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D :
D.B.O. :   Sigle désignant la demande biochimique d'oxygène nécessaire à la dégradation des matières organiques dans une eau. 
D.S.L. :   Deep Scattering Layers voir couche diffusante profonde.
DACTYL :   Vient du grec dactylos et signifie doigt ou rayon de nageoire.Ainsi Dactylopterus doit son nom aux rayons supérieurs libres de ses pectorales, comparables à de longs " doigts".
DACTYLOGYRUS :   Voir annexe 026
DAPHNIE :   Crustacé planctonique d'eau douce du groupe ces Cladocères, nommé aussi " puce d'eau ". Les daphnies peuvent se pêcher en grande quantité dans les mares; elles peuvent aussi être élevés. D'une taille de 1 à 4 mm environ, elles constituent une nourriture appréciée des petits poissons d'aquarium.
DASY :   Vient du grec da sys = rugueux. Dans les noms des animaux cela indique qu'ils ont quelque chose de rugueux, chez les poissons c'est en général l'écaillure.
DEBILE :   Faible de constitution physique, qui manque de vigueur.
DEBILITE :   Etat de grande faiblesse.
DEBULLER :   Faire disparaître des bulles et, plus spécialement en aquariologie, éliminer toute trace de bulles lors de l'assemblage d'un aquarium en verre collé ou de la fabrication d'un bassin en résine polyester armée de fibre de verre .
DECANTATION :   Processus de déposition de matières en suspension dans l'eau sous l'effet de la pesanteur.
DECIDU : (Adj.)  Relatif aux plantes dont les feuilles tombent selon un rythme saisonnier.
DECOMBANT : (Bot.)  Se dit des plantes qui ne peuvent se soutenir et se laissent tomber vers le bas.
DECOMPOSITION :   Processus normal de la dégradation des matières organiques par les bactéries. La décomposition s'effectue en aérobie ( voir fermentation )
DECURRENT : (Bot.)  Qualifie une feuille dont le limbe se prolonge sur le pétiole ou sur la tige.
DECUSSEES : (Bot.)  Qualifie les feuilles disposées sur deux rangées opposées dans deux plans à angle droit.
DEFICIT BIOLOGIQUE :    Carence d'élements indispensables à la vie des organismes aquatiques ( oxygène, oligoéléments, ..)
DEGRE-JOUR :   Unité de valeur permettant de déterminer la durée d'incubation des oeufs d'un poisson en fonction de la température de l'eau. Exemple : le développement complet des oeufs de truites nécessite environ 400 degrés-jour. Si la température de l'eau est de 10 degrés centigrade, la durée d'incubation sera donc de 40 ours. Par contre à 5 degrés elle sera de 80 jours. ( 1 / 44 / 250 )
DEHISCENT : (Bot. - Adj.)  Se dit des organes clos qui s'ouvrent naturellement à leur maturité.
DELTOIDE :   En forme de delta
DEMERSAL :   Qualifie les organismes vivant au contact du fond dans la zone marine littorale et en eau douce ( voir BENTHIQUE). Ce terme s'applique surtout aux oeufs qui sont fixés sur le substrat ou que leur densité maintient à son voisinage ( antonyme : oeufs flottants ) ( 1 / 3 / 347 )
DENDRO :   Vient du grec dendros = arbre . Les Dendrobates sont des grenouilles qui grimpent aux arbres; dendrobie, dendrophile ( plante) = qui vit sur les arbres.
DENITRIFIER :   Enlever l'azote d'une substance quelconque.
