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 Lexique Aquariologique :

M :

MACROINVERTEBRES :  

Animaux invertébrés dont la taille est supérieure à 1 mm.

MACRONUCLEUS :  

( du grec  macros :long et du latin nucleus : amande de la noix, noyau, pépin).
Gros noyau des infusloires.

MACROPHAGES :  

Se dit des poissons dont l’alimentation se compose de grosses proies ( inv. Microphage, Nannophage).

MACROSPPORANGE : (Bot.)

Organe contenant les macrospores.

MACROSPORE : (Bot.)

Spore qui donne un prothalle femelle.

MACULA :  

Formation, appelée encore tâche acoustique, ou mieux tâche statique, qui contient les cellules sensorielles de l’oreille interne, ou labyrinthe, assurant la fonction vestibulaire. Les maculas se trouvent l’une dans l’utricule, la seconde dans la saccule, la dernière dans le lagena. Les maculas se présentent comme des plages ovalaires formées par l’épaississement du revêtement épithélial du labyrinthe. Elles sont recouvertes d’une membrane acellulaire, dite membrane otoconiale, qui se charge souvent de concrétions calcaires. Cette membrane otoconiale manque chez les Téléostéens, qui possèdent à la place un otolithe unique et volumineux. A côté de ces maculas, et assurant une fonction analogue , on trouve les cristas, ou crêtes acoustiques ou mieux statiques, situées dans les ampoules de chacun des canaux semi-circulaires. Les mouvements du liquide endolymphatique contenu dans le labyrinthe provoquent la stimulation des cellules sensorielles des maculas et des cristas. L’influx nerveux qui en résulte chemine par les fibres du nerf vestibulaire qui représente une branche de la huitième paire de nerfs crâniens  ( nerf acoustique).                                        ( 1 / 3 / 357 )

MADREPORITE : (Inv.)

Plaque criblée de trous qui fait communiquer le système aquifère des Echinodermes avec l’extérieur.

MAERL :  

L’accumulation, sur les fonds meubles, de thalles calcaires appartenant à des algues rouges ( Lithothamniées ) .

MAITRE COUPLE :  

La séparation présente à l’endroit de la plus grande section transversale du corps des poissons. Cette transition se situe entre le tiers et les deux cinquièmes de la longueur du poisson.

MALACOLOGIE :  

Etude des mollusques.

MALACOPHAGE :  

Dont le régime alimentaire se compose de mollusques.

MALADIES :  

Voir ANNEXE 026.

MALADIES BACTERIENNES :  

Voir ANNEXE 026.

MALE INITIAL :  

Mâle appartenant à la phase initiale.                                         ( 1 / 26 / 79 )

MALE INTERFERENTIEL :  

Voir MALE PARASISTE.

MALE PARASISTE :  

Mâle non territorial effectuant des fécondations parasites ( ou vol de ponte ou vol de femelles).                                                                                 ( 1 / 26 / 79 )

MALE PRIMAIRE :  

Mâle ne provenant pas de l’inversion sexuelle d’une femelle, mais né comme tel. 
                                                                                              
( 1 / 26 / 79 )

MALE SATELLITE :  

Mâle non nidificateur qui reste à proximité du même nid pendant toute la phase d’activité sexuelle du mâle nidificateur.                                                     ( 1 / 26 / 79 )

MALE SECONDAIRE :  

Mâle provenant de l’inversion sexuelle d’une femelle.                ( 1 / 26 / 79 )

MALE SECONDAIRE POSTMAT :  

Mâle secondaire postmature : mâle issu de l’inversion sexuelle d’une femelle après que celle-ci se soit reproduite en tant que femelle                             ( 1 / 26 / 79 )

MALE SECONDAIRE PREMATURE :  

Mâle issu d’une inversion sexuelle effectuée par une femelle avant sa première reproduction en tant que femelle.                                                                   ( 1 / 26 / 79 )

MALE TERMINAL :  

Mâle appartenant à la phase terminale.                                      ( 1 / 26 / 79 )

MANDIBUALIRE :  

Voir SQUELETTE VISCERAL.

MANGLIER :  

Arbre, appelé encre palétuvier, qui vit dans un formation littorale fréquente des régions tropicales, la mangrove. 
( Synonyme : RHIZOPHORE )

MANGROVE :  

Formation végétale du littoral des régions tropicales, occupant essentiellement l’espace marin soumis aux alternances d’émersion et d’immersion ( zone intertidale), dans les zones d’eau calme où l’amplitude de la marée est faible. La mangrove est formée d’arbres variés qui se développent sur des sédiments fin et colloïdaux ( vases et argiles ) . Ce sont les Rhizophora ( Palétuviers ou Mangliers ), les Avicennia, les Ceriops, etc.
Leur feuillage est presque toujours émergé, et les racines, plus ou moins aériennes, forment des pilotis.  Les espèces animales qui peuplent la mangrove sont généralement eurythermes, euryhalines et aptes à vivre dans des eaux pauvres en oxygène dissous, grâce à des organes de respirations accessoires.                                 ( 1 / 3 / 357 )

MANTEAU : (Inv.)

Partie de la paroi du corps de certains mollusques qui sécrète la coquille, couvre la masse viscérale et entoure la cavité palléale.

MARAIS :  

Région basse où sont accumulées, sur une faible épaisseur, des eaux stagnantes, et qui est caractérisé par une végétation particulière ( aunes, roseaux, plantes aquatiques ).

