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Gonflements abdominaux ( infections intestinales).

Pourquoi nos Tropheus sont-ils infectés de parasites intestinaux, sans que l’on ait mis de nouveaux poissons dans le même aquarium ?
En temps normal (sans stress), nos chers (dans tous les sens des termes) poissons naissent avec une quantité de vers intestinaux plutôt négligeable et donc supportable pour leur organisme. Ils les éliminent régulièrement par déjections, cela de façon à ce qu’ils ne soient pas en surnombre, un peu à la manière de la fabrication de nos anticorps. Il suffit d’un stress passager ou non, pour que la multiplication de ces vers intestinaux s’active.
(Ici, lorsque je parle de naissance, elle correspond plus ou moins à la période entre le 12ième et le 15ième  jour d'incubation quand les larves au stade embryonnaire ont déjà la tête et la queue sur le sac vitellin, et qui commencent à attraper tout ce qui peut passer à portée. La mère se nourrissant très peu pendant l’incubation, les embryons profitent par la même occasion des miettes, et c’est de cette façon qu’elle infecte sa progéniture par son apport de ses grignotements d’algues et de tout se qui s’y dépose y compris les Å“ufs et larves d'Hexamita intestinalis (dans les déjections), les alevins attrapent également ces flagellés par la filtration du sable ou substrat du sol lors de leurs premières nages libres).
Malheureusement, nos poissons stressent très souvent, suite à une mauvaise maintenance, une nourriture inadaptée, une pêche au magasin ou dans nos bacs, des changements de paramètres d’eau sans une acclimatation adéquate, des changements de décors internes et ou externes à l’aquarium, un bouleversement dans la hiérarchie du groupe suite à la mort d’un membre du groupe établi, un ajout de poissons qui ne devraient pas être en compagnie de nos poissons et qui peuvent stresser nos Tropheus, etc.


 Tous ces stress jouent un très grand rôle dans la surmultiplication des vers intestinaux.
Lorsque nos poissons sont dans une eau renouvelée régulièrement et sont nourris correctement, les risques d’infections seront nettement diminués.
 Par contre, si une nourriture inadaptée est donnée régulièrement, il suffit parfois d’un changement d’eau ou d’aquarium pour que réapparaisse une infection et que commence le cycle de ses effets néfastes.
 Pour l’alimentation, il faut impérativement se conformer à une nourriture en paillettes ou granulés à base de spiruline avec un pourcentage élevé, mais surtout sans protéines d’animaux à sang chaud.
Cela n’étant généralement pas écrit dans les composants des paillettes, il est préférable de se renseigner auprès d’un vendeur sérieux ou directement à la firme produisant ces paillettes ou granulés.
 Nous ne recevrons pas toujours de réponses et dans ce cas, mieux vaut ne pas distribuer cette nourriture à nos Tropheus.
 Les plus fréquentes et les meilleurs du moment sont "Tropical", "Sera", et "Osi" dans l’ordre pour ne cité qu’elles.
 
La maladie du "gros ventre" et " Malawi Bloat " sont très similaires du moins en ce qui concerne les symptômes.
 La maladie du gros ventre chez nos Tropheus, se traduit par un gonflement abdominale du sujet atteint, cela va jusqu’à écarter leurs écailles latérales (voir photos).

 
Premier symptôme :
 
 Nage d’un sujet atteint par les flagellés Hexamita intestinalis, par une nage sur place et ondulante, la queue et les nageoires généralement serrées, soit du à un stress passager à cause d’une eau avec trop de nitrites et ou nitrates, soit par stress provoqué par un mâle dominant ou tout simplement un sujet déjà atteint par la contamination de protozoaires flagellés de type Hexamita.
 
Après observations minutieuses au microscope de
l’intestin, on pourra constater l’infection et prolifération
de flagellés de type "Hexamita intestinalis".
Deuxième symptôme :
 
Refus du sujet de manger toujours en dandinant et les selles deviennent filamenteuses et blanchâtres.
 
Troisième symptôme :
 
Le poisson atteint se tient sur le fond ou en surface généralement dans un coin.
Sans précisément de gonflement abdominal et le sujet décède assez rapidement.
Il faut impérativement agir lorsque l’on découvre le premier ou deuxième symptôme, après cela devient presqu’impossible de sauver par traitement les sujets atteints, car l’infection est très contagieuse une fois que les selles d’un poisson infecté se trouvent sur le fond de l’aquarium.
Avant de commencer un quelconque traitement, il faut faire systématiquement un changement d’eau de 30 à 50 %.

Le(s) traitement(s) :

- Le Flagyl®500 est une solution à base de Metrodinazol, recommandé pour les infections par germes anaérobies sensibles, particulièrement du type bactéries.
- Le Fluvermal®500 comprimés ou solution à base de Flubendazole, recommandé pour une infection par une ou plusieurs espèces de vers tels que :
 
-         Oxyurose
-         Ascaridiose
-         Trichocéphalose
-         Ankylostomiase

Lors du premier symptôme :
 
Réduire en poudre un comprimé de Fluvermal®100 et mélangez-le à 100 grammes de nourriture maison ou mélanger aux paillettes avant la distribution. On peut également y ajouter du jus d’ail frais aux nourritures, ce dernier étant un vermifuge naturel reconnu.
 
