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O :
OBLONG : (Bot.)
Qualifie une feuille, possédant des bords parallèles, avec des extrémités également émoussées et arrondies.
OBOVALE :  
En ovale dont la plus grande largeur est en haut.
OBSCURICOLE :  
Voir SCIAPHILE.
OCEANOGRAPHIE :  
Voir OCEANOLOGIE.
Si l’on considère que le mot grec ‘’ graphos’’ implique une simple description, tandis que ‘’logos’’ désigne une explication logique, une science, le terme ‘’ Océanologie’’ serait plus correct ; toutefois , ‘’Océanographie’’ reste effectivement plus utilisé dans les pays de langues anglaise. En France, les avis semblent être assez partagés.
OCEANOLOGIE :  
1)      La recherche océanographique est l’application conjointe de plusieurs disciplines, appartenant à des sciences différentes, à la connaissance des phénomènes qui se déroulent dans le milieu océanique, à ses frontières et dans son substrat.
2)      L’Océanographie est l’étude scientifique de l’océan sous tous ses aspects. Bien qu’elle puisse être considérée comme une science en elle-même, elle est en fait un terrain de rencontre de quatre sciences. Elle comprend l’étude physique de l’eau et de ses mouvements, l’étude géologique de la forme des bassins océaniques et des sédiments tapissant leurs fonds, l’étude chimique de l’eau et ses substances dissoutes, et enfin l’étude biologique des plantes et des animaux marins. Certains auteurs ont préféré le terme ‘’OCEANOLOGIE’’ pour couvrir tout cet ensemble, le mot ‘’THALASSOGRAPHIE’’ a également été employé, mais le terme ‘’OCEANOGRAPHIE’’ reste le plus utilisé. L’étude similaire des lacs et autres masses d’eau douce constitue le ‘’LIMMOLOGIE’’. ( 2 : encyclopedia Britannica ).
OCELLE :  
Tache ronde entourée d’un cercle de couleur différente, présente chez les poissons sur diverses parties du corps, principalement les nageoires et opercules.
Cette tache peut être permanente ou n’apparaître comme caractère sexuel secondaire que sur la robe des mâles au cours de l’activité sexuelle.                                     ( 1 / 3 / 361 )
Les ocelles jouent parfois le rôle de ‘’faux yeux’’ et trompent les carnivores sur l’emplacement exact des yeux réels. Grâce à cela, le poisson ( surtout les poissons-papillons) échappe plus facilement aux attaques de prédateurs qui les voient s’enfuir dans la direction opposée à celle qui était prévue dans leurs attaques. La validité de cette interprétation reste cependant incertaine, car on devrait s’attendre à ce que le prédateur apprenne après quelques échecs, que certains poissons nagent en arrière. Il ne tarderait pas à corriger sa stratégie agressive.
(Inv.) Œil simple, commun chez de nombreux invertébrés.
OCULE : (Adj.)
Se dit d’un animal pourvu d’yeux.
ODEUR :  
Voir SAVEUR.
ODONTOCETE :  
( du grec odontos : dent et ketos : monstre marin )
Sous-ordre des Cétacés à dents ( dauphins, marsouins, orques….).
ODONTOIDE :  
Prolongement de la vertèbre axis, permettant l’articulation du crâne.
ODONTOPHORE :  
Langue pharyngienne des mollusques portant la radula, composée de nombreuses rangées de denticules cornés. L’odontophore est protractile, et c’est en effectuant des mouvements de va et vient qu’il râpe le substratum.
ODORAT :  
Chez les poissons osseux, l’organe olfactif est généralement composé de deux capsules nasales pourvues chacune, dans la plupart des cas, de deux ouvertures. Tandis que chez les poissons cartilagineux, les organes olfactifs sont bien développés, on observe chez les poissons osseux plus de variété : ainsi , l’anguille a le ‘’nez fin ‘’ tandis que le brochet et l’orphie ne sont capables de déceler leurs proies que lorsqu’elles passent devant leurs yeux.
Les murènes, prédateurs nocturnes, sont tributaires de leur odorat pour la chasse. Les capsules nasales communiquent avec l’extérieur au moyen de petits tubes, très visibles sur le museau, au-dessus de la bouche. Ces deux tubes amènent l’eau aux capsules nasales, pavées d’un épithélium plissé qui constitue la partie sensible, innervée par l’encéphale.     ( 1 / 8 / 51 )
OEDEME :  
( du grec oidema, tumeur)
Gonflement pathologique du tissu sous-cutané ou d’autres organes (  poumon, glotte ) par infiltration de liquide séreux.
