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Usage d’antibiotiques humains pour nos animaux domestiques et ou de compagnie.

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Beaucoup d’opposants à l'usage d'antibiotiques humains pour les animaux domestiques, vous diront, non sans raison, que de futurs résistances des bactéries aux antibiotiques, puisque déjà observées et démontrées, sont fortement à craindre dans un futur proche.

Plusieurs réflexions s’imposent dès lors :

Il y a soit, les animaux qui finiront dans nos assiettes ou soit,  ceux qui comme, nos chiens, chats, poissons exotiques de nos aquariums, etc. qui ne finiront pas dans nos estomacs.
Eviter d'employer les antibiotiques sans connaitre avec certitude, la pathologie réelle dont sont atteint nos animaux.
Le problème se situera, au final, dans le rejet des eaux usées, pour nous aquariophiles, contenant les restes d’antibiotiques humains, urines, excréments via les réseaux d'égoutages.
Les traitements des eaux usées ne semblent pas suffisamment efficaces et n'éliminent pas " totalement " les produits chimiques en tous genres. 

Rien qu’en Europe, on dénombre 100.000 substances chimiques en circulation dans nos eaux usagées, dont plus de 3.000 substances actives homologuées sont des médicaments…

http://www.pills-project.eu/content/136/documents/110317_PillsBrochure-fr.pdf

Pour éviter la résistance des bactéries, il faudrait mieux traiter nos eaux usagées. Les possesseurs d'animaux de compagnie et notamment nous les aquariophiles ne prenons pas conscience des réels problèmes que suscitent nos hobbys. De plus, certains abusent d'antibiotiques, sans réellement savoir de quelle pathologie sont atteints leurs animaux. Un simple stress qui se traduit, pour eux, par une apparition de selles blanchâtres filamenteux pour qu'ils emploient systématiquement et sans plus approfondir, pour avoir un diagnostic plus précis, mettent tout de suite des produits pharmaceutiques tels que Nifurpirinol, Tétracycline HCL (Chlortétracycline HCL) et autres antibiotiques. Et lorsqu’ils estiment que le produit ne fonctionne pas, ils changent partiellement l’eau sans aucun traitement au préalable, qui immanquablement se retrouve dans les égouts dans les eaux usées et ajoutent d'autres produits, qui à leurs tours, finiront dans les eaux usées.        

extrait de : http://mrstrange49.over-blog.com/2014/08/les-residus-de-medicaments-dans-les-eaux-usees-l-urine-ou-la-defecation-presentent-ils-un-risque-pour-la-sante-publique.html

Les Ã©levages industriels piscicoles posent un problème particulier parce que les médicaments sont directement émis dans les eaux douces et les eaux marines. Les manipulations de poissons dans les élevages provoquent des stress importants à l’origine de la baisse d’efficacité de leur système immunitaire avec des risques de colonisation bactérienne et d’infection. De plus, les conditions d’hygiène incluant une forte densité de poissons, les difficultés d’isolement des animaux malades et l’absence de barrière sanitaire augmentent le risque de propagation des infections d’où l’usage des antibiotiques à titre préventif. Ces antibiotiques sont administrés le plus souvent mélangés à l’alimentation. Les plus utilisés sont les tétracyclines. Cependant, une part considérable des aliments n’est pas consommée par les poissons et ces aliments sont ainsi rejetés dans l’environnement. De plus, absorbés, ces antibiotiques peuvent traverser le système digestif des poissons et être éliminés en grande partie inchangés ou sous forme de métabolites toxiques. Environ 70 à 80 % des antibactériens administrés sont rejetés dans l’environnement où ils peuvent atteindre des concentrations parfois importantes dans les écosystèmes à proximité des fermes piscicoles. Les concentrations de résidus d’antibiotiques peuvent ainsi atteindre des valeurs variant du ng au µg/L. Ainsi qu’une étude portant sur 13 cas d’élevage intensif de poissons aux États-Unis, Thurman et al. ont mesuré des teneurs de 0,17 à 10 µg/L d’Oxytétracycline, de 0,10 à > 15 µg/L de Sulfadiméthoxine et de 0,10 à 0,61 µg/L pour la tétracycline. Une partie importante de ces résidus se retrouve aussi dans les sédiments où ils peuvent se concentrer [36], mais ils peuvent aussi être transportés sur de longues distances et être ingérés par des poissons sauvages ou des coquillages qui les concentrent. Un autre problème est celui de l’appauvrissement de la diversité de la flore microbienne et du plancton, amplifiée par l’eutrophisation provoquée produite dans l’environnement de ces fermes par les gros apports en nutriments (C, N, P) générés par l’alimentation non ingérée et les déjections des poissons 

Un autre article : http://www.ecotoxicologie.fr/medicaments.php

 Tous en reviennent à dire qu’il faut mieux traiter les eaux usagées pour éliminer les substances chimiques que l’on y trouve. Ce n’est pas, apparemment, tant le fait de soigner avec des substances chimiques telles que les antibiotiques qui font que la résistance des bactéries augmente, mais le fait qu’elles sont en contact quasi permanent avec des substances chimiques amoindries. Si on parvient à éliminer avant rejet (urine, défécation) dans les cours d’eau, en filtrant sur charbon actif et membranes très fines (genre fabrication d’eau osmosée), l’usage raisonnable de ces antibiotiques ne devrait plus être un aussi grand problème.  

Nous avons encore beaucoup de perfectionnements à faire dans le domaine aquariophilie, mais avant cela, il faut que nous prenions réellement conscience de tels problèmes engendrés par nos hobby animaliers et emplois de produits pharmaceutiques de tous genres.

 

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En lien, un article sur ce qu'on nous fait ingurgiter à longueur d'année ...
 