MAREE :  

La simple observation des variations du niveau de la mer, le long d’un quai ou d’une digue, révèle immédiatement son caractère cyclique et , à plus long terme, permet s’apprécier les modulations de son rythme. La marée intègre en effet trois ensembles de variations :

  1. la première, dite ‘’semi-diurne régulière’’ rend compte du phénomène observé quotidiennement. Deux fois par jour, la mer monte à l’assaut du rivage, se stabilise à un niveau déterminé ( c’est l’étale de pleine mer ) puis commence à refluer. D’abord, lent, le mouvement s’accélère peu à peu, devient particulièrement spectaculaire 3 à 4 heures après la pleine mer, puis se ralentit lorsque la mer atteint son niveau le plus bas. Le retrait des eaux entraîne, le long du rivage, des courants plus ou moins violents ( courant de jusant) qui s’apaisent à l’approche de l’étale de basse mer. La ‘’renverse’’ des courants littoraux donne le signal d’une nouvelle montée des eaux qui s’effectue dans des conditions très comparables à celles de leur retrait. Les courants de ‘’flot’’ emplissent à nouveau chenaux, golfes et abers jusqu’à ce que la mer ait retrouvé son niveau initial.

Un peu plus d’une demi-journée ( 12h20 environ), sépare les deux étales de pleine mer. Ainsi , de jour en jour, l’heure des marées se décale, conditionnant de ce fait toutes les activités littorales. La durée des deux cycles ( 24f45 ) est celle d’un «’’jour lunaire’’, c’est à dire du temps nécessaire à la lune pour retrouver dans le ciel une position identique à celle de la veille. Les Anciens avaient remarqué cette coïncidence, et ils attribuaient déjà à la lune un rôle déterminant dans le phénomène des marées. C’est elle en effet qui exerce sur les masses océaniques une attraction qui fait naître ce que les océanographes appellent la ‘’force génératrice des marées’’ et qui insuffle aux océans le rythme de leurs palpitations quotidiennes .

  1. la seconde composante du rythme des marées est peu sensible d’un jour à l’autre Une      observation attentive révèle cependant que le niveau atteint par deux marées consécutives    n’est pas exactement le même, le décalage étant maximum au bout d’une semaine environ. Des marées dites de ‘’vive-eau’’ au cours desquelles l’amplitude de chaque oscillation est particulièrement grande, alterne donc, de semaine en semaine, avec les marées de ‘’morte-eau’’ caractérisées par de faibles oscillations du niveau de la mer..    

Là encore, la coïncidence entre le phénomène et les phases de la lune n’avait pas échappé aux Anciens : les marées de vives-eaux surviennent au moment de la pleine lune et de la nouvelle lune, les marées de mortes-eaux s’intercalent pendant les premiers et derniers quartiers du cycle lunaire. L’explication cosmique est simple : le soleil exerce également une influence sur les marées, mais elle est plus discrète que l’influence de la lunaire. Suivant les positions respectives des deux astres par rapport à la terre, leurs actions se conjuguent et provoquent des marées de grandes amplitude, ou se contrarient et  le phénomène des marées est alors atténué. C’est précisément ce qui se passe lors du premier ou du dernier quartier de lune.

  1. Enfin , les marées de vives-eaux manifestent, au moment des équinoxes, une ampleur        exceptionnelle et qui est présente , d’une saison à l’autre, des nuances sensibles. Ces variations sont également le fruit de conjonctures cosmiques favorables liées, notamment, au rapprochement temporaire de la terre par rapport au soleil au moment des équinoxes.

Mais le jeu des forces cosmiques n’est pas seul en cause ; sinon il déterminerait sur toute la planète, des marées à peu près identiques. Or, il est d’observation courante que les marées en Gironde ne sont pas comparables à celles de la Manche ou de la baie de Seine. En période de vives-eaux moyennes, l’amplitude de la marée à Concarneau ne dépasse guère 4,40 m, elle atteint presque 8 m à Roscoff, et celle de la baie du Mont Saint-Michel est fameuse pour ses records dont on connaît peu d’équivalent dans le monde ( les plus grandes marées connues ont été enregistrées dans la baie de Fundy au Canada 17 m et au Mont Saint-Michel 15,50m). 

L’onde de marée, en provenance de l’Atlantique , aborde la façade maritime de la France presque simultanément entre la côte sud de la Bretagne et le pays basque où elle se propage lentement et de façon )à peu près uniforme. Au cours de sa pénétration dans la Manche, elle est perturbée par le resserrement progressif des rivages cornouaillais et bretons, se heurte aux fonds tourmentés du socle armoricain, vient buter enfin contre la barrière du Cotentin , qu’elle aura quelques difficultés à contourner. Ces divers obstacles à la progression de la marée dans la Manche entraîne un certain nombre d’anomalies locales et , notamment un accroissement très sensible de l’amplitude le long des côtes septentrionales de la Bretagne, au fur et à mesure qu’elle chemine vers l’est, 6m à Ouessant en vive-eau moyenne , 7,80 à Roscoff 8,60 à Bréhat , 10,70 à Saint-Malo…… et plus de 12 mètres au Mont Saint-Michel .                           ( 1 / 2 / 54 – 56 )

MARICULTURE :  

Synonyme