Maladresses ...
Article parut dans la Revue Française des Cichlidophiles (RFC n° 350 - juin
2015)
Quelques explications/constatations pour s'éviter certaines maladresses avec le genre Tropheus :
Bévues à ne pas commettre et dont le schéma final est couru (connu ) d’avance.
Leurs besoins pour une maintenance appropriée ainsi que leurs comportements devraient être connus, des aquariophiles qui voudraient débuter avec ce genre très particulier, avant toutes choses.
· Un des principaux impair à ne pas commettre est la co-habitation entre :
- Deux ou plusieurs variétés géographiques plus ou moins analogues ou semblables de par leurs couleurs ou patrons.
- Deux ou plusieurs espèces qui ne soient compatibles entre elles, par un caractère dominant, comme des T. brichardi avec n’importe quelle autre espèce du genre ( même si dans le lac certaines espèces vivent en sympatrie, un aquarium, aussi grand soit-il reste ce qu’il est, un bocal en comparaison des habitats de nos poissons dans le lac ).
- Deux ou plusieurs espèces de T. sp. black ou T. sp. red.
- Deux ou plusieurs variétés de T. duboisi entre elles.
- Des T. duboisi de n’importe quelle variété géographique avec des Tr. sp. black ou des Tr. sp. Ikola.
- Deux ou plusieurs variétés géographiques de T. moorii.
- Deux ou plusieurs variétés géographiques de T. brichardi.
J'en suis arrivé à conseiller une maintenance en bac spécifique avec une seule espèce/variété géographique par aquarium.
Sous peine de métissages, nous ne pouvons pas à proprement parler d’hybrides dans ce cas précis puisqu’il s’agit ici du même genre.
Il ne faut en aucun cas, en aquarium, mettre en présence des T. brichardi avec une autre espèce du genre, quelle qu’elle soit, sous peine de voir les seconds devenir les "souffre-douleurs" des premiers et se faire exterminer les uns après les autres par ces premiers.
Sur certains biotopes du lac, on retrouve des T. brichardi vivants en sympatrie avec d’autres espèces comme aux îles karilani avec des T. duboisi, aux îles Kavala avec des T. sp. Kongole (ex T. polli), etc. mais ils ne vivent pas à la même profondeur.
Pour rappel.
les adultes de l’espèce de :
- Tropheus annectens : entre 8 – 10 m.
- Tropheus duboisi : entre 3 – 15 m.
- Tropheus brichardi : entre 3 – 5 m.
- Tropheus moorii : entre 1 – 3 m.
Les alevins sont relâchés en surface sur un territoire, soit de gros galets, soit de fin gravier et jamais très éloigné du territoire ou vit la femelle.
Tous les essais de co-maintenance de T. brichardi avec une autre variété ou espèce, personnels ou qui m’ont été rapportées par des éleveurs, se sont toutes soldées immanquablement par des échecs cuisants se traduisant inévitablement par la mort des autres variétés géographiques ou espèces du genre.
Les Tropheus n’ont pas les mêmes agissements selon qu’ils soient sauvages, en milieux naturels et les mêmes espèces de la deuxième génération maintenus en aquariums ( F1, F2, etc.).
Les individus d’un groupe hiérarchisé réagissent différemment selon qu’ils sont :
- Un groupe de "sauvages" formants une population en liberté dans le lac.
- Des individus "sauvages" formants un groupe et vivants en captivité.
- Les descendants ( F1, F2, F3, etc. ) de sauvages vivants en captivité.
Dans la nature, les T. brichardi faisant partie d’un groupe hiérarchisé sur un rocher ou sur une bande de rochers, ne seront pas pourchassés par les membres de ce même groupe. Par contre si un jeune mâle ne faisant pas partie de ce groupe essaye de s’intégrer à celui-ci, il sera immédiatement et irrémédiablement chassé par le dominant, qui est toujours du sexe masculin, régnant sur ce rocher. Une femelle sub-adulte ou gravide aura nettement plus de chance de se faire accepter par la colonie.