DENSITE :   Liée à la salinité, la densité ( poids spécifique) de l'eau varie avec sa teneur en sels minéraux. Elle est de l'ordre de 1000 pour l'eau douce et habituellement de 1025 pour l'eau de mer. La densité varie aussi avec la température ( à la même salinité, une eau froide est plus dense qu'une eau chaude )
DENT PHARYNGIENNE :   Formation dentaire implantée sur les os pharyngiens inférieurs ou supérieurs, dont l'ensemble constitue un organe triturateur. Ces dents pharyngiennes sont surtout développées chez les Cypriniformes et chez les Labroidés. Chez les Cypriniformes, les dents n'existent que sur les os pharyngiens inférieurs ( cératobranchiaux ) et ont pour antagoniste une plaque masticatrice cornée dorsale. Les dents sont dépourvues d'émail et se renouvellent très souvent au cours de la vie du poisson. Chez les labridés et les scaridés, les dents pharyngiennes sont portées aussi bien sur les cératobranchiaux que sur les pharyngobranchiaux ( dorsaux); elles sont capables de broyer des aliments très coriaces, comme des mollusques à forte coquille ou des madrépores, quelques Téléostéens ( par exemple , le maquereau ou le poisson-lune) utilisent leurs dents pharyngiennes d'une toute autre façon comme organe capable de produirre des sons.
DENTE :   (Bot.-denté ou dentelé ) Qualifie un bord de feuille, etc...présentant des dents ou des saillies .
DENTICULE :   (n.m.) Dent très petite.
(Adj.) denticulé : garni de denticules .
(Bot.) qualifie un nord de feuille finement denté.
DENTICULES CUTANES :  
Productions dermo-épidermiques qui tiennent lieu d’écailles chez les poissons Chondrichthyens "  écailles placoides "et se sont maintenues sous forme de dents chez la plupart des vertébrés actuels. Chaque denticule cutané comprend une partie externe, la SCUTELLE, une partie intermédiaire, le COLLET, et une partie interne, la PLAQUE BASALE.
La scutelle, de forme conique plus ou moins comprimée, est constituée de dentine, ou d'ivoire ( production dermique), creusée par une cavité pulpaire et recouverte d'une couche d'émail ( production épidermique)
La plaque basale, faite de tissu calcifié, fixe la scutelle à l'intérieur du derme.
Les denticules cutanés ne s'accroissent pas avec l'âge, et leur durée d'existence est relativement courte. Leur destruction par des cellules dermiques, qui procèdent par décalcification et phagocytose, commence par la plaque basale et le collet; la cavité pulpaire s'agrandit aux dépens de la dentine; le denticule cesse d'adhérer au tégument et tombe.
Les denticules se renouvellent plusieurs fois au cours de la vie du poisson; ce n'est pas un phénomène collectif et chacun évolue pour son propre compte.
Chez les squales,les denticules cutanés sont disposés en quinconce et forment un revetement continu, d'ou la texture rapeuse de la peau des requins.Chez les raies, les denticules, plus ou moins volumineux, sont les boucles et aiguillons distribués sur le face dorsale et la queue.
Chez les Chondrichthyens, les denticules cutanés situés sur le rebord des machoires acquièrent une fonction de préhension des aliments, chaque denticule cutané fonctionnel ou dent, est accompagné d'une série de denticules plus internes, couchés les uns sur les autres, et qui viendront successivement en position fonstionnelle sur le bord des machoires, au cours de la vie du poisson.
Chez les autres vertébrés, les denticules cutanés des Chondrichthyens subsistent seulement sur les machoires et dans la cavité buccale.Ces dents subissent également des remplacements successifs.
Chez les mammifères, il subsiste ainsi une dentition lactéale et une dentition dévinitive.( 1 / 3 / 347 )
DENTINE :  
Tissu squelettique de type conjonctif ( voir : tissu conjonctif) , dont la substabce fondamentale est imprégnée de sels minéraux comprenant surtout des carbonates et des phosphates de calcium. Alors que le degré de minéralisation est de 60 à 70 % dans l'os véritable, et que les cellules formatrices, ou ostéoblastes, sont incluses dans le tissu formé, dans la dentine, ou ivoire, le degré de minéralisation atteint 75 %, et les cellules formatrices ou odontoblastes, restent à la périphérie du tissu formé. ( Dans l'émail, formation d'origine épidermique, alors qu'os et ivoire ont une origine dermique, le degré de minéralisation peut atteindre 95 à 98 %. ces cellules formatrices sont appellées adamantoblastes ) ( 1 / 3 / 348 )
DENTS PALATINES :  
Dents situées sur le palais.
DENTS ROSTALES :   Dents implantées dans le rostre.
