Les Tropheus ne sont pas des poissons/hôtes plus difficiles à maintenir, en aquarium, que d’autres à condition d’en connaître et surtout de respecter les règles de base qui sont :
Nourritures adaptées (brouteur herbivore).
Qualité d’eau et changements fréquents.
Nombre d’individus suivant l’espèce, dans un espace restreint (aquarium).
Cohabitants (personnellement, je suis passé en spécifique depuis des années, il y a nettement moins de problèmes).
Une observation constante (pour découvrir les prémices et signes précurseurs des maladies typiques et ou spécifiques aux Tropheus).
Avoir sa pharmacie à Tropheus en ordre, cette dernière comprenant en suffisance du Flagyl, de l'Aquafuran, du Ciproxine, du mercurochrome et ou de l'Iso-betadine, etc.
En respectant ces principes de base, vous serez prêt pour réussir une maintenance sur le long terme, vos hôtes vous donneront la joie de les voir évoluer favorablement et se reproduire.
Après une éclipse volontaire de quelques années, et après des demandes qui se sont faites de plus en plus insistantes, voire même de plus en plus pressantes, pour son retour, le site renaît de ses cendres.
En effet, après le constat d'un manque réel, ne fusse que d’un seul site francophone valable et sérieux sur le genre, je remets en ligne mon site, sous un autre format, qui j'ose l’espérer, vous facilitera vos recherches et répondra à vos attentes et questions.
Si ce n’est le cas, il y aura toujours la possibilité de poser vos questions via le forum du site ou par é-m@il
Force est de constater d’une part, le manque flagrant d’informations éclairées et sérieuses, à leurs sujets, sur la toile et d’autre part, aucune solution ou réponse aux questions posées par les novices ou ceux et celles qui ont ou voudraient débuter avec le Genre, mais qui à force d’entendre et ou de lire un peu de tout et leurs contraires aussi bien sur le Web que dans les livres se prétendant "spécialisés en cichlides", ne savent pas comment résoudre les différents problèmes rencontrés et ou débuter pour une maintenance correcte sur le " long terme " (ce qui sous-entend quelques années) avec le Genre.
Ils sont en droit d'attendre autre chose que des questions à leurs propres questionnements et aux problèmes que pourraient avoir ou rencontrer avec leurs Tropheus (problèmes intestinaux, gonflement de l'abdomen, manque d'appétit, nage sur place, nageoires déchiquetées, poissons se maintenant en surface, au sol, dans un coin d’aquarium, etc.)
Toutes ces questions requièrent des réponses rapides et réactions ultra-rapides de la part du possesseur de Tropheus. Sans cela malheureusement, il y a fort à parier, pour ne pas dire certain, qu'il y aura disparition d'un ou plusieurs individus du cheptel ainsi qu'immanquablement une restructuration de la hiérarchie au sein du groupe établi, qui soit-dit en passant se concrétise toujours par des "prises de becs" et bagarres qui parfois peuvent se traduire par l'élimination pure et simple d'un individu dominé (et à nouveau, remise en cause de la hiérarchie établie au sein du groupe).
Certains "apprentis sorciers", car il serait plus qu'injurieux d'appeler ceux-ci des aquariophiles passionnés, vous diront d’employer tels ou tels médicaments, uniquement parce qu'ils ont entendu dire par un autre "zig", des inepties entendues ou lues on ne sait pas réellement où et dont ils ne se sont jamais intéressés ou souciés de lire la notice accompagnant ceux-ci et d'essayer surtout de comprendre ce qu’il y était écrit. Je définis ces derniers comme de vulgaires " assassins " de Tropheus, et croyez-moi, il y en a quelques uns.
Ayant débuté avec le genre voici un peu plus de quarante ans (1972-73), avec des spécimens exportés depuis le Lac Tanganyika par J.-P. Brichard (FOB) à partir du Burundi. Il s'agissait de Tropheus duboisi " Bemba "...
J’ai arrêté de maintenir cette souche voici quelques années déjà (2008), par manque de place, en étant arrivé à la neuvième génération et en continuant toujours à leur découvrir de nouveaux comportements, c’est dire si le genre est intéressant par sa complexité comportementale et hiérarchique. |
Non content d’observer leurs comportements en aquariums, j’ai fini par aller les contempler en milieux naturels au Burundi lors de mes différents voyages là-bas, notamment en 2001, 2004, 2005, 2008, 2010, 2011, 2013, 2017, 2019 , ... ( pour un total d'un peu plus de cinq mois sur place )
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Ce sont réellement les seuls poissons avec les Xenotilapia qui ne m’ont jamais déplus ni ennuyés, car tellement spontanés et si instinctifs.
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