En milieux naturels, les femelles Tropheus, quelle qu’en soit l’espèce ou variété géographique, libèrent leurs alevins dans des endroits rocailleux et à faible profondeur et retournent directement vers leur territoire constitué de plus grosses roches empilées, sans plus se préoccuper de leur progéniture.
En aquarium, les femelles en fin d’incubation, lâchent leurs progénitures aux abords des interstices formés par les roches amoncelées, généralement près du fond, sauf s’il y a un agencement prévu à cet effet, du type " bac hollandais " en hauteur. Elles s’occuperont encore des alevins pendant plusieurs jours, voire même plusieurs semaines selon l’espèce.
L’aquarium de type " hollandais " donne l’illusion de certains biotopes naturels, cela semble faciliter la ponte ainsi que le lâché des alevins par les femelles sauvages, mais n’a aucun impact ou effet probant avec des F1 et plus.
Dans ces aquariums " hollandais " typiquement aménagés, une espèce de platte-forme est collée sur la partie externe supérieure sur l’une ou même les deux extrémités du bac. Ces prolongements sont généralement recouverts de sable et de petites pierres et ou galets, les femelles y lâchent leurs alevins et les reprennent encore pendant quelques jours tout en restant à proximité de ceux-ci ou carrément sur ceux-ci si l'espace aménagé sont suffisament spacieux. Les alevins peuvent s’y promener en toutes tranquillités et sans danger, tant qu’il y a surveillance de la femelle.
Le Tropheus duboisi est l’espèce qui s’occupe le plus longtemps de leurs alevins, jusqu’à six semaines après le premier lâché, tandis que les autres espèces, cela varie entre deux jours à deux semaines.
Les T. brichardi chassent vers le bas les individus de l’autre espèce. Par contre en aquarium c’est l’inverse qui se passe, il chasse vers le haut, tous autres individus de son espèce ou non, avec qui il n’a aucune affinité ou ne faisant pas partie de son groupe.
Lorsque ces espèces ( T. polli, duboisi, etc. ) vivent seul ( une seule espèce par aire de répartition ) sur des roches qui peuvent mesurer parfois plusieurs mètres de hauteur, ceux-ci vivent sur la quasi-totalité de ces rochers, aussi bien près de la surface parce que la nourriture y est plus abondante à cause de la luminosité ( algues ), le bas étant généralement occupé par des femelles matures ou en incubations, qui à la moindre alerte foncent vers les interstices crée par la superposition des galets et ou roches, ainsi que des sub-adultes mâles ou femelles sans aucune distinction, les mâles dominants paradent sur la totalité de leur territoire. On n’y rencontre que très rarement ou pas du tout, des Tropheus de taille inférieure à six centimètres
En aquarium, le dominant peut être une femelle, ce qui ne se passe jamais dans le lac.
Pour des individus sauvages vivants en captivité, ils essayent de se comportés de la même manière, mais comme un aquarium est un récipient toujours trop petit, des prises de becs sont fréquentes ainsi que le dépouillement d’écailles. Les individus ainsi pourchassés sans répit n’ont aucune alternative, mis à part de se réfugier en surface. Une fois le signal donné par le dominant, ce sont tous les membres du groupe qui vont s’acharner sur lui (elle). Dans la nature, une chose pareille n’arrive pas, car l’instinct de survie de l’individu, cherchant à s’intégrer dans un groupe, fait qu’il cherchera un nouveau groupe ou un nouveau territoire pour s’y établir en compagnie d’autres exilés, une chose qui est totalement inconcevable en aquarium.
Pour ce qui est de la descendance directe ou indirecte ( F1, F2, F3, etc. ) de sauvage, cela est différent.
On ne s’explique pas pourquoi les mœurs y sont adoucies, est-ce une adaptation très rapide aux exigences dues à une maintenance en milieu restreint ? Cela doit être du à leurs instincts de survie qui prévaut sur la territorialité ?
