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 Lexique Aquariologique :

L :

L.LAT. :  

Voir LINEA LATERLIS.

L.TR. :  

Voir LINEA TRANSVERSALIS.

LABILE : (Adj.) 

Se dit des composés chimiques peu stables, notamment à la chaleur telles certaines protéines, les vitamines, etc.

LABYRINTHE :  

1)      Organe respiratoire supplémentaire situé au-dessus de la cavité branchiale. ( permettant d’utiliser l’oxygène atmosphérique).
2)      Nom de l’organe acoustique des vertébrés ( oreille interne chez les vertébrés terrestres, oreille chez les vertébrés aquatiques : poissons et larves d’amphibiens). Le labyrinthe , qui doit ce nom à sa forme complexe, comporte le labyrinthe membraneux ( rempli d’un liquide, l’endolymphe), logé dans un organe creux de forme voisine, le labyrinthe osseux( ou cartilagineux).Un autre liquide, la périlymphe, emplit l’espace situé entre le labyrinthe osseux et le labyrinthe membraneux. Le labyrinthe renferme des organes sensoriels statiques d’une part, acoustiques de l’autre. Les premiers sont situés soit sur les ampoules de la base des canaux semi-circulaires, soit sur deux sacs reliés par un pédoncule , l’utricule et le saccule.
Ils constituent à eux seuls l’essentiel de l’oreille des poissons. Les organes acoustiques, rudimentaires chez les poissons, chez lesquels ils sont représentés par le diverticule lagénaire annexé au saccule, augmentent de taille et de complexité chez les autres vertébrés, formant, par exemple, chez les mammifères, le limaçon.                            ( 1 / 3 / 355 )

LAC :  

Le lac est caractérisé par une profondeur importante et des berges plutôt abruptes ; Ces deux caractéristiques ne favorisent pas l’installation des végétations aquatiques et amphibies que l’on rencontre dans les étangs. Si ses origines sont diverses ( cuvette de surcreusement glacière, ancien cratère, faille, ..) l’histoire de l’évolution d’un lac est, sans interventions de l’homme, assez bien établie. Elle s’écrit sur des millions d’années, contrairement à celle d’un étang, et l’on peut dire, schématiquement, qu’elle comprend trois stades. De plus , le lac, à la différence des pièces d’eau de petite profondeur, apparaît comme verticalement très stratifié.
la thermique des lacs
En climat tempéré, la température de l’eau d’un lac profond ( plus de 40 m) diminue rapidement avec la profondeur, pour atteindre une valeur constante de 4 degrés qui correspond au maximum de densité de l’eau. Une stratification thermique s’établit dans la colonne d’eau, où l’on observe trois zones :
-l’EPILIMNION : zone supérieure à température variable, soumise à l’influence des conditions atmosphériques.
-Le METALIMNION : zone intermédiaire, où la température décroît rapidement avec la profondeur.
-L’HYPOLIMNION : zone profonde à température constante.
Le lac subit généralement, en climat tempéré, deux brassages par an qui sont provoqués par la disparition de la stratification thermique faisant place à une colonne d’eau homotherme.  Dans ces conditions nouvelles , la masse d’eau devient très instable et le vent qui souffle en surface provoque le brassage de toute la colonne d’eau. On distingue :
-         Un brassage d’automne : les eaux de surface refroidissent et passent au fond lorsqu’elles atteignent une température de 4 degrés. Les eaux du fond remontent à la surface.
-         Un brassage de printemps : par un phénomène inverse, les eaux de surface, qui avaient une température avoisinant 0 degré, se réchauffent tout doucement  et passent au fond du lac lorsqu’elles atteignent 4 degrés .
Ce brassage a pour effet de remettre en jeu, dans les zones éclairées où  la vie planctonique se développe, la matière minérale libérée au niveau du fond par l’activité bactérienne. Il concourt donc au maintient et au développement de toutes les formes de vies qui se manifestent  dans ce milieu.                       ( 1 / 44 / 6 )
Evolution d’un lac
Stade oligotrophe :
C’est le stade ‘’jeune’’ du lac. Ses eaux pures ( faiblement minéralisées ) et claires, peu nourricières, contiennent un petit nombre d’espèces végétales et animales qui sont essentiellement représentées par du plancton.
Stade mésotrophe :
Au cours du temps ( plusieurs siècles), les eaux du lac reçoivent des apports des matières organique et minérale. Les espèces du zoo et phytoplancton se développent et permettent de nourrir des organismes de plus grande taille. Leurs cadavres s’accumulant sur le fond, décomposés par les bactéries, fournissent de la matière minérale qui, recyclée dans le milieu aquatique, contribue à enrichir l’eau. Cette activité bactérienne consommes de l’oxygène et donc appauvrit les couches profondes du lac.
Stade eutrophe :
L’enrichissement en matières organique se poursuivant, et du fait du déficit en oxygène, la minéralisation devient plus lente : le lac se ferme progressivement. Ses bords, s’ils sont peu profonds, se trouvent envahis par la végétation, et à l’issue d’une période plus ou moins longue, il finit par se combler. Ce phénomène naturel, qu’on appelle eutrophisation , est bien souvent accéléré par des apports artificiels de nitrates et de phosphates qui stimulent le développement des végétaux ( lessivage des engrais utilisés en agriculture, rejets des eaux usées industrielles et urbaines sans traitements préalables).                                                     ( 1 / 44 / 8 )

