je reste jusque 20h30 et puis rentre à l’hôtel prend une Amstel et vais me coucher juste après avoir donné des news en Belgique. Samedi 2 : Levé à 6h15, prise de douche et mise à jour du récit. Retour auprès de mon accompagnatrice qui est toujours hospitalisée mais va très nettement mieux. Après règlement de la note ( 195.450 FBu.) elle peut enfin sortir de l’hôpital. Il est un peu plus de 15h00 et nous rejoignions l’hôtel où elle prend une douche et moi une Amstel. Le soir vers 19h00, nous faisons la rencontre de Ingo (directeur Savonor-Rumonge) personnage pittoresque au caractère bien trempé, mais très intéressant par sa façon de voir et ressentir les choses ici au Burundi. Vers 20h30 nous partons manger des samoussas au Kasuku puis retour à l’hôtel et dodo. Dimanche 3 : Levé de bonne heure comme d’habitude, on attend le coup de fil d'une personne, mais en vain … Décidément l’Afrique restera l’Afrique et ses autochtones ses autochtones, difficile de changer les mentalités, si l’on vous dit en Europe que l’on vous téléphone en fin de matinée, cela veut dire avant midi, ici cela semble vouloir dire à un de ces quatre…Je ne m’y ferai jamais à cette façon, plutôt désinvolte, qu’ont les autochtones. Lundi 4 : Levé à 6h30. Il a plu pendant une bonne partie de la nuit, donc inutile d’aller tenter de plonger, car l’eau sera trouble. Il ne reste que 16 jours pour pouvoir aller faire quelques photos et vidéos sous-lacustres. En attendant nous visitons le pays.
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