DENTS VOMERIENNES :   Les dents qui arment le vomer, un os médian situé près de la voute du palais.
DIAPAUSE :   Interruption temporaire du développement embryonnaire chez les Cyprinodontités " annuels", dont les oeufs résistent à l'assèchement, on peut observer une ou  plusieurs diapauses, la dernière s'interrompant lorsque l'oeuf est à nouveau dans l'eau. 
DIAPTOMUS :   En grec diaptoma signifie faute. Les alevins de certaines espèces de poissons ne mangent que des nauplies de Diaptomus qui est un proche parent de Cyclops.
Son nom lui vient du fait que la femelle de Diaptomus n'a qu'une seule poche d'oeufs alors que tous ses parents en ont deux. C'est une "faute" au sein de cette famille.
DIAPTOMEES :   Algues monocellulaires brunes du groupe des chrysophytes. Ces algues ont un squelette silicieux ( frutule). Elles vivent dans les océans ( parmi le phytoplancton) , même dans les zones froides, et aussi dans les eaux douces et saumatrés.
Elles sont munies d'un pigment brun de sorte qu'en aquariophilie on les nomme " algues brunes" bien qu'elles n'ont rien à voir avec ces dernières ( phéophycées) parmi lesquelles les fucus, les laminaires et les ascophylles sont les genres les plus communs sur les côtes de France.
DICHOTOME : (Bot.) Se dit d'une ramification réalisée par la division d'axes en deux parties identiques.
DICHOTOMIQUE :   Se divisant en deux branches égales.
DICHROMATISME :   Se dit des patrons de coloration différents chez le mâle et la femelle.
DICHROMATISME PERMANENT :   Les mâles terminaux ne peuvent pas revenir au patron de coloration initial ( 1 / 26 / 79 )
DICHROMATISME TEMPORAIRE :    Les mâles terminaux peuvent revenir au patron de coloration initial ( 1 / 26 / 79 )
DICHROMISME :   Propriété pour une espèce de présenter deux formes différant   par la coloration ( exemple : dichromisme sexuel).
DIDYNAME : (Bot.) Fleurs à 4 étamines dont 2 plus longues.
DIENCEPHALE :   Voir cerveau intermédiaire.
DIGENETIQUE :   Cycle dans lequel, d'un individu à un descendant immédiat identique à lui-même, se succèdent deux types d'organismes différant entre eux, au moins par la nature des cellules qu'ils dispersent. 
DIGESTION :   La gueule d'un poisson est dépourvue de glandes enzymatiques, contrairement à celle des autres vertébrés La bouche, comme d'ailleurs l'oesophage, joue un rôle uniquement mécanique : préparation de la nourriture par broyage et mastication. La première étape réelle de la digestion s'effectue dans l'estomac. Celui-ci sécrète de l'acide chlorhydrique ( HCL )et du pepsinogène.
L'acide chlorhydrique a pour rôle d'acidifier le contenu stomacal ( le PH est de 4,0 à 7,0 dans l'estomac de la plupart des  poissons).
Quand au pepsinogène, c'est un enzyme qui assure la décomposition des protéines en peptides; sécrété sous forme inactive, il ne devient effectivement actif qu'un milieu acide et prend alors le nom de pepsine.C'est en fait cette dernière substance qui assure la décomposition partielle des protéines et peptides. Outre son rôle d'activation du pepsinogène, l'acide chlorhydrique exerce une autre fonction importante : la dissolution du calcaire éventuellement contenu dans la nourriture ( squelette d'une proie par exemple ) Lorsqu'on effectue des mesures de PH du contenu stomacal d'un poisson carnivore peu après l'absorption d'une proie ( PH 1,2 à 3,0 ) que dans l'estomac lui-même. Par contre à l'intérieur de la proie, il est plus élevé qu'en surface ( PH 3,4 à 5,0 ). Il faut donc admettre que la proie absorbe l'acide chlorhydrique. La pénétration de l'acide chlorhydrique à l'intérieur de la proie est lente : c'est la raison pour laquelle un poisson carnivore ( le brochet par exemple) n'attrape qu'une proie tous les 4 à 5 jours. Sa digestion est lente et le poisson ne se remet en chasse que quand son estomac est libre.