LACINIE :  

( Bot. Lacinié) Qualifie une feuille formant une lanière ou un ruban long et étroit.

LAGON :  

Etendue d’eau isolée du large par un récif, on distincte le lagon d’atoll, le couloir de marée du récif barrière ( qui peut constituer un véritable détroit) , et la lagon de récif, creusé dans un récif frangeant ou un récif plate-forme.                      ( 1 / 9 / 91 )

LAGON DE RECIF :

 

Nappe d’eau plus profonde que la dépression du platier connue sous le nom de retenue d’eau épirécifale ;  existe dans le récif intermédiaire et dans le récif plate-forme. 
                                                                                  ( 1 / 9 / 92 )

LAICHE :  

Genre de cypéracées, comprenant des herbes vivaces appelées aussi CAREX , que l’on plante dans les dunes pour en fixer les sables.

LAITANCE :  

Sperme des poissons mâles.

LAMELLES :  

Structure sériées en forme de plaques ( par ex. les lamelles branchiales ), souvent de nature absorbante ou semi-perméable.

LAMELLES BRANCHIALES :  

Petits prolongement lamellaires situés sur les arcs branchiaux. L’eau sort de l’intestin antérieur en passant par les fentes branchiales qui, chez les Ostéichthyens, sont protégées de l’extérieur par un opercule.

LANCEOLE :  

(Bot. Lancéolé) Qualifie une feuille en forme de fer de lance étroit ; plus long que large, plus large aux deux tiers inférieurs en partant de la base vers l’apex.

LANTERNE D’ARISTOTE :  

Voir ARISTOTE.

LAPIDICOLE :  

Qui vit sous les pierres, ou dans un milieu pierreux .

LARVAIRE :  

Période larvaire : dès qu’il a épuisé le sac vitellin, le ‘’jeun e’’ emplit sa vessie gazeuse et passe à la période larvaire de son développement. Il nage librement et se met en quête de nourriture.
1)      Le corps de l’alevin est bordé par une nageoire embryonnaire unique sans rayons ( phase protoptérygiolarvaire) ;
2)      La nageoire embryonnaire se différencie en nageoires impaires soutenues par des rayons osseux ( phase ptérygiolarvaire).
La période larvaire dure jusqu’à  l’ossification de la colonne vertébrale et la disparition de la nageoire embryonnaire.

LARVE :  

"  petit poisson " différent de l’adulte et qui n’atteint sa forme définitive qu’à la suite de métamorphoses 
( Voir ALEVIN) .

LARVOPHILE :  

(incubation buccale) L’incubation buccale est larvophile lorsque les œufs sont pondus sur substrat et que les larves sont prises en bouche après l’éclosion.