ŒUF DE DUREE :  
Nom donné, chez plusieurs groupes d’invertébrés ( Rotifères, Crustacés, Cladocères, Nématodes, Tardigrades), à des œufs à épaisse coque protectrice, généralement pondus en été, et qui attendent le printemps suivant pour se développer.
Ces œufs de durée peuvent résister non seulement à de basses températures, mais aussi à l’assèchement des mares où vivaient les adultes. L’éclosion des œufs, généralement peu nombreux et de grande taille, fournit toujours des femelles, qui engendrent une population nouvelle par parthénogenèse.                                                             ( 1 / 3 / 362 )
ŒUFS :  
Œufs LIBRES, FIXES, PROTEGES : Voir PONTE.
OEUVE :  
Se dit des poissons qui ont des œufs ( plus aux dernières éditions du P.L.I.).
OISELIERE :  
Peuplement d’osiers.
OLIGO-ELEMENT :  
Substance nécessaire, en très petite quantité, au fonctionnement des organismes vivants.
OLIGOLECITHES :  
Voir VITELLUS.
OLIGOTROPHE :  
Voir OLIGOTROPHIQUES, lac.
OLIGOTROPHIQUES :  
Milieu pauvre en matière organique. Les organismes vivant dans un tel milieu n’ont à souffrir ni d’excès de matière organique ( qui peut aboutir à l’élaboration de fonds putrides impropres à la vie ) , ni d’une carence en matière organique aboutissant à la famine.
OMBELLE : (Bot.)
Type d’inflorescence dans lequel plusieurs rameaux ( pédicelles) sont insérés en un même point et s’élèvent en divergeant et ont presque la même longueur : en forme de parapluie.
OMBROPHILE :  
Ce qualificatif désigne les forêts tropicales humides, caractérisées par une forte pluviométrie pendant toute l’année et un très faible éclairement au niveau du sol et des strates végétatives inférieures. La plupart des espèces d’arbres qui la composent sont d’ailleurs tellement adaptées à ces conditions particulières de pénombre qu’ils ne peuvent germer et croître pendant le début de leur vie que dans des conditions de faible éclairement d’où le terme d’ombrophile.
OMMATIDIE :  
Elément visuel complet dont les yeux ‘’ facettes’’ des Arthropodes sont constitués.
OMNIVORES :  
Poissons se nourrissant de végétaux, de larves d’insectes, de vers, de petits crustacés, mais aussi de cadavres.
ONDULE : (Bot.)
Qualifie les bords d’une feuille ou d’un phyllode, lorsque l’ensemble ou ses bords ne sont pas plats mais recourbés ou enroulés, sinueux.
ONGLET : (Bot.)
Partie inférieure et rétrécie d’un pétale.
ONTOGENESE :  
Série de transformation subies par l’individu depuis la fécondation de l’œuf jusqu’à l’être achevé.
ONTOGENIE :  
Evolution lors du développement embryonnaire et éventuellement larvaire.
OOCYSTE :  
Cellule dont le contenu se divise ou non pour donner plusieurs( ou un seul) gamètes femelles.
OODIUM :  
Voir DINOFLAGELLES ANNEXE 026.
OOGAMIE :  
Fécondation dans laquelle le gamète femelle est immobile tandis que le gamète mâle est flagellé .
OOGONE : (Bot.)
Organe produisant l’oosphère.
OOSPHERE :  
Gamète femelle.
OOTHEQUE :  
Enveloppe cornée qui entoure les très grands œufs à vitellus des raies communes ( Rajidae).
OPERCULE :  
Formation propre aux poissons et aux amphibiens larvaires, qui recouvrent les branchies en laissant qu’un orifice postérieur ou ouie.
L’opercule , chez les poissons osseux, est soutenu par des pièces squelettiques articulées sur l’hyomandibualire, et peut être prolongé ventralement par la membrane branchiostège. 
                                                                                    ( 1 / 3 / 362 )
(Inv.) Bouchon qui ferme l’orifice d’un tube ou d’une coquille.
OPISTHOSOME :  
(Inv.) Partie postérieure du corps des Chélicérates.
OPISTHOTIQUE :  
Os intérieur et postérieur de la capsule otique des poissons.
OPISTHOTONE :  
Contraction des muscles dorsaux donnant au corps un aspect bombé.
OPPOSE : (Bot.)
Qualifie deux organes ( feuilles, rameaux) disposés deux par deux et placés face à face sur la tige.
OPTIMUM THERMIQUE :  
Terme, peu usité, qui définit l’eau de l’habitat d’un poisson, qui possède la température la plus convenable à sa vitalité.
ORBICULAIRE :  
Arrondi, en forme de cercle.
ORBIFORME :  
En forme de cercle, arrondi.
