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Parc de la Rusizi ( Ouest du Burundi)

Les Hippopotames menacés de disparition ( 14/09/2016)
 

Les activités agricoles et les constructions en cours près du parc national de la rivière Rusizi réduisent l’espace de pâturage des hippopotames.

Selon Jean Claude Ndayishimiye, le conservateur du parc, la cohabitation entre les populations riveraines et les herbivores est devenue problématique.

"Les hippopotames consomment entre 40 et 50 kilos d’herbe par jour. Les cultures qui s’étendent jusqu'au ras des rives font disparaître les sous bois et détruisent l’herbe.

Actuellement, certains de ces animaux s'éloignent de plus d’un kilomètre de leur habitat naturel à la recherche d’herbe et ils ne reviennent pas", explique-t-il.

Un reporter de SOS Média Burundi s’est rendu sur place pour constater la situation.

Un fermier qui cultive des légumes reconnaît que les exploitations ne respectent pas les normes.

Il explique : "Depuis que je suis né, mes parents et grands parents ont toujours cultivé cette terre près de la Rusizi. La rivière a continué à s’agrandir s’approchant de nos champs.

L’espace protégé a varié", fait-il remarquer.

PRÈS DE 20 PERSONNES TUÉES EN UN AN

Jean-Claude Ndayishimiye explique que les animaux en manque de nourriture, deviennent féroces. Ils errent, détruisent les cultures et s’attaquent aux gens qu’ils rencontrent.

Le conservateur indique que lorsque les hippopotames se sentent agressés, ils se défendent en attaquant.

"Depuis le mois de septembre dernier, ils ont fait près de 20 victimes dont une majorité de fermiers.

Toutes ces personnes ont été tuées par des hippopotames en dehors de leur habitat naturel", s’inquiète-t-il.

M. Ndayishimiye dénombre au moins 5 hippopotames abattus durant la même période.

UNE RÉGLEMENTATION VIOLÉE

Selon le conservateur, le code de l’environnement et le décret présidentiel de 2011 fixent les limites des aires protégées. Mais ces textes ne sont pas respectés.

"Aucune activité agricole ou de construction n’est autorisée à moins de 100 mètres de la rivière.

Pourtant, tous ces champs que vous voyez appartiennent à des personnalités influentes qui ne coopèrent pas.

Nous les avons contactées et fait un rappel à la loi. Mais il ne se passe rien et nous devons nous contenter de transmettre des rapports.

Même le ministère est au courant qu’il y a des gens qui envahissent le parc", confie-t-il.

Ce responsable du parc de la Rusizi indique que si rien n’est fait dans les meilleurs délais, dans moins de 5 ans, les hippopotames disparaîtront.

C'est le sort qu'ont connus les éléphants, le dernier a été tué en 2002.

 

  
Actuellement, la rivière Rusizi et la réserve Bientôt, la rivière Rusizi, ce sera cela
Sources : INFO SOS Médias Burundi

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