Lors d’une discussion avec Mireille Schreyen, fille du regretté J.-P. Brichard, exportateur installé au Burundi depuis le début des années 70, elle me racontait qu’elle avait constaté à certains endroits précis du lac, là où des ruisseaux ou de petites rivières se déversaient dans le lac et ou il y avait des aires ( habitats/biotopes ) à Tropheus, ceux-ci étaient toujours de couleur ou de patron légèrement différent de part et d’autre de ces petits confluents et pourtant, ces Tropheus sont considérés comme faisant partie de la même espèce/variété géographique … Une mixtion entre deux variétés, dont l’une à sans doute laisser la place à une souche plus résistante d’ou la réflexion qui me paraît plausible : "Un métissage doit être à l’origine de l’une des deux souches".
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’à l’endroit précis ou se rejettent ces ruisseaux ou ces rivières, la température de l’eau du lac diminue d'un à deux degrés, ce qui pourrait faire office de barrière naturelle et qui empêcherait les deux souches présentes en ces endroits de se mélanger.
Ces deux prises de vue sont prisent en surface. d'un côté et de l'autre des rochers au " Chapeau Melon ".
D’après certains auteurs, les plages de sables ou de petits galets auraient les mêmes conséquences et seraient des barrières écologiques infranchissables pour les Tropheus, car ceux-ci ne sont pas des poissons de pleine eau et de ce fait n’oseraient ou serraient incapables de franchir les distances que peuvent séparer les différents habitats rocheux.
Ces poissons pourtant changent d’endroits, pouvant parfois être distants de plusieurs centaines de mètres. Lorsque les alevins devenus des individus sub-adultes et cherchant un territoire, ils quittent les faibles profondeurs, ou ils ont vécu quelques temps pour de nouveaux espaces et se cherchent un territoire parmi un cheptel déjà établi et qui les admettraient en son sein, ces poissons essayent de se faire accepter par le dominant du rocher, mais généralement ils se font chasser du rocher. Ces sub-adultes, par instinct de survie, vont rechercher une autre aire de roches pour se créer un nouveau territoire et pour cela ils doivent traverser des plages de sable ou de gravier parfois distantes de plusieurs dizaines/centaines de mètres.
Grandes roches. Roches et sable.
J’ai pu constater, sur des groupes de Tropheus species black Rutunga ( Brabant ) et dont le territoire s’étend sur cinq à six kilomètres compris entre Magara et Kabezi, les différents patrons et colorations que peuvent avoir cette variété géographique.
Les différences que peuvent avoir certains individus parmi ces colonies peuvent faire croire qu’ils n’appartiennent pas à la même variété tellement ils apparaissent différents. La prononciation ou l’intensité de leurs triangles / bandes est soit très apparente avec des couleurs très prononcées ou presque inexistantes. Ceci est également constaté sur l’ensemble des autres espèces de Tropheus.
Cela pourrait expliquer, tout au moins en partie, le crescendo de couleurs de toutes les espèces du genre.
On trouve les T. species à queue noire uniquement dans la partie nordique du lac.
Le lac semble avoir été à l’origine composé de quatre bassins.
1 ) - le bassin d’Usumbura.
De forme plus ou moins rectangulaire, il était bordé au Nord par la plaine et le delta de la rivière Ruzisi, au Sud par la presqu’île de l’Ubwari et son prolongement sous-lacustre dont le versant est très escarpé. En imaginant une coupe transversale, il forme un « U » dont les rives abruptes sont constituées quasi partout par les bords même du fossé tectonique (graben).
Ce bassin se prolonge naturellement en sa partie la plus septentrionale (au nord) par la plaine de la Ruzizi jusque dans sa partie méridionale d’un côté sur la côte de la R.D.D. Congo jusqu’au Cape de Bwana N’denge ou Cape Bwana Denge ( Moni ) entre les îles Kavalla et la rivière Lukuga au nord de Kalemie et de l’autre côté, sur la côte Tanzanienne, au Cape de Kungwe ( Bulu point ).
2 ) - le bassin de Kigoma avait pour frontière, au Nord, par le prolongement sous-lacustre de l’Ubwari et, au sud, par une crête transversale elle-même formée depuis les abords du cape de Kungwe jusqu’au cape Bwana-N’denge.
3 ) - le bassin de Kalemie (Albertville) délimité par Moba au cape de Kibweza au sud.
4 ) - le bassin de Zongwe qui est également en forme de « U ».