Après être passée par l'estomac, la nourriture arrive dans l'intestin moyen. A l'entrée de celui-ci se trouve un organe analogue au pancréas d'un mammifère. La forme en est cependant fort différente : il s'agit de tissus s'étendant de façon diffuse jusque dans ceux du foie et de la vésicule biliaire. Ce n'est donc pas un organe bien défini, quoique sa fonction soit identique à celle du pancréas des autres vertébrés. Comme ce dernier, il produit trois enzymes particuliers. Le premier est le trypsinogène dont la fonction est de décomposer les protéines. Comme le pepsinogène, le trypsinogène est secrété sous forme inactive. Il n'est rendu actif que par l'action d'une substance secrétée par la paroi intestinale : l'entérokinase, elle-même activée uniquement par la présence d'acide chlorhydrique provenant de l'estomac.
L'entérokinase une fois activée transforme le trypsinogène en trypsine cet enzyme décompose complètement les peptides et les protéines en libérant les acides aminés qui peuvent alors diffuser à travers les cellules de la paroi intestinale pour être repris par la circulation sanguine. Alors que la pepsine de l'estomac est active en milieu acide, la trypsine de l'intestin n'agit qu'en milieu alcalin. Le PH de l'intestin moyen est supérieur à 7,0 . Ajoutons que l'on ne connaît pas encore parfaitement les mécanismes qui permettent la neutralisation d'une nourriture acide. On suppose que les sels biliaires interviennent dans ce processus.
Le second enzyme sécrété par le pancréas est l'amylase . Il s'agit d'un enzyme qui est actif dès sa sécrétion : il catalyse la décomposition des hydrates de carbone en sucres ( glucose ) . Ces sucres plus simples sont ainsi capables de traverser la paroi intestinale avant d'être transportés vers les organes et les tissus par la circulation sanguine. L'excédent de sucre est mis en réserve dans le foie sous forme de glycogène ( appelé parfois " amidon animal" ). Cette réserve permet à l'organisme de survivre malgré une carence éventuelle en sucres.
Le pancréas sécrète encore un troisième enzyme : la lipase. Il est probable cependant que celle-ci soit également sécrétée par la portion pylorique de l'intestin moyen. La lipase a pour rôle de scinder les lipides en acides gras simples assimilables par les tissus lymphatiques. C'est à partir de ceux-ci qu'ils parviennent dans le système circulatoire. La décomposition des graisses n'est cependant  réalisée de façon satisfaisante qu'avec l'action conjointe de la bile produite par le foie ( la bile est stockée dans la vésicule biliaire, laquelle est en communication avec la partie pylorique de l'intestin moyen ) .
La bile contient de l'eau et des sels biliaires. Ces derniers ont le pouvoir d'émulsionner les lipides en fines gouttelettes, ce qui favorise l'action de la lipase. Diverses expériences ont montré que 50 % au moins des graisses ne sont plus digérées après ablation de la vésicule biliaire.
L'érepsine est également un enzyme. Produit par l'estomac, il complète l'action de la trypsine dans la dégradation des protéines. Lorsque la nourriture quitte l'estomac en passant par le pylore, pour arriver dans l'intestin, une hormone sécrétée par l'intestin est rendue active. Cette hormone qui porte le nom de prosécrétine à l'état inactif, est élaborée par quelques cellules glandulaires de la paroi pylorique de l'intestin. C'est l'acide chlorhydrique mêlé à la nourriture sortant de l'estomac qui rend la prosécrétine active et la transforme en sécrétine. Celle-ci est absorbée à travers les cellules de la paroi intestinale, passe dans le sang qui la transmet au foie et au pancréas en quelques secondes. L'action endocrine de la sécrétion provoque la libération par le foie et par le pancréas de la bile et des enzymes.