LATERITE :  

Sol rougeâtre de la zone tropicale riche en alumine et en oxyde de fer.

LATIFOLIE :

(Bot.)

Qui a de larges feuilles.

LECITHE :  

Synonyme de VITELLUS.

LECITHINE :  

Lipide contenant du glycérol et de l’acide phosphorique, présent dans tous les tissus animaux et végétaux ( très abondant dans le jaune d’œuf et le cerveau).

LESTOTYPE :  

Si un auteur désigne a posteriori un des " SYNTYPES " comme étant " l’HOLOTYPE ", ce spécimen est appelé " LECTOTYPE ".

LENTICULAIRE : (Adj.)

Ayant le forme d’une lentille, c’est à dire rond, et un peu plus épais au centre qu’au bord.

LEPIDOPHAGE :  

Mangeur d’écailles.

LEPIDOPHAGIE :  

Habitude de certains poissons qui s’alimentent, en tout ou en partie d’écailles d’autres poissons.

LEPIDOTRICHE :  

Rayon soutenant les nageoires des poissons osseux ( Voir aussi RAYONS ).

LEPTO :  

( du grec leptos : petit, mince, délicat, étroit).
Donc si nous rencontrons Lepto en relation avec un autre nom, tel que Leptotilapia, cela indique en général un corps svelte.
Leptotilapia étant une espèce svelte du genre Tilapia.
Rasbora leptosoma a un corps allongé et le Leptolucania fait partie des ‘’petites’’ espèces du genre Lucania ) .

LEPTOCEPHALES :  

On donne le nom de léptocéphales aux larves de poissons des ordres des Anguilliformes, Saccopharyngiformes et Notacanthiformes.  De forme rubanée ou foliacée, très comprimées sur les deux flancs, elles se caractérisent par une transparence due à la grande quantité d’eau que renferment leurs tissus musculaires et conjonctif ( voir TISSU CONJONCTIF )
La tête est petite et la mâchoire, pointue, est armée de dents longues et grêles dirigées vers l’avant , excellent organe de capture des minuscules animaux planctonicues dont se nourrit le Leptocéphale. Une longue nageoire embryonnaire, dépourvue de rayons, court le long du dos et sur le ventre, en arrière de l’anus. Dans l’axe longitudinal du corps, on voit la notochorde et la moelle épinière autour desquelles s’organiseront plus tard les ébauches vertébrales. Sur le bord ventral , on reconnaît  très bien les branchies, le cÅ“ur, les ébauches hépatiques, rénales et génitales et le long intestin qui se déploie plus ou moins rectiligne à l’anus.
La parti la plus importante de la larve est constituée par une succession des segments musculaires ou myotomes, en forme de double chevrons emboîtés les uns dans les autres. Le nombre total de ces segments, fixé dès la naissance( sauf chez les NEMICHTYDES) correspond au nombre de vertèbres de l’adulte. La métamorphose du leptocéphale s’accompagne de nombreux changements dans l’organisation interne, en particulier de l’allongement puis du raccourcissement du tube digestif qui entraîne une migration importante de l’anus. Les dents larvaires tombent et sont remplacées par les dents définitives. La forme générale du corps est très modifiée ; de foliacé, le poisson devient subcylindrique. De transparent, le corps devient opaque par suite d’une rapide extension des chromatophores cutanés qui masquent alors la musculature ; de plus , les organes internes eux-mêmes deviennent plus opaque par suite de leur moindre hydratation.
La taille des leptocéphales varie beaucoup suivant les espèces. Ceux de l’anguille, qui effectuent leur croissance en dérivant sous l’action des courants dans les eaux superficielles, atteignent 45 à 50 mm avant de se transformer en jeunes civelles.
Chez les Némichtyidés, dont les formes adultes sont caractérisées par un très grand allongement du corps en filament caudale, les Leptocéphales sont de longs rubans étroits : on cite 253 mm pour Némichtys scolopaceus, dont le nombre de vertèbres est d’environ 450 à500.
Les expéditions danoises du Dana et de la Galathea ont permis de capturer, à une vingtaine d’années d’intervalle, deux spécimens de longueur inattendue 1780 et 1840 mm de véritables larves géantes dont on n’a pu identifier les espèces adultes correspondantes. En 1958, un autre Leptocéphale rubané de 893 mm, bien nommé Leptocephalus giganteus, a été pris dans les eaux superficielles au large de la Nouvelle Zélande . En 19556, au large de Washington, on a découvert un Leptocéphale foliacé long de 278 mm et haut de 115mm, de forme ovalaire parfaite précédée d’une tête minuscule de 11 mm.
Enfin, plus récemment en 1964, une larve leptocéphale de plus de 260mm fut trouvée dans l’océan Indien et rapportée au genre Aldovandria de la famille des Halosauridae, dont on ne connaissait pas encore les formes larvaires.
On donne le nom de larves leptocéphaliennes aux larves de poissons des familles des Elopidae, Megalopidae et Albulidae.
Comprimées et transparentes comme les vraies Leptocéphales, elles s’en distinguent par la possession de nageoires bien constituées, en particulier une caudale fourchue pourvue de rayons.                                                                        ( 1 / 3 / 355 )

