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Le lac s'étouffe petit à petit... Îles flottantes.

     

 
     

© Photos de Ingo Vicens Burow 2025

     

Photographiés en ce début février 2025 par Ingo, des îles flottantes de Jacinthes d'eau du côté de Kabezi à une douzaine de kilomètres de Bujumbura. Si ces îlots, selon les vents et courants, se retrouves en bordure du lac cela risque de s'étendre rapidement si elles ne sont pas détruites sans tarder, elles font mourir toutes vies aquatiques que ce soit la faune ou la flore. En effet, un homme peut marcher sur celles-ci sans que cela lui mouille les chevilles, c'est tellement compact que toute vie est systématiquement évincée sous leurs tapis.

Les polluants chimiques, les déchets de plastic, les pneus, du métal, etc. sont souvent jetés soit directement, soit indirectement via les rivières, ruisseaux. Lors de mes différents snorkelings (masque, tuba et palmes), j'ai pu le constater de visu. Cela se répercute également parce que les autochtones jettent les bouteilles de plastique de tous formats, mais pas seulement, certains défèquent dans le lac, alors que d'autres y viennent pour prendre de l'eau qui servira à cuisiner, laver les légumes et se laver également. Il est un fait que les autochtones ne se rendent pas compte des dégâts qu'ils causent en versant tout en bordure du lac, mais aussi en bordures des rivières, qui en cas de fortes pluies, ce qui est fréquent, les déchets sont emportés par celles-ci et finissent dans le lac. Quand on sait que la population du Burundi est de plus de onze millions de personnes, cela fait beaucoup de déchets qui ne sont pas traités ni ramassés pour être recycler.
Sur les 32.900 km² du lac, et ses 18.800 km³ de volume d'eau selon la saison, le Burundi en possède 7 % de cette étendue soit +/- 2.300 km². Alors imaginez les trois autres pays qui font de même, si ce n'est l'une ou autres réserves comme celles de Sumbu en Zambie et le Parc National de Gombe au Nord de la Tanzanie, le reste est fréquenté par les autochtones qui n'ont pas beaucoup de revenus et leurs moyens de subsistance est généralement la pêche.


 Merci Ingo pour ton autorisation.

 

©  Mic.Mag - 2025  ©

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