Chez certaines espèces de poissons, on a constaté  qu'une partie des protéines partiellement décomposées, de même qu'une partie des lipides d'ailleurs, pouvait être absorbée directement par la paroi stomacale. La décomposition s'achèverait à l'intérieur des cellules de la paroi, il y aurait donc digestion intracellulaire.  D'autre part, on a aussi observé que certaines espèces de poissons avaient la possibilité de ramener la nourriture de l'intestin vers l'estomac en remontant par le pylore : il s'agit là d'un phénomène analogue à la rumination de certains mammifères. Cette découverte nous laisse entrevoir la possibilité de certains phénomènes digestifs chez les poissons herbivores.
On sait en effet que les mammifères herbivores ( cerfs, vaches, etc...) possèdent au niveau de l'intestin une flore bactérienne particulièrement riche.  Ces bactéries jouent un rôle essentiel dans la digestion de la fraction de la nourriture végétale ( cellulose, lignine ) qui ne peut être décomposée par les enzymes sécrétés par le mammifère lui-même.  Ces éléments nutritifs sont décomposés par les bactéries intestinales au profit du mammifère.
On sait également que l'administration d'antibiotiques à un herbivore provoque souvent une destruction partielle ou totale de la flore intestinale de l'animal traité. On ne peut s'empêcher d'imaginer que les poissons herbivores, eux aussi pourraient posséder une flore bactérienne symbiotique. En fait cela n'est pas vrai du tout. Les poissons herbivores, pas plus que les carnivores, ne possèdent de flore bactérienne symbiotique particulière. Bien sûr on trouve des bactéries dans l'intestin des poissons, mais les espèces ne sont pas caractéristiques : elles varient suivant la nourriture ingérée; elles dépendent également des bactéries présentes dans le milieu environnant. Elles n'ont donc pas de rapport avec la digestion. Leur accumulation provient seulement de l'ingestion de nourriture. L'examen de l'intestin d'un poisson qui a jeûné pendant plusieurs semaines révèlent l'absence presque totale de bactéries. Il semble donc qu'en ce qui concerne la digestion, les poissons ne sont pas assistés par d'autres organismes : ils sont cependant capables de digérer la nourriture végétale de façon quasi complète. On sait que divers invertébrés dépourvus de bactéries symbiotiques élaborent des enzymes qui décomposent la nourriture végétale. Ces enzymes n'ont jamais étés trouvés chez les mammifères, par contre il semble bien que les poissons herbivores soient capables d'en produire certains. Ils seraient donc les seuls vertébrés à ne pas avoir perdu la faculté d'élaborer ces enzymes. On en a mis trois en évidence chez les poissons : la lichenase, la salicinase et l'amylase, qui permettraient la digestion quasi complète de la nourriture.
La vitesse de digestion chez les poissons constitue un autre caractère particulier. Il semble en effet que les poissons aient une digestion très lente. Cela est du à l'influence de la température ambiante sur la digestion des animaux dits à sang froid. Une augmentation de la température de 10 degrés entraîne une digestion de deux à quatre fois plus rapide. Un abaissement de 10 degrés rend la digestion de eux à quatre fois plus lente. La connaissance de ce phénomène physiologique nous indique donc qu'il est utile de conserver un poisson à des températures relativement basses en cas de disette ( pendant les vacances par exemple ). Par contre, on doit distribuer davantage de nourriture quand la température est élevée, la digestion s'effectuant d'autant plus rapidement ( 1 / 45 / 163 -164  )
DIGITE : (Bot.)  Feuille bractée, inflorescence dont les divisions partant d'un même point, sont disposées au sommet du pétiole comme les doigts de la main étalées. 
DILACERER :   Déchirer, mettre en pièces, en petits morceaux. 
DILUTION :   Adjonction d'un liquide à une solution de façon à en diminuer la teneur. 
DIMORPHISME :   La coexistence de deux formes distinctes. 
DIMORPHISME SEXUEL :   Apparence extérieure frappante permettant de distinguer les deux sexes par leurs caractères sexuels secondaires ( ex. : livrée nuptiale) .
Permanents :
-présence d'un organe de copulation, le gonopode ( Poecilia, Xipho...)
-barbillons ( tentacules moins nombreux chez la femelle Ancistrus..).
-squamation ( région pestorale de la femelle Hoplosternum thoracatum totalement recouverte de plaques osseuses ).
-réserve graisseuse chez les individus mâles ( vieux cichlidés, steatocranus casuarius ).