LERNA :  

Voir ANNEXE 026.

LEUCISCUS :  

Nous  rencontrons ce nom si nous nous occupons des poissons d’eau froide de notre région, auxquels appartiennent les ‘’poissons blancs’’ tels que la Vandoise Leuciscus, le Chevaine Leuciscus cephalus ou l’Ide mélanote Leuciscus idus.
Tous ont comme un signe caractéristique des écailles argentées brillantes qui ont une importante fonction de signal pour ces poissons grégaires, notamment lorsque le banc se disperse en cas d’attaque par un prédateur.
En grec Leucos signifie blanc. Un autre poisson indigène, l’Able de stymphale, Leucaspius delineatus, porte un nom scientifique qui se traduit par ‘’Aspius blanc’’. En outre nous connaissons la syllabe leucos également par les globules blancs nommés leucocytes.

LEUCON :  

Type complexe d’organisation chez les Spongiaires : la circulation se fait à travers les canaux inhalants, les corbeilles vibratiles avec les choanocytes, les canaux exhalants et l’oscule.  ( voir aussi ASCON et SYCON ) 
( synonyme : LEUCONOIDE )                                   ( 1 / 1 / 87 )

LEUCONOIDE :  

Voir LEUCON.

LEVEE DETRITIQUE :  

Zone d’accumulation des débris coralliens dont les dimensions peuvent atteindre le mètre cube ( têtes-de- nègres ) . Ces débris sont arrachés à la partie supérieure de la pente externe par le ressac de tempêtes et projetés sur la partie externe de la couronne récifale. 
                                                                                   ( 1 / 9 / 92 )

LIGNE LATERALE :  

1-   Appareil sensoriel situé sur le flanc de certains poissons. Les récepteurs de la ligne latérale sont situés dans un sillon que masquent les écailles ; celles-ci sont percées de trous qui permettent aux organes de communiquer avec l’extérieur. La ligne latérale renseigne le poisson sur les mouvements de l’eau ambiante. ( n’existe que chez les poissons et les batraciens aquatiques)
2 -      Formation sensorielle spéciale aux vertébrés aquatiques et dont les récepteurs sont les neuromastes ; Ces derniers ont une origine épidermique céphalique, même s’ils appartiennent chez l’adulte à la région troncale ou caudale ; en effet, les épaississements épidermiques, ou placodes, qui leur donnent naissance, migrent ensuite pour gagner  leur emplacement définitif. Les neuromastes peuvent rester superficiels ou s’enfoncer au fond de fossettes ou de gouttières s’ouvrant à l’extérieur par deux pores. Si de nombreuses gouttières se forment bout à bout, il se réalise l’organe de la ligne latérale, qui s’étend de la région operculaire à la base de la nageoire caudale.
Outre cette formation latérale , il existe des neuromastes céphaliques, disposés suivant des directions bien définies et dont l’ensemble constitue le système latéral céphalique.
Chaque neuromaste comporte fondamentalement une masse de cellules de soutien disposées en tonnelet, au milieu desquelles se trouvent quelques cellules sensorielles, dont l’extrémité apicale est pourvue d’un cil englobé dans une masse de mucus appelé cupule. Cette masse muqueuse se trouvant au contact du milieu aquatique qui entoure l’animal, les mouvements relatifs du poisson et du milieu provoquent la stimulation des cils sensoriels. Sur ces cellules sensorielles s’articulent des terminaisons nerveuses appartenant aux nerfs crâniens trijumeau, facial, glosso-pharyngien ou vague.
En particulier, les organes de la ligne latérale sont innervés par le nerf latéral, qui forme une branche du nerf vague.                             ( 1 / 3 / 356 )