Le T. species black ne se trouve curieusement que dans cette partie, qui se limite uniquement à l’ancien bassin d’Usumbura.
Il occupe des aires allant de Caramba sur la côte de la R.D.D. Congo jusqu’à Bulu Point en Tanzanie.
Nous retrouvons dans la partie méridionale de cet ancien bassin, sur la côte de la R.D.D. Congo, tout en remontant vers le nord, au Burundi, et en redescendant vers la Tanzanie :
- le T. de Caramba ou Cheery Cheek ( taches rouges ).
- le T. de Banza. ( bande jaune ).
- le T. de Kiriza ou kaiser II ( bande jaune ).
- le T. de Lueba ( tâches jaunâtres ).
- le T. de Mboko ou Lemon stripe ( bande jaune ).
- le T. de Kifumbwe ( bande jaune ).
- le T. de Bemba ( bande rouge ).
- le T. de Kalundu ( bande jaune ).
- le T. de Uvira ( bande jaune ).
- le T. de Kadjoka ( barres jaune et ou rouge ).
- le T. de Minago ( moitié arrière du corps noir et l’autre moitié brune ).
- le T. de Rutunga ou Brabant ( bande mi-jaune, mi-rouge ).
- le T. de Bulu Point ou Kirschfleck ( taches rouges ).
Si l’on ne trouve pas de Tropheus à certains endroits de cet ancien bassin, c’est uniquement parce qu’il n’y a aucun biotope rocheux capable de les héberger et par la même occasion de leur fournir leurs besoins alimentaires.
Il y a eu pendant des milliers d’années, une évolution constante de ce bassin par des secousses sismiques et dont les contours se sont éloignés. Si nous comparons le premier Tropheus de la liste ci-dessus, celui de Caramba avec le dernier, celui de Bulu Point, il y a une continuation logique, tous deux ont des tâches rouges.
La barrière écologique s’enfonçant dans le lac, les habitats rocheux se sont éloignés, mais à l’origine, ils devaient être beaucoup plus proches les uns des autres et de ce fait être moins riche en variétés, si nous comparons le comportement qu’ils ont en aquarium aussi grand soit-il, des métissages ont du se produire pour nous donner autant de variétés différentes.
Au lieu-dit " Chapeau melon " ( au km 40,3 ) , au Burundi, qui est une aire de la variété géographique Rutunga (Brabant), les petits rochers sont entourés de plages de sable et ou de graviers.
Le lieu-dit "Chapeau Melon". Vue sous-lacustre du lieu-dit "Chapeau Melon".
Si nous prenons en considération les us et coutumes connus de nos Tropheus, une hiérarchie s’établi sur le territoire d’où en ressort un dominant, toujours un mâle dans la nature, mais en aquarium cela peut être une femelle à tous les niveaux de cette hiérarchie, puis une ou un sous-dominant et ainsi de suite, si un quelconque individu du groupe est rejeté ( en aquarium ) et que nous aquariophiles n’intervenions pas immédiatement par l’ajout de tuyaux en PVC en surface, à l’endroit ou se tiennent les proscrits ou une modification du décor, ils seront irrémédiablement martyrisés et tués par leurs congénères.
Dans le lac, ils réagissent de la même manière en ce qui concerne l’agressivité territoriale, le mâle dominant, d’un endroit va chasser un individu qui va fatalement, par instinct de survie ainsi que pour se réfugier, essayer de conquérir un autre territoire ou essayer de se faire accepter sur un autre territoire déjà occupé.
L’individu chassé va fatalement traverser des plages de sables ou de graviers lors de son échappatoire, même s’il ne paraît pas s’y plaire, ce ne sont absolument pas des obstacles insurmontables pour lui.
Leurs habitats rocheux sont parfois distants de quelques mètres et l’espèce paraît souvent être différente d’un endroit très peu distant d’un autre, par les différentes prononciations de couleurs ou même du patron, de celle pourtant toute proche.