-hypertrophie générale des nageoires chez les mâles ( aphyosemion, betta, ...)
-forme des nageoires ( concavité externe de la nageoire anale chez la femelle d'hyphessobrycor bifaciatus, interne chez le mâle, nageoire caudale du xipho mâle terminée par au moins une épée ( basse ) .
Premiers rayons épineux de la nageoire dorsale plus long chez le mâle de Papiliochromis ramirezi que chez la femelle.
-forme du corps ( plus élancé chez le mâle de Pevicachromis pulcher, Paracheirodon innesi mâle plus svelte).
-coloration ( femelle guppy beaucoup plus terne comme les femelles Aphyosemion, Colisa lalia,.... femelle Melanochromis auratus dorée alors que le mâle est brun-violet...)
Provisoires ( apparaissant avant ou pendant le frai) :
-coloration très accentuée du mâle. Quelquefois, apparition d'un"masque".
-distinction par les oviductes ( plus gros et presque perpendiculaire au corps chez la femelle).
Le dimorphisme sexuel primaire réside dans la possession d'ovaires ou de testicules. 
DINOFLAGELLES :   Organismes planctoniques indépendants ( quoique certaines espèces soient parasites ) vivant dans l'océan.
De façon caractéristique les dinoflagellés possèdent un flagelle, semblable à un cheveu. Cet appendice sert à la locomotion et recèle un pigment vert, la chlorophylle. Possédant à la fois les caractéristiques des algues et des protozoaires flagellés, les dinoflagellés peuvent donc être classés tantôt avec les uns, tantôt avec les autres, mais, le plus souvent, on les range parmi les algues.
A l'instar de ces dernières et autres plantes, les dinoflagellés peuvent élaborer leur propre substance par photosynthèse, bien que certains d'entre eux ingurgitent également de petites particules de nourriture. Les dinoflagellés, de ce fait, être invisibles à l'oeil nu . ( 1 / 49 / 161
DINOSPORE :   Stade de multiplication asexuée des dinoflagellés ( Protozoaires). 
DIOIQUE : (Bot.)  ( grec "oikos", demeure, maison ) 
Se dit des plantes qui ont les fleurs mâles et les fleurs femelles sur des pieds séparés ( par des individus distincts).
DIPHYCERQUE :   Se dit des poissons dont la nageoire caudale est parfaitement symétrique, en haut et en bas, par rapport à l'extrémité de la colonne vertébrale ( c'est une condition primitive rarement réalisée dans la nature actuelle )
(grec : diphyes, double)
Qualifié l'ensemble des nageoires caudale et dorsale chez les poissons dipneustes. ( syn : GEPHYROCERQUE)
DIPLOIDE : (Bot.)  Se dit des cellules et, par extension, d'un organisme dont les noyaux ont un nombre de chromosomes double du nombre de base qui caractérise l'espèce.
DIPNEUSTES :   ( classe des Ostéichthyens, sous-classe des Dipneustes)
Depuis Dénovien.
Les deux narines, antérieure et postérieure, que l’on trouve chez les autres poissons, ont émigré sous la mâchoire supérieure. La narine postérieure a été prise pour une choane, ce qui avait fait classer les dipneustes avec les crossoptérygiens dans le groupe artificiel des choanichthyens. Les deux groupes ont vraisemblablement la même origine.
Le groupe s’est spécialisé : les formes actuelles ont un crâne à peine ossifié, sans étranglements, avec des nageoires impaires réunies, le corps allongé. Les nageoires paires pédonculées sont des archiptérygies bipectinées, unipectinées ou simples : longue hampe avec squelette, muscle, écailles, bordées d’une membrane. Présence d’un ou de deux poumons en sus des branchies( 2- 4 holobranchies ) .
DISAMARE : (Bot.)  Fruit constitué par deux samares accolées.
DISCOIDE : (Bot.)  En forme de disque.
DISPLAY :   Mot fort usité mais peu traduisible sauf par un verbe : faire étalage d’un caractère corporel.