LIGULE : (Bot.)

Appendice membraneux apparaissant à la jonction du limbe foliaire et de la gaine foliaire ( chez les herbes).
Ligulé : qualifie une feuille pourvue d’une ligule.

LIMAN :  

Embouchure de fleuve, élargie pour former un large bras de mer, une baie marécageuse, un lac costal ou lagune, notamment autour de la mer Noire.

LIMBE : (Bot.)

Limbe foliaire : partie d’une feuille, mince, aplatie, importante ( pétiole).
Limbe de la spathe ( ou floral) : partie de la bractée aplatie et parfois enroulée, entourant l’inflorescence ( spadice) de certaines plantes.

LIMICOLE : (Zool.)

Adj. De limus, fange et colere, habiter. Qui habite les marécages .

LIMIVORE :  

Qui se nourrit en absorbant le sédiment ( étymologiquement : mangeur de fange ).

LIMNO :  

Ce nom vient du grec limnos : lac .
Mais il peut aussi contenir la signification modifiée limnas ou limnaios, ce qui veut alors dire : qui vit dans les maris.
On connaît la plante aquatique du genrrre Limnophilia dont le nom peut se traduire par ‘’ ami des marais ‘’.
La limnologie est devenue une importante branche scientifique depuis que la ‘’pluie acide’’ est apparue chez nous, le problème étant particulièrement connu par les lacs suédois .

LIMNOCRENE :  

Voir COURS D’EAU.

LIMNOLOGIE :  

Science qui étudie tous les phénomènes physiques et biologiques se rapportant aux lacs et, plus généralement , aux eaux douces.

LIMNOPHILES :  

Se dit des espèces qui vivent dans les parties calmes des cours d’eau ou dans les eaux stagnantes.                                              ( 1 / 44 / 251 )

LINEA :  

Ce mot latin signifie ligne, mais peut également vouloir indiquer fil ou corde. Linea Lateralis est la ligne latérale des poissons qui peut jouer un rôle lors de la détermination des espèces. Normalement Linea est en rapport avec des raies ou des bandes longitudinales colorées, comm par exemple chez Barbus Lineatus ou Barbus Lineomaculatus.

LINEA LATERALIS :  

( en abrégé : L.Lat.) 
Indique le nombre  d’écailles sur la ligne latérale. ( ex : Diplodus annularis : L ;Lat. : 55-60 )

LINEA TRANSVERSALIS :  

( en abrégé : L ; tr. ) 
Donne le nombre d’écailles des rangées transversales en indiquant d’abord le nombre de celles situées au-dessus de la ligne, parfois représentées par le chiffre 1 séparé ; enfin les derniers chiffres donnent le nombre des écailles situées sous la ligne latérale. On compte les écailles des rangées transversales à l’endroit où le corps est le plus haut, habituellement sous la nageoire dorsale. ( ex. : Diplodus annularis  L.tr. : 7-8 +1 13-14 ).

LINEAIRE : (Bot.)

Qualifie un limbe foliaire ou  un phyllode long e très étroit et à bords parallèles.

LINGUIFORME :  

Qualifie un organe en forme de langue ou de languette.

LIPASE :  

Voir DIGESTION.