Il est impensable, voire impossible, qu’un Tropheus sub-adulte ayant passé plusieurs mois hors de ce territoire qu’il convoite, et en âge de se reproduire, ne soit rejeté par le mâle dominant et ses subordonnés et inféodé à ce rocher de l’endroit
Par instinct de survie, un mâle sub-adulte qui ne peut accéder à un rocher ou à ses environs immédiats, va immanquablement se diriger vers un autre endroit susceptible de pouvoir l’héberger et ou il pourra se nourrir et se reproduire.
Pour une femelle sub-adulte, cela paraît moins difficile de se faire accepter par un cheptel déjà établi, à partir du moment ou elle est gravide.
J'ai pu lire sur certains sites, (je vais, sans nulle doute, m’attirer les foudres du" Gugusse" qui téléphone deux heures pour essayer de se disculper et vous rendre responsable de son incompétence…) des réponses données par un vendeur à des questions posées par un néophyte qui m'ont abasourdi parce qu’elles émanaient d’un vendeur soi-disant spécialisé en cichlides, tout du moins qui se vante d'être un connaisseur et éleveur …
Si, en plus des nombreux aquariophiles incultes qui sévissent sur le Web, les vendeurs s’y mettent aussi … à qui faut-il encore faire confiance ? C’est vraiment déplorable pour nous les véritables aquariophiles ...
Les questions posées étaient : - "J’ ai trouve un alevin de Troheus dans mon grand bac alors qu'il y avait pas de femelle en incubation c'est bizarre. Je pense que c'est un moorii vu qu'il est rayé mais les "Bulu Point" sont noir quand ils sont juvéniles? Non ?"
La réponse du vendeur :
- "Oui …"
C’est dément ces personnes qui voudraient qu’on les prennent pour des personnes compétentes et qui ne sont en réalité que d’illustres incompétents, mais plutôt bons vendeurs.
Si cet individu avait, ne fusse qu’une seule fois, eu une reproduction de Tropheus, il aurait été en mesure de répondre correctement à cette question.
Tous les alevins de Tropheus, à la naissance sont rayés de bandes, claires et foncées, de couleur grises à brunes sauf à l’exception des alevins de Tr. duboisi qui eux ont tous le patron noir avec points blancs/bleutés.
Question : - « …à quel âge les Tropheus lupota commencent a établir une hiérarchie entre eux ? »
Réponse de la même personne :
- "Tes poissons sont encore très jeunes et pratiquent une certaine intimidation entre eux, mais la lutte à proprement dite pour leur position dans la hiérarchie commencera lorsque tes poissons commencerons à s'intéresser à la reproduction (vers 5 à 6 cm). Le transfert de ton groupe de Tropheus dans le Bac de 650 litres ne posera pas de problèmes, ceux-ci étant extrêmement jeunes et n'étant donc pas virulents entre eux."
- Une fois encore, si cette personne, avait pu observer, dès le premier jour de nage libre, le comportement des alevins issus d’une même incubation de Tropheus, il aurait été à même de savoir que la hiérarchie dans un groupe, si petit soit-il, s’établi dès le premier jour de nage libre des membres du groupe, non pas vers l’âge de cinq ou six mois, au moment où les mâles sub-adultes commencent à se faire une place de dominant et penser à leurs reproductions.
Dans un groupe d’alevins issus d’une seule et même ponte, mais élevés artificiellement (en bouteille), cette hiérarchisation est succinctement plus tardive et n’est visible, par l’aquariophile, que vers l’âge de quelques jours (une dizaine au maximum) après la résorption du sac vitellin.
Il est plus que certain que beaucoup de "Es spécialistes" ou plutôt ceux qui se considèrent comme tels, ne font que répéter bêtement ce qu’ils ont pu entendre ou lire de ci et là, et qui se permettent parfois d’y ajouter leurs petits grains de sel aux inepties colportées déjà très largement suffisantes et qui traînent un peu partout.
Si ces mêmes personnes devaient faire état de leurs propres expériences, non seulement, les néophytes, mais également les aquariophiles aguerris, seraient en mesure de juger les non-fondements de certaines de leurs affirmations, parfois grotesques, à la limite loufoques et même saugrenues.
C’est d’ailleurs l’une des raisons du pourquoi de la remise en ligne de ce site