Lors du second et ou troisième symptôme :
 
Dans ce cas, il ne faut absolument plus tarder à réagir. Du Flagyl®500 et ou du Ciproxine®500 à raison d’u comprimé pour 50 litres d’eau pendant trois jours consécutifs, à mettre le soir après extinction des lumières, car ces produits perdent leurs efficacités à la lumière. Le cinquième jour, faire un changement de 50 % d’eau. Recommencer le traitement si nécessaire.
 
La constipation.
 
Se traduit aussi, mais beaucoup plus tard, par des symptômes d’écartement des écailles. Dans ce cas, il faut essayer de faire ingurgiter une ou deux gouttes d’huile de Ricin aux individus atteints. Pour effectuer ce traitement, il est préférable d’avoir un petit aquarium (bac-hôpital) sous la main, car les poissons traités de la sorte régurgitent très souvent une partie et cette huile s’étale en surface de l’eau et est très difficile à faire disparaître.
Le Prefuran est très efficace et utile lors de la quarantaine de nouvelles acquisitions, il débarrasse les poissons de la majorité des parasites internes et externes.
Tous ces traitements seront accompagnés d’un ajout de sel, à raison d’une cuillère à soupe rase pour 10 litres d’eau (+/- 4 grammes). Cela à pour effet d’aider l’organisme à mieux assimiler les médicaments employés.
Le sel joue le rôle d’osmorégulateur pour nos poissons d’eau douce. L’osmorégulation  est le processus qui contrôle la quantité de fluides et de sels dans l’organisme qui est composé pour la plus grande majorité d’eau. Quand le poisson urine, il élimine une partie du sel présent dans son organisme et quand il boit, récupère le sel manquant. S’il n’y a pas d’ajout de sel, le poisson aura un stress supplémentaire. Le sel permet une osmorégulation lorsque les poissons ont subi un stress important : en effet le stress ayant tendance à rejeter les sels présents dans leur organisme, un dangereux déséquilibre risque de s’installer si du sel n’est pas rajouté.
Enfin, le sel est connu en tant que complément efficace dans l’éradication de nombreux parasites externes.
Le sel pourra être utilisé en aquarium d’eau douce s’il est employé seulement pour une durée brève et seulement si les doses sont adaptées aux poissons d’eau douce (0,5 à 1 gramme par litre d’eau et cela peut aller jusqu’à 3 ou 4 grammes pour les cas les plus sévères). Ne pas oublier, que le sel ne s’évapore pas et ne s’élimine que par des changements d’eau successifs. Nous préférerons le sel de Guérande à celui de cuisine, car ce dernier n’a pas d’additifs non fluorés. Le sel vendu pour l’aquariophilie marine est également à proscrire parce qu’il contient des minéraux qui peuvent s’avérer néfastes au maintient d’un équilibre normal de la chimie de l’eau douce et peut provoquer une diminution de la dureté et du pH.
 
Votre pharmacie  à Tropheus sera pourvue en permanence de :
 
-         Mercurochrome pour les blessures sur le corps.
-         Bétadine pour les blessures sur les nageoires (la Bétadine favorise la repousse de celles-ci, le mercurochrome les en empêche.
-         Flagyl®500.
-         Fluvermal®100.
-         Ciproxine®500.
-         Prefuran.
-         Sel de Guérande.
-         Sepia 30K (Homéopathie).
-         Cina 4CH  (Homéopathie).
Je conseille pour une maintenance réussie :
 
1)      Une nourriture saine à base de spiruline (avec un % le plus élevé).
2)      Des changements d’eau le plus fréquents possible mais surtout réguliers (au moins 10 à 20 % par semaine ou au minimum 30 à 40 % tous les quinze jours).
3)      Eviter de changer vos poissons d’aquarium, ainsi que le décor interne et externe à l’aquarium.
4)      Eviter tous stress inutiles à vos poissons, il leur faut en moyenne huit à dix heures de repos quotidien, ce n’est pas parce que vous êtes un couche-tard que vos poissons doivent suivre le même rythme que vous.
5)      Une armoire à pharmacie à jour.
 
Dans ces conditions de maintenance, il est beaucoup plus rare de voir apparaître ces infections intestinales qui font tant de ravage parmi nos aquariums à Tropheus.
Toutefois, cela n’empêchera pas une contamination de nos hôtes, mais la raréfie, alors par précaution, une cure préventive tous les semestres sera de rigueur …
 

En espérant avoir pu vous aider dans la compréhension du fonctionnement des Tropheus, j’espère que vous n’aurez pas à usité ces médicaments...


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