ORBITOSPHENOIDE :  
Pièce squelettique du crâne, impaire, résultant d’une ossification partielle du septum interorbitaire chez les Téléostéens.
ORDOVICIEN :  
Système de l’ère paléozoïque, ou primaire, qui a duré environ 70 millions d’années, entre les systèmes Cambrien, plus ancien, et Silurien, plus récent.
Son ancienneté se situe entre 500 et 400 millions d’années ( voir ERE GEOLOGIQUE ). Il correspond à la période moyenne du cycle d’orogenèse calédonienne. C’est à la fin de ce système qu’apparaissent les premiers végétaux terrestres et les premiers vertébrés Agnathes ( Ostracodermes). Les groupes animaux les plus importants de cette période sont les Trilobites et les Graptolites.                                                                ( 1 / 3 / 362 )
OREILLE INTERNE :  
Portion de l’oreille qui contient les récepteurs auditifs. Elle est ainsi appelée chez les mammifères, car elle est précédée par l’oreille externe ( pavillon auditif et conduit jusqu’au tympan) et par l’oreille moyenne ( contenant les osselets).
Chez les poissons, l’oreille comprend la seule oreille interne, appelée encore labyrinthe. 
                                                                                        ( 1 / 3 / 362 )
ORGANE ADAMANTIN :  
Cellules formant l’émail, situées dans l’épiderme.
ORGANE HYDROSTATIQUE :  
Vessie natatoire des poissons, par exemple en modifiant le volume de gaz qu’elle contient, le poisson peut régler son poids en fonction de la pression d’eau.
ORGANE INTERRENAL :  
Portion de l’épithélium cœlomique dorsal, située entre les deux masses rénales, qui évolue chez l’embryon pour fournir l’organe corticosurrénal de l’adulte.
Chez les mammifères, vient se joindre à cet organe une formation d’origine nerveuse, l’organe supra-rénal, qui forme chez l’adulte la médullosurrénale. La disposition en capsule de l’organe surrénal ainsi constitué est spéciale aux mammifères. Chez les oiseaux et les reptiles, les deux constituants inter et supra rénal s’interpénètrent.
Chez les amphibiens, ils sont simplement contigus, chez les poissons, enfin, ils évoluent indépendamment l’un de l’autre.
L’organe supra-rénal sécrète l’adrénaline, tandis que l’organe inter-rénal sécrète des hormones vitales, les corticoïdes.                                                            ( 1 / 3 / 362 )
ORGANE LUMINEUX :  
Les organes lumineux, ou photophores, sont des organes d’origine dermo-épidermique, de structure glandulaire, enfoncés dans le derme. On distingue la glande photogène ( sécrétant dans la lumière de la glande une substance luminescente), la lentille, généralement d’origine épidermique, et le réflecteur dermique profond, constitué de mélanophores  
( Voir CHROMATOPHORE).
ORGANE PERIANAL :  
Un organe qui borde l’anus.
ORGANE PINEAL :  
Formation dorsale du diencéphale, ou cerveau intermédiaire, qui a, suivant les groupes, une fonction sensorielle ou une fonction sécrétoire. La mélatonine sécrétée a sur les mélanophores une action antagoniste de celle de l’intermédine ( hypophyse). On pense que chez les vertébrés primitifs ( placodermes) existait une paire d’yeux dorsaux ( organe pinéal et para-pinéal) , qui ensuite disposée non plus transversalement, mais dans le plan de symétrie du crâne. La structure oculaire subsiste chez de nombreuses formes, comme les lamproies, ou le reptile Sphénodon ( Hatteria de Nouvelle-Zélande). 
Chez les mammifères, l’épiphyse est un organe glandulaire qui intervient dans la maturation des gonades , notamment chez le mâle.                                                ( 1 / 3 / 362 )
ORGANE SUPRABRANCHIAL :  
Organe supplémentaire servant à la respiration de l’oxygène atmosphérique.
ORGANES ELECTRIQUES :  
Voir ORGANES ELECTROGENES.
ORGANES ELECTROGENES :  
On connaît plus de 250 espèces de poissons producteurs d’électricité ( surtout des Actinoptérygiens). Les organes électrogènes, à quelques exceptions près ( Malaptérurus) occupent l’emplacement de muscles. Chez les Torpilles ( Torpédo, poisson Sélacien), l’organe a, schématiquement, la structure que voici :
Il est formé d’une série de prismes verticaux qui se composent de cellules musculaires modifiées, empilées les unes sur les autres : les PLAQUES ELECTRIQUES. Chaque prisme est enfermé dans un alvéole de tissu conjonctif et fonctionne comme une pile de Volta. Les plaques électriques sont séparées les unes des autres par un tissu conjonctif gélatineux. Les deux faces diffèrent : l’une est lisse et recouverte d’un épithélium : LA COUCHE ELECTROGENE, sur laquelle se ramifie un nerf ; l’autre est hérissée de papilles qui s’enfoncent dans la gelée conjonctive et se trouvent au voisinage de vaisseaux sanguins . Sous l’action du système nerveux, à la face supérieure des plaques électriques, apparaît une certaine quantité égale et de signe opposé à la face inférieure. Du fait de l’association en série parallèle des électroplaques, les effets s’ajoutent pour les diverses plaques d’un même prisme dont le sommet devient positif et la base négative. Le courant passe de la face ventrale à la face dorsale. Les raies ont deux petits organes électriques cers la pointe de la queue. Les Sélaciens ne sont pas les seuls poissons électriques, parmi les Téléostéens, on cite le Gymnote ( Electrophorus electricus bassin de l’Amazone) et le Malapterurus, sorte de poisson-chat ( Silure) qui vit en Afrique tropicale. La différence de potentiel entre les extrémités de l’organe irait jusqu’à 700 volts chez le Gymnote ( moyenne 300 volts) et jusqu’à 300 volts chez le Malapterurus.
Le système nerveux central commande la décharge électrique ; l’organe reçoit les rameaux des nerfs crâniens. Le rôle des organes électrogènes a été découvert par Lissman, il y a quelques années. Les poissons électriques outre les organes électrogènes possèdent aussi des organes sensoriels électrorécepteurs ( des poissons non électriques en possèdent aussi ).
Les décharges électriques modifient le champ électrique du milieu et les électrorécepteurs sont sensibles à ses variations ; cette faculté leur permet d’apprécier les déformations locales du champ et de détecter des obstacles, des volumes, etc. Les électrorécepteurs travaillant en accord avec les décharges des organes électrogènes effectuent un sondage électrique du milieu ambiant. Ils jouent aussi un rôle dans les communications interindividuelles. Les décharges des appareils puissants ( Gymnote, Torpille, Malapterurus) ont en outre un rôle défensif. 
                                                                                        ( 1 / 19 / 37-38 )
ORGANES G.U. :  
hh
ORGANES PERLIFORMES :  
Chez de nombreux cyprinidés, les mâles présentent de curieux tubercules sur le nez au moment de la saison des amours. On les appelle organes perliformes. Une des plus remarquables modifications est celle que l’on trouve chez les Saumons mâles : le nez et la mâchoire inférieure s’allongent et se recourbent l’un vers l’autre.                           ( 1 / 14 / 56 )
ORGANICISME :  
Théorie de l’organicisme : selon Roberto Fondi, la forme la plus générale de l’organicisme peut être définie par cinq principes fondamentaux :
1)      le tout est plus que la somme de ses parties ;
2)      la totalité détermine la nature des parties ;
3)      on ne peut comprendre ces parties tant qu’on les considère isolément, sans référence à la totalité ;
4)      les parties sont dynamiquement reliées entre elles dans une interaction et une interdépendance incessantes ;
5)      en conséquence, l’approche analytique, atomiste, caractéristique de la physique newtonienne classique, se révèle inadéquate pour comprendre la vie dans son ensemble, ou dans ses différentes expressions animales ou végétales.
ORGANIQUE :  
Tout ce qui a trait à la vie et à la chimie du carbone .
ORGANISMES EURYOQUES :  
Terme écologique pour définir les organismes qui sont très tolérants et plastiques envers une modification d’un des facteurs composant leur environnement 
( contraire : ORGANISMES STENOQUES) .
ORGANISMES STENOQUES :  
Terme écologique pour définir les animaux ou plantes très spécialisés qui ne trouveront leur bien-être que dans une marge très étroite où tous les facteurs de leur environnement sont optima.
( contraire : ORGANISMES EURYOQUES ).
ORGANOGENESE : (Bio.)
Formation et développement des organes au sein d’un être vivant.
OROGENESE :  
Phase d’édification des reliefs de l’écorce terrestre ( syn. Orogénie).
OROPHILE :  
Désigne les facteurs écologiques propres aux hautes montagnes et les espèces qui y vivent.
OS :  
Tissu squelettique de type conjonctif, spécial aux vertébrés, et dont les cellules, ou ostéocytes, sont séparées les unes des autres par une substance fondamentale fortement minéralisée. Sur les fibres de collagène du tissu conjonctif qui a précédé l’os se déposent des cristaux d’hydroxyapatite ainsi que d’autres sels, de calcium et de magnésium notamment. La minéralisation atteint jusqu’à 70 % dans l’os. Elle est supérieure dans la dentine, ou ivoire, dont les cellules constituantes ou odontoblastes, ne sont plus incluses dans le tissu squelettique, mais sous-jacentes à lui ; la minéralisation est maximale dans l’émail tissu squelettique d’origine épithéliale et non plus conjonctive, et peut atteindre 98 %.
Alors que dans l’ontogenèse on assiste à la succession tissu conjonctif-cartilage-os pour le squelette profond, l’histoire paléontologique montre que l’ossification a généralement régressé depuis l’apparition des vertébrés jusqu’à l’époque actuelle ; il faut donc considérer le cartilage comme tissu squelettique embryonnaire qui peut subsister chez certains adultes par suite d’un processus néoténique. L’ossification du squelette profond se fait à partir d’une maquette cartilagineuse ( ossification enchondrale) ; l’ossification du squelette superficiel, ou exosquelette, se fait directement à partir du tissu conjonctif derùique ( ossification dermique).
On appelle tissu ostéoïde un tissu osseux spécial aux Téléostéens évolués ( état acanthoptérygien ) et dépourvu d’ostéocytes.                                                  ( 1 / 3 / 363 )
OS DERMIQUE :  
L’ossification dermique commence par la formation, au milieu des faisceaux de collagène de tissu conjonctif, d’une substance interstitielle, dite osséine, qui enserre dans un réseau compact des vaisseaux sanguins et des cellules.
Sur les travées de cette substance interstitielle viennent se fixer des ostéoblastes et se déposer les sels minéraux. La région périphérique reste conjonctive et devient le périoste. Les os dermiques sont de trois types possibles :
-Normaux ;
-Pourvus de dents ;
-Contenant des organes des lignes latérales céphaliques.                   ( 1 / 3 / 363 )
OS MAXILAIRE :  
L’os postérieur de la mâchoire supérieure. Chez les poissons primitifs, cet os est armé de dents ; en revanche, chez les poissons évolués, il fonctionne comme un levier qui permet d’avancer l’os antérieur pourvu de dents  ( le prémaxillaire).
OS OPERCULAIRES :  
La série d’os renfermant l’opercule et ses supports.
OSCULE : (Inv.)
Grande ouverture par laquelle l’eau sort du corps des éponges.
OSERAIE :  
Peuplement d’osiers.
OSMOSE :  
Phénomène de diffusion de l’eau à travers une cloison hémiperméable ( par ex. membrane cellulaire). 
( Voir aussi PRESSION OSMOTIQUE).
OSMOTIQUE :  
(pression) Force déterminée par une différence de concentration entre deux solutions situées de art et d’autre d’une membrane semi-perméable. Les forces osmotiques favorisent la diffusion des substances à travers la membrane, le solvant passant de la solution la moins concentrée vers la solution la plus concentrée .               ( Voir aussi MILIEU INTERNE).
OSSELET DE WEBER :  
C’est en 1820 que Weber a décrit pour la première fois la double chaîne d’osselets unissant la vessie natatoire aux organes auditifs ( oreilles internes) des Téléostéens Cypriniformes.
Ces osselets ne sont pas les homologues de l’oreille moyenne des mammifères. Ils proviennent en effet des premières vertèbres troncales, qui se soudent entre elles et dont les éléments distincts, au nombre de 4 paires , forment une double chaîne unissant la paroi antérieur de la vessie natatoire à un diverticule endolymphatique de l’oreille. On donnait autrefois aux Cypriniformes le nom d’Ostariophysaires, de deux noms grecs signifiant ‘’osselet’’ et ‘’vessie’’. Ce sont les osselets de Weber qui expliquent également l’ancien nom de l’ordre des Clupéiformes : les Isospondyles. Cette dénomination fait en effet allusion au fait que dans ce groupe, et contrairement à ce qui existe chez les Cypriniformes, les premières vertèbres ne sont pas modifiées, mais toutes identiques.                                            ( 1 / 3 / 363 )
OSSIFIE :  
Organe consolidé par du tissu osseux.
OSTARIOPHYSAIRES :  
Groupe des poissons Téléostéens.
Premières vertèbres très modifiées et coalescentes. Appareil de Weber Pelviennes en position abdominale ou absentes. Ecailles pouvant manquer. Exclusivement en eau douce. ( B. Condé, D. Terver)                                              ( voir aussi ANNEXE 003).
OSTEICHTHYENS :  
( classe des OSTEICHTYENS)
Le cartilage est remplacé au moins partiellement par de l’os ( os d’origine endochondrale). L’ossification dermique ( os de membranes ) est importante. Elle fournit les os de recouvrement du crâne, y compris ceux de l’opercule et des ceintures. Au squelette des nageoires, souvent limité à la région basale, non branchiale. Souvent un sac aérien, annexe de l’œsophage, pouvant servir de vessie natatoire ou de poumon.
Divisé en 4 sous-classes :
-Actinoptérygiens ;
-Brachioptérygiens = Polyptériens ;
-Dipneustes ;
-Crossoptérygiens. ( voir aussi ANNEXE 002).
OSTEOCYTES :  
Voir OS.
OSTEOLEPIDES :  
Groupe de poissons Crossoptérygiens fossiles appartenant à la sous-classe des Rhipidistiens ( l’autre sous-classe, celle des Actinistiens, a donné les Coelacanthiformes, dont il subsiste le Latimeria actuel). Les Ostéolépidés ont les nageoires pectorales à lobe arrondi, des écailles losangiques épaisses, des dents à cavité pulpaire. La caudale est de type hétérocerque ou diphycerque. Il existe deux dorsales. Les fossiles proviennent des couches des systèmes Dévonien, Carbonifère et Permien. On admet généralement que les Ostéolépidés ont donné naissance aux Stégocéphales et aux anoures, tandis que le groupe des Porolépiformes est à l’origine des Amphibiens Urodèles.                                                 ( 1 / 3 / 363 )
OSTEOLOGIE :  
Partie de l ‘anatomie qui traite des os.
OSTIOLES :  
Ouvertures latérales par lesquelles le sang est aspiré dans le cœur des arthropodes .
OSTRACE : (Adj.)
Qui a la forme ou la nature d’une coquille.
OSTRACODERMES :  
Ensemble des vertébrés Agnathes fossiles, autrefois réunis aux Placodermes sous le nom de ‘’poisson cuirassés’’. On distingue actuellement parmi les Agnathes, tant fossiles qu’actuels, les trois sous-classes suivantes :
Céphalaspidomorphes ( Ostéostracés, Anaspides, Pétromyzonoïdes ) ;
Ptéraspidomorphes ( Hétérostracés et Myxinoïdes ) ;
Thélodontes , ces derniers entièrement fossiles.
Les Ostracodermes sont apparus à l’Ordovicien, se sont épanouis au Silurien supérieur et au Dévonien inférieur et semblent avoir disparu avant la fin du Dévonien. Tous les Ostracodermes, à l’exception des Anaspides, ont une forme aplatie dorso ventralement  à la manière des raies, et possèdent sur la tête et le début du tronc, un exosquelette formant bouclier. Les Anaspides au contraire, sont comprimés latéralement, fusiformes et ne possèdent pas de bouclier. Le groupe des Thélodontes ne comporte que quelques formes mal connues qui semblent avoir certaines parentés avec les Hétérostracés.                                                 ( 1 / 3 / 363 )
OSTRACUM :  
Couche moyenne calcaire et protéinique de la coquille des Mollusques. Le PERIOSTRACUM est la couche extérieure, en conchyoline.
l’HYPOSTRACUM est la couche inférieure, en aragonite ( nacre).       ( 1 / 1 / 103 )
OTOLITHE :  
Concrétion calcaire présente dans le labyrinthe des Téléostéens au niveau de chaque groupement de cellules sensorielles ( macula), dans l’utricule, le saccule et le lagena. A chaque macula correspond un seul otolithe, souvent volumineux et de forme caractéristique, nommé lapillus pour l’utricule, sagitta pour le saccule et astérique pour la lagena. La sagitta, en général le plus grand des trois otolithes, a une forme convexe et la face maculaire présente une dépression correspondant à l ‘épithélium sensoriel qu’elle recouvre. Les otolithes ne sont pas libres dans l’endolymphe, mais sont reliés, plus ou moins lâchement, aux parois du labyrinthe par des formations ligamenteuses. Chaque otolithe est une pièce compacte formée de carbonate de calcium, présentant un centre unique de concrétion, autour duquel se déposent des couches concentriques. La croissance des otolithes est discontinue dans les régions tempérées, ce que traduit l’alternance des cercles clairs ( déposés au printemps et en été) et sombres ( automne). Le nombre de cercles permet d’évaluer avec exactitude l’âge des poissons.
OUVERTURE UROGENITALE :  
Ouverture urinaire et génitale.
OVAIRE :  
Glande sexuelle femelle                             ( voir GONADE).
OVALE :  
Organe de résorption gazeuse de la vessie natatoire, qui permet aux poissons physostomes et surtout physoclistes, de diminuer la quantité de gaz contenue dans cet organe hydrostatique. L’organe de sécrétion gazeuse correspondant est le ‘’corps rouge’’, qui comporte un réseau admirable ( voir CAPILLAIRE) et une glande à gaz.
D’une façon générale, toute la paroi vésicale est capable de résorber le gaz présent dans la vessie. Des organes spécialisés, dont la forme leur a valu l’appellation ‘’d’ovale’’, n’existent que chez certaines familles.
L’ovale est toujours en position dorsale et postérieur, c’est à dire à l’opposé de l’organe sécréteur. Il ne comporte qu’une paroi amincie séparant le gaz vésical des capillaires sanguins alimentés par les artères intercostales.                                         ( 1 / 3 / 364 )
(Bot.) Qualifie une feuille qui forme presque une courbe convexe refermée, avec un axe plus long que l’autre ; plus ou moins en forme d’œuf.
OVE : (Bot.)  Qualifie une feuille, plus ou moins en forme d’œuf, ovale.
OVIDUCTE :  
Conduit vecteur des cellules sexuelles, généralement pair. Chez la majorité des vertébrés, l’oviducte est le canal de Muller, qui apparaît chez les embryons des deux sexes, mais avorte ensuite plus ou moins totalement dans le sexe mâle. Ce canal de Muller se forme, chez les vertébrés Anamniotes ( poissons et amphibiens), à partir de certaines régions du rein embryonnaire ( pronéphros), probablement par action inductrice du canal de Wolff( uretère primaire). Chez les vertébrés amniotes ( reptiles, oiseaux et mammifères), l’oviducte résulte de l’invagination de l’épithélium de la cavité cœlomique . Dans tous les cas, cet oviducte débute en avant par un pavillon cilié, ou ostium, qui s’ouvre dans la cavité cœlomique au voisinage de l’ovaire, mais sans rapport de continuité avec lui. Il comporte ensuite un tube, ou trompe, et éventuellement un utérus et un vagin. L’oviducte débouche dans le cloaque, ou dans le sirus urogénital, quand ce dernier s’isole du cloaque par la membrane du périnée, comme chez les mammifères.
Chez les poissons Téléostéens, à l’exception des plus primitifs, l’oviducte est une formation distincte du canal de Muller ; il se forme aux dépens de la paroi cœlomique, mais se trouve en continuité avec l’ovaire et ne comporte donc pas le pavillon cilié habituel.
Enfin chez certains poissons, comme les Agnathes et quelques familles de Téléostéens, les oviductes manquent ou ont disparu, et il existe de simples pores abdominaux mettant en communication la cavité générale cœlomique avec l’extérieur au voisinage de la papille anale.  
                                                                                            ( 1 / 3 / 364 )
OVIGERE :   Qui porte des œufs ( femelle ovigère ).
OVIPARE :  
Se dit d’un animal qui pond des œufs dont le développement se poursuit en dehors de l’organisme maternel. En fait, il faut distinguer les ovulipares, qui pondent des ovocytes non fécondés, et chez lesquels la fécondation est externe ( grenouille, la plupart des poissons osseux), des ovipares, qui pondent des œufs fécondés, la fécondation interne.
Dans ce cas, les mâles montrent des organes d’intromission ( ptérygopodes chez les raies et les roussettes ; gonopodes chez certains Téléostéens), et l’œuf a commencé son développement dans l’organisme maternel avant d’être pondu au-dehors.
Remarque : par une extension peut-être abusive, ce terme est souvent appliqué aux ovulipares.
OVIPOSITEUR :   Organe allongé situé à l’extrémité de l’abdomen des femelles de certains animaux et assurant le dépôt des œufs dans le sol ou la végétation.
OVISCAPTE :   Organe de ponte en forme de tune externe plus ou moins long.
OVOCYTE :  
Les cellules banales de l’organisme, de même que les cellules-mères, des cellules sexuelles, ou gamètes, possèdent dans leur noyau un double lot de chromosomes ( porteur des unités héréditaires, ou gènes).
Au cours de la gamétogenèse ( spermatogenèse dans le sexe mâle, ovogenèse dans le sexe femelle), une réduction chromatique permet de passer lors d’une division cellulaire spéciale, dite méiose, de ce double lot chromosomique à un lot simple. De cette façon, la fécondation de la cellule sexuelle femelle, ou ovule, par la cellule sexuelle mâle, ou spermatozoïde, reconstitue une cellule-œuf, ou zygote, possédant le lot double de chromosomes.
L’ovogenèse s’effectue dans la gonade femelle, ou ovaire. Les cellules-mères des cellules sexuelles, ou ovogonies, subissent les processus suivants :
1. multiplication des ovogonies ;
2. croissance cellulaire, conduisant à l’ovocyte de premier ordre ;
3. division réductionnelle, aboutissant à la formation, à partir de chaque ovocyte de premier ordre, d’un ovocyte de second ordre et d’un globule polaire, qui correspond au second ovocyte avorté ;
4. enfin, une seconde division cellulaire aboutit à la formation, à partir de chaque ovocyte de second ordre, d’un ovule et d’un nouveau globule polaire.
Le stade de croissance cellulaire est généralement très long, et correspond à l’accumulation par cet ovocyte de réserves nutritives, ou vitellus, qui seront nécessaires à l’édification de l’embryon. A la fin de ce stage de croissance, l’ovocyte atteint la taille du gamète femelle définitif.
Très souvent, et notamment chez les vertébrés, l’ovogenèse est bloquée au stade de l’ovocyte de second ordre ( qui possède donc un globule polaire). C’est la pénétration du spermatozoïde lors de la fécondation qui entraîne la seconde division de maturation, l’émission du second globule polaire et la formation du gamète vrai, ou ovule. On appelle donc généralement ovocyte, soit les cellules sexuelles femelles à lot chromosomique double, qui effectuent dans l’ovaire leur vitellogenèse, soit les cellules pourvues d’un globule polaire, renfermant un lot chromosomique simple, mais qui n’ont pas encore achevé leur maturation, que seule la pénétration du spermatozoïde rendra possible.                                          ( 1 / 3 / 364 - 365 )
OVOGENESE :   Ensemble des transformations des gamètes femelles jusqu’à leur maturation en ovules ( de la même façon, on parle de spermatogenèse pour la formation des spermatozoïdes).
OVOIDE :   De forme ovale.
OVOPHILE :  
(incubation buccale)      Les œufs sont incubés dans la bouche dès la ponte.
OVOTESTIS :   Organe unique jouant à la fois le rôle d’ovaire et celui de testicule ( mollusques gastéropodes).
OVOVIVIPARE :  
Se dit d’un animal qui fait ses petits vivants, après avoir incubé les œufs dans les voies génitales femelles.
Dans ce cas, il y a nécessairement fécondation interne, et la ponte de ces œufs est retardée jusqu’au moment de l’éclosion. L’organisme maternel doit fournir à es œufs de l’eau et les gaz nécessaires à leur respiration. On appelle également ces animaux vivipares incubants. 
                                                                                                      ( 1 / 3 / 365 )
OVOVIVIPARITE :  
La capacité d’une femelle à conserver ses œufs jusqu’à leur éclosion dans son corps 
( voir aussi OVOVIVIPARE).
OVULATION :  
Période du cycle sexuel femelle ( le 14eme jour chez la femme) où l’ovule est expulsé de l’ovaire. L’ovule peut alors être fécondé par un spermatozoïde dans le tractus génital femelle.
OVULE : (Bot.)
Jeune graine.
OVULIPARE :  
Se dit d’une espèce pondant des ovules ( œufs non fécondés). La fécondation est alors externe.
OXYDASES :  
Enzymes qui catalysent la fixation de l’oxygène. Elles ont un rôle important dans la respiration cellulaire.
OXYDATION :  
Réaction chimique entre molécules, au cours de laquelle une molécule déterminée subit une perte d’électron(s). Il en résulte que l’autre molécule associée dans cette réaction acquiert ce ou ces électrons. On dit que cette dernière est réduite. Les réactions chimiques au sein de la matière vivante sont donc des oxydo-réductions, au cours desquelles ont lieu des transferts d’électrons. Il existe généralement des chaînes d’oxydo-réductions, aboutissant le plus souvent à la consommation d’oxygène moléculaire pour former de l’eau. C’est pourquoi on associait autrefois les oxydations cellulaires à des combustions de la molécule impliquée en présence d’oxygène. En fait, le processus le plus fréquent est une déshydrogénation de la molécule, et la formation d’eau intervient au stade ultime des processus respiratoires, entre cet hydrogène et l’oxygène atmosphérique ou dissous dans l’eau, qu’on peut considérer comme l’accepteur final d’électron .                                                                                  ( 1 / 3 / 365 )
OXYDO-REDUCTEUR :  
Notion d’équilibre entre la production et la consommation de l’oxygène par suite de la présence d’éléments oxydants ou réducteurs.
OXYHEMOGLOBINE :  
Composé formé d’hémoglobine et d’oxygène. C’est un produit d’oxygénation ( et non d’oxydation) de l’hémoglobine, dans lequel le fer reste à l’état ferreux. L’oxyhémoglobine est de couleur rouge ; c’est un composé labile, qui peut céder facilement l’oxygène qu’il a fixé. 
                                                                                                     ( 1 / 3 / 365 )
OZONE :  
L’ozone est une forme particulière d’oxygène ( O3), très instable, surpuissante dont les propriétés sont, en quelque sorte, sublimées. Ainsi les propriétés bactéricides bien connues de l’oxygène sont considérablement augmentées lorsqu’il s’agit d’ozone ( pouvoir oxydant considérable).

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