Texte à méditer : Les cons de l'an passé se sont nettement améliorés ... Si, si ... Ils ont acquis un an d'expérience supplémentaire ...
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Usage d’antibiotiques humains pour nos animaux domestiques et ou de compagnie. Beaucoup d’opposants à l'usage d'antibiotiques humains pour les animaux domestiques, vous diront, non sans raison, que de futurs résistances des bactéries aux antibiotiques, puisque déjà observées et démontrées, sont fortement à craindre dans un futur proche. Rien qu’en Europe, on dénombre 100.000 substances chimiques en circulation dans nos eaux usagées, dont plus de 3.000 substances actives homologuées sont des médicaments… Pour éviter la résistance des bactéries, il faudrait mieux traiter nos eaux usagées. Les possesseurs d'animaux de compagnie et notamment nous les aquariophiles ne prenons pas conscience des réels problèmes que suscitent nos hobbys. De plus, certains abusent d'antibiotiques, sans réellement savoir de quelle pathologie sont atteints leurs animaux. Un simple stress qui se traduit, pour eux, par une apparition de selles blanchâtres filamenteux pour qu'ils emploient systématiquement et sans plus approfondir, pour avoir un diagnostic plus précis, mettent tout de suite des produits pharmaceutiques tels que Nifurpirinol, Tétracycline HCL (Chlortétracycline HCL) et autres antibiotiques. Et lorsqu’ils estiment que le produit ne fonctionne pas, ils changent partiellement l’eau sans aucun traitement au préalable, qui immanquablement se retrouve dans les égouts dans les eaux usées et ajoutent d'autres produits, qui à leurs tours, finiront dans les eaux usées. Un autre article : http://www.ecotoxicologie.fr/medicaments.php Tous en reviennent à dire qu’il faut mieux traiter les eaux usagées pour éliminer les substances chimiques que l’on y trouve. Ce n’est pas, apparemment, tant le fait de soigner avec des substances chimiques telles que les antibiotiques qui font que la résistance des bactéries augmente, mais le fait qu’elles sont en contact quasi permanent avec des substances chimiques amoindries. Si on parvient à éliminer avant rejet (urine, défécation) dans les cours d’eau, en filtrant sur charbon actif et membranes très fines (genre fabrication d’eau osmosée), l’usage raisonnable de ces antibiotiques ne devrait plus être un aussi grand problème.
En lien, un article sur ce qu'on nous fait ingurgiter à longueur d'année ... L’eau en bouteille contient plus de 24 000 produits chimiques, y compris des perturbateurs endocriniens ( Alain Provist )La demande généralisée des consommateurs de produits en plastique exempts de bisphénol-A (BPA), substance chimique contenant des perturbateurs endocriniens, a conduit à des changements positifs et importants dans la fabrication des récipients alimentaires, boissons et eaux. Mais une nouvelle étude d’Allemagne a constaté que des milliers d’autres produits chimiques potentiellement nocifs continuent d’être libérés par les produits en plastique dans les aliments et les boissons, y compris les substances cqui perturbent le système hotmonal connues sous le nom de di(2-ethylhexyl) fumarate ou DEHF, qui n’est pas du tout réglementé. Martin Wagner et son collègue, Jorg Oehlmann, de l’Université Goethe de Francfort, en collaboration avec une équipe de chercheurs de l’Institut Fédéral Allemand d’Hydrologie, ont appris cela après des essais sur 18 eaux en bouteille à la recherche de la présence de perturbateurs endocriniens. En utilisant un ensemble de pointe d’analyse biologique et de spectrométrie de masse à haute résolution, l’équipe a identifié 24 520 produits chimiques présents dans l’eau testée. Mais une préoccupation majeure, et le motif sous-jacent des résultats de l’étude, était le DEHF, un produit chimique utilisé pour rendre les bouteilles en plastique plus souples. Selon les rapports, le DEPH a été clairement identifié dans l’eau testée comme le coupable le plus constant et évident qui provoque une activité anti-oestrogénique. Malgré les traces de plus de 24 000 autres produits chimiques potentiellement dommageables, le DEHF se distingue comme étant le seul EDC capable de provoquer cette action observée particulière, une observation très inquiétante. Le résumé publié de l’étude démontre que 13 des 18 échantillons d’eau embouteillée testés ont présenté une activité anti-oestrogénique « significative », tandis que 16 des 18 échantillons inhibent les récepteurs androgènes du corps d’un exorbitant 90%. De plus, les 24 520 autres traces chimiques, en plus du DEHF, ont également été identifiées comme présentant une activité antagoniste, ce qui signifie que, elles aussi sont préjudiciables au système hormonal de l’organisme. Plusieurs milliers de produits chimiques perturbateurs endocriniens utilisés dans la production de plastique sont prouvés dangereuxMais le DEHF n’est apparemment pas le seul à provoquer des dommages importants au système endocrinien, car l’équipe n’a pu identifier cette substance chimique comme étant spécifiquement anti-androgène. Ce que cela suggère est qu’il y a un autre produit chimique, ou une combinaison chimique qui émane dans l’eau en bouteille et qui interfère avec les systèmes de signalisation chimique de l’organisme, qui sont, bien sûr, responsables de la production et utilisation d’hormones dans le corps.
Ainsi, alors que ces conclusions spécifiques concernant le DEHF sont révolutionnaires, la conclusion générale à tirer de cette recherche est que beaucoup plus d’études sont nécessaires pour déterminer les types de produits chimiques qui sont lessivés à partir du plastique dans notre nourriture et notre eau, sans parler des quantités de ces produits dans ce que nous absorbons. Et comme l’US Environmental Protection Agency (EPA) (Agence de protection de l’environnement), laFood and Drug Administration (FDA) (Administration des Aliments et Médicaments), ainsi que le reste des agences gouvernementales en trois lettres ne vont sûrement jamais se mettre à conduire cette importante recherche, la science indépendante devra simplement s’en charger.
Vous pouvez lire le résumé de l’étude complète ici: En attendant, les consommateurs conscients peuvent éviter les emballages plastique à chaque fois que possible et utiliser simplement à la place des récipients en verre ou en acier inox pour éviter ces risques inconnus. Sources: Réactions à cet article
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