L’eau en bouteille contient plus de 24 000 produits chimiques, y compris des perturbateurs endocriniens ( Alain Provist )

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http://www.vivons-mieux.com/leau-en-bouteille-contient-plus-de-24-000-produits-chimiques-y-compris-des-perturbateurs-endocriniens/

 

La demande généralisée des consommateurs de produits en plastique exempts de bisphénol-A (BPA), substance chimique contenant des perturbateurs endocriniens, a conduit à des changements positifs et importants dans la fabrication des récipients alimentaires, boissons et eaux. Mais une nouvelle étude d’Allemagne a constaté que des milliers d’autres produits chimiques potentiellement nocifs continuent d’être libérés par les produits en plastique dans les aliments et les boissons, y compris les substances cqui perturbent le système hotmonal connues sous le nom de di(2-ethylhexyl) fumarate ou DEHF, qui n’est pas du tout réglementé.

Martin Wagner et son collègue, Jorg Oehlmann, de l’Université Goethe de Francfort, en collaboration avec une équipe de chercheurs de l’Institut Fédéral Allemand d’Hydrologie, ont appris cela après des essais sur 18 eaux en bouteille à la recherche de la présence de perturbateurs endocriniens. En utilisant un ensemble de pointe d’analyse biologique et de spectrométrie de masse à haute résolution, l’équipe a identifié 24 520 produits chimiques présents dans l’eau testée.

Mais une préoccupation majeure, et le motif sous-jacent des résultats de l’étude, était le DEHF, un produit chimique utilisé pour rendre les bouteilles en plastique plus souples. Selon les rapports, le DEPH a été clairement identifié dans l’eau testée comme le coupable le plus constant et évident qui provoque une activité anti-oestrogénique. Malgré les traces de plus de 24 000 autres produits chimiques potentiellement dommageables, le DEHF se distingue comme étant le seul EDC capable de provoquer cette action observée particulière, une observation très inquiétante.

Le résumé publié de l’étude démontre que 13 des 18 échantillons d’eau embouteillée testés ont présenté une activité anti-oestrogénique « significative Â», tandis que 16 des 18 échantillons inhibent les récepteurs androgènes du corps d’un exorbitant 90%. De plus, les 24 520 autres traces chimiques, en plus du DEHF, ont également été identifiées comme présentant une activité antagoniste, ce qui signifie que, elles aussi sont préjudiciables au système hormonal de l’organisme.

Plusieurs milliers de produits chimiques perturbateurs endocriniens utilisés dans la production de plastique sont prouvés dangereux

Mais le DEHF n’est apparemment pas le seul à provoquer des dommages importants au système endocrinien,  car l’équipe n’a pu identifier cette substance chimique comme étant spécifiquement anti-androgène. Ce que cela suggère est qu’il y a un autre produit chimique, ou une combinaison chimique qui émane dans l’eau en bouteille et qui interfère avec les systèmes de signalisation chimique de l’organisme, qui sont, bien sûr, responsables de la production et utilisation d’hormones dans le corps.

« NOUS AVONS CONFIRMÉ L’IDENTITÉ ET L’ACTION BIOLOGIQUE DU DEHF ET DES ISOMÈRES SUPPLÉMENTAIRES DE DIOCTYLE FUMARATE ET DE MALÉATE EN UTILISANT DES NORMES AUTHENTIQUES, Â» RAPPORTENT LES CHERCHEURS. « PUISQUE LE DEHF EST ANTI-OESTROGÉNIQUE MAIS PAS ANTI-ANDROGÉNIQUE, NOUS POUVONS CONCLURE QUE DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS SUPPLÉMENTAIRES ENCORE NON IDENTIFIÉS DOIVENT CONTRIBUER À L’EFFET ANTAGONISTE DE L’EAU EN BOUTEILLE. Â»

Ainsi, alors que ces conclusions spécifiques concernant le DEHF sont révolutionnaires, la conclusion générale à tirer de cette recherche est que beaucoup plus d’études sont nécessaires pour déterminer les types de produits chimiques qui sont lessivés à partir du plastique dans notre nourriture et notre eau, sans parler des quantités de ces produits dans ce que nous absorbons. Et comme l’US Environmental Protection Agency (EPA) (Agence de protection de l’environnement), laFood and Drug Administration (FDA) (Administration des Aliments et Médicaments), ainsi que le reste des agences gouvernementales en trois lettres ne vont sûrement jamais se mettre à conduire cette importante recherche, la science indépendante devra simplement s’en charger.

« CE TRAVAIL EST UN ‘TOUR DE FORCE’ POUR L’IDENTFICATION DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS DANS LES MATÉRIAUX D’EMBALLAGE Â», EXPLIQUE BRUCE BLUMBERG DE L’UNIVERSITÉ DE CALIFORNIE, IRVINE, COMME L’A CITÉ LA REVUE CHEMISTRY WORLD. CE TYPE D’ANALYSE, AJOUTE-T-IL, « SERA TRÈS IMPORTANT À L’AVENIR POUR QUE NOUS COMPRENIONS CE QUE SONT LES PRODUITS CHIMIQUES AUXQUELS NOUS SOMMES EXPOSÉS EN PERMANENCE ET LESQUELS PRÉSENTENT DES RISQUES D’ÊTRE DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS. Â»

Vous pouvez lire le résumé de l’étude complète ici:
http://www.plosone.org

En attendant, les consommateurs conscients peuvent éviter les emballages plastique à chaque fois que possible et utiliser simplement à la place des récipients en verre ou en acier inox pour éviter ces risques inconnus.

Sources:
www.naturalnews.com
www.plosone.org
www.rsc.org
www.medicalnewstoday.com


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