DISQUE ADHESIF :   ( ordre des Echénéiformes, famille des Echénéides , rémoras)
Le disque adhésif ‘’des rémoras’’ est situé sur la partie dorsale de la tête. Ce disque provient de la transformation de la première nageoire dorsale. Les lamelles sont homologues des rayons durs et sont mobiles. Lorsque le disque est appliqué contre une substance plane, le redressement des lamelles crée une dépression qui produit l’adhésion du poisson au substrat. Ce mécanisme permet aux rémoras de coller ( suivant l’espèce ) sur des requins, des raies, de grands poissons, des tortues, des baleines, des bateaux etc….
Le pouvoir adhésif est tellement fort qu’il est possible de soulever l’hôte support en saisissant le rémora. Pour le détacher de son support, il faut le faire glisser vers l’avant et ainsi rabattre les lamelles.
DISSEQUE : (Bot.)  Se dit des feuilles dont le limbe est découpé.
 DISSOCIATION En chimie, décomposition réversible d’une combinaison.
DISTAL :  
(anat-adj) Se dit de certaines portions d’organes les plus éloignées du centre du corps ( contraire : proximal ) .
(bio-adj) Qui est le plus éloigné ( par opposition à proximal) de la base de la colonie, de l’aisselle du rameau de la base du membre. ( s’emploie notamment dans la description des fossiles ) .
DISTIQUE : (Bot.)  Se dit de rameaux ou ramules disposés sur un axe en deux séries longitudinales diamétralement opposées, donc situées dans un plan.
DITREME :   Voir MONOTREME
DIURNE : (Adj.)  Qui a lieu ou qui est actif ( qui fleurit , qui chasse,…) pendant qu’il fait jour.
DIVERSITE SPECIFIQUE :   Ce paramètre rend compte du nombre d’espèces différentes rencontré dans un écosystème donné (1/44/250)
DOLICHO :   Du grec dolichos = long . Si nous le rencontrons dans le nom scientifique d’un de nos poissons d’aquarium ( Dolichopterus, par exemple) c’est qu’il a quelque chose de long, éventuellement les nageoires.
DOLOMIE :   Roche sédimentaire composée de carbonate de calcium et de magnésium.
DORSAL :   Terme qui qualifie le dos ou en général la face supérieur d’un animal.
DORMO-VENTRAL :   Allant du dos au ventre ( désignation anatomique et biologique)
DORY :   Par ce mot les anciens Grecs désignaient une poutre ou une lance. Nous le trouvons chez Doryichtys, poisson lance ou aiguille d’eau douce.
DOUCE :   Eau douce : eau peu minéralisée, de faible dureté ( TH intérieur à 10 degrés français ) , une eau de moins 5 degrés est considérée comme très douce.
DOUVE :   Ver plathelminthe ( trématodes ) , parasite des canaux biliaires de mammifères herbivores.
DRAGEON : (Bot.)  Rejet qui apparaît sur une racine.
DROSOPHILE :   Parfois appelé ‘’ mouche du vinaigre ‘’ ce petit insecte de 2 mm est une proie appréciée des poissons insectivores se nourrissant en surface. Les drosophiles peuvent être élevés, il en existe des souches aptères ( sans les ailes ) .
DROSSER :   Se dit des courants ou du vent qui dérangent un navire dans sa course.
DULCAQUICOLE :   Vivant en eau douce ( non marine). (synonyme : dulcicole)
DULCICOLE :   Du latin dulcis, à la saveur douce, et cultiver, habiter. Se dit des animaux qui habitent les eaux douces ( syn : dulcaquicole)
DURE :   Eau dure : très minéralisée, de durée élevée : une eau est considérée comme moyennement dure à un TH de 10- 15 degrés français, dure entre 16 et 20 degrés français, et très dure au-delà. 
DURETE :   Mesure de la proportion des composés minéraux, calcium et magnésium, contenus dans l’eau . ( Voir titre hydrotimétrique).
DYSSOSPONDYLIE :    Absence de soudure entre le corps vertébral et l’arc vertébral chez certains poissons ( ex : saumons ).
DYSTROPHE :     Eaux peu profondes, riches en matières humiques brunes en suspension, avec accumulation de tourbe.

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