LIPIDE :  

Les lipides sont des substances organiques apolaires( non hydrosolubles), que l’on peut extraire des tissus animaux ou végétaux par des solvants des graisses, comme l’éther, le chloroforme, le benzène, etc.
Ils peuvent également contenir du phosphore ( phospholipides ) ou des radicaux glucidiques (  glucolipides).
Les lipides sont pour la plupart des composés formés d’acides gras et de glycérine ( esters du glycérol). Ils sont décomposés dans l’intestin en glycérine et acides gras. Ils traversent la paroi intestinale sous ces formes, puis sont reconstitués et véhiculés par la circulation sanguine jusqu’au foie ou aux tissus adipeux dans lesquels ils sont stockés. Le pouvoir énergétique des lipides est double de celui des hydrates de carbone.
La nourriture naturelle des poissons contient fort peu de lipides. Une proie n’a généralement que 1 à 2 % de graisses dans ses tissus. Lorsqu’en captivité, les poissons reçoivent une alimentation trop riche en graisses ( plus de 5% ), on constate une dégénérescence lipidique du foie, une réduction de la production énergétique, une forte diminution des pontes et de l’émission des Å“ufs. En outre, seul un faible pourcentage de ces Å“ufs parvient à éclore ; la graisse s’accumule autour des organes.                                  ( 1 / 45 / 161 )

LIPOPHORES :  

Voir CHROMATOPHORES.

LIPPE :  

Lèvre inférieure épaisse et proéminente.

LIPPU : (Adj.)

Qui a une grosse lèvre inférieure et par extension, de grosses lèvres.

LIT BACTERIEN :  

Substrat servant de support au développement de bactéries.

LITHOPHAGE : (Adj.)

Qui ronge la pierre.

LITHOS :  

C’est le nom grec pour pierre. Dans la mer vit un genre de poisson nommé Lithognathus, ce qui pourrait se traduire par mâchoire de pierre ; 

LITTORAL :  

Zone de contact entre les continents et les océans, soumise habituellement au balancement des marées, et qu’on subdivise en étages :
-Supralittoral : rarement immergé
-Médiolittoral : alternativement immergé et émergé.
-Infralittoral : rarement émergé.
Cette zone contient normalement des eaux agitées, bien oxygénées et bien éclairées, soumises à des écarts de température dont l’amplitude dépend du climat local, et éventuellement soumises à des écarts de salinité au voisinage de l’embouchure des grands fleuves. On adjoint souvent à cet étage Littoral la zone immédiatement sous-jacente, caractérisée par la présence de végétaux chlorophylliens.                 ( 1 / 3 / 356 )

LIVREE INITIALE :  

Voir PHASE INITIALE.

LIVREE NUPTIALE :  

Voir CARACTERES SEXUELS SECONDAIRES.

LIVREE TERMINALE :  

Voir PHASE TERMINALE.

LOBE : (Bot.)

Division d’une feuille ( ou d’autres organes), plus grande qu’une dent( voir denté) et dépourvue de tige distincte.
Lobé : caractérisé par ou possédant des lobes.

LOBE OPTIQUE :  

Nom donné à la formation dorsale du cerveau moyen, ou mésencéphale . Cette formation reçoit également les noms de toit optique ou tubercules bijumeaux ( chez les vertébrés inférieures) ou quadrijumeaux ( chez les mammifères).
Les lobes optiques n’ont pas seulement une fonction optique. Chez les mammifères, les tubercules quadrijumeaux postérieurs ont une fonction auditive .
Chez les poissons, les lobes optiques représentent le centre d’intégration majeur des activités nerveuses de l’encéphale, fonction assurée chez les vertébrés plus évolués par les hémisphères cérébraux.                                                 ( 1 / 3 / 357 )

LOCALITE-TYPE :  

C’est la localité où l’HOLOTYPE a été pêché.

LOCATAIRE :  

Voir INQUILIN.

LOGE : ( Bot.)

Cavité intérieure d’un ovaire ou d’une anthère .

LOI BIOGENETIQUE :  

‘’Loi’’ selon laquelle, à quelques exceptions près, chaque animal passe au cours de son développement embryonnaire, par les stades retraçant la structure primitive de son embranchement .
Ce n’est que bien plus tard, à la suite d’une métamorphose de la forme initiale, tout autrement conçue, que s’élabore la forme définitive de l’animal .

LOI D’ANTERIORITE :  

Les règles Internationales de nomenclature Zoologique stipulent que lorsque plusieurs dénominations désignent un même être vivant, seule la plus ancienne est valable, à condition qu’au moment où elle a été octroyée, on ait respecté quelques règles simples. Ces règles touchent principalement à l’orthographe et aux accords de noms, adjectifs, substantifs, d’origine latine ou grecque, de génitifs, ou même d’acronymes.

LOI DE NAECKEL :  

Voir LOI DE BIOGENETIQUE.

LOI DE VON BAER :  

1.Au cours du développement de l’œuf les caractères généraux apparaissent avant les caractères particuliers .
2. A partir des caractères les plus généraux se développent ceux qui sont moins généraux et finalement les caractères spéciaux.
3. Ainsi durant son développement , l’organisation d’un animal s’écarte de plus en plus de celle des autres animaux.
4. Les stades embryonnaires d’un animal ne ressemblent pas aux stades adultes d’animaux situés plus bas dans l â€˜Ã©chelle des êtres mais  à leurs stades embryonnaires.

LOI DU MINIMUM :  

( loi fondamentale d’Ecologie Végétale- Liebig 1840 )
‘’ La croissance des végétaux est limitées par l â€˜Ã©lément dont la concentration est inférieure à une valeur minimum en-dessous de laquelle les synthèses organiques ne peuvent plus s’effectuer’’.

LONGICAULE :  

Qui a une forme longue.

LONGUEUR STANDARD :  

(Abrégé Ls) 
Distance séparant le bout du museau du poisson à la base de sa nageoire caudale.

LONGUEUR TOTALE :  

( Abrégé Lt ) 
Distance séparant le bout du museau du poisson à l’extrémité de sa nageoire caudale.

LOPHOPHORE :  

(Inv.) Organe doté de tentacules ou de filaments qui collecte les aliments ou qui sert à la respiration.

LORENZINI :  

Voir AMPOULES DE LORENZINI.

LUCANUS :  

En latin ce nom signifie ‘’habitant des bois sacrés’’. On le trouve dans Lucania, un genre de la famille des Cyprinodontidés ovipares.

LUCIFERASE :  

Voir BACTERIES LUMINEUSES.

LUCIFERINE :  

Voir BACTERIES LUMINEUSES.

LUCIFUGE :  

Qui fuit la lumière.
C’est le cas, par exemple , des poissons nocturnes. Chez certaines espèces, les alevins ( qui viennent de naître) sont Lucifuges .

LUMACHELLE :  

Roche calcaire contenant de nombreuses coquilles de mollusques.

LUMEN :  

C‘est  la quantité de lumière interceptée par 1m² de surface interne d’une sphère creuse de 1 m de rayon, au centre de laquelle on a placé une bougie.
Pour définir l’éclairement d’un objet, on utilise le LUX qui correspond à un flux d’un Lumen tombant sur une surface de 1m² de l’objet.
Quelques ordres de grandeurs d’éclairement :
-1 Lux permet de voir distinctement les objets qui nous entourent ;
-30 à 50 Lux conviennent pour le travail à la lumière artificielle ;
-surface normale exposée aux rayons solaires : 100.000 Lux ;
-intérieur d â€˜habitation en plein jour : 50 à 400 Lux.
-surface normale exposée aux rayons de la pleine lune : 0,2 Lux ;
-ciel nocturne seul : 0.003 Lux.

LUNULE :  

( lunula = boucle en croissant ) Figure géométrique qui a la forme d’un croissant.

LUX :  

Voir LUMEN.

LYMPHOCYSTIS :  

Voir ANNEXE 026.

LYOPHILISATION :  

Déshydratation par sublimation à basse température et sous vide que l’on fait subir à certaines substances pour les conserver.

LYRE : ( Bot.)

Feuille composée, terminée par un lobe élargi et arrondi plus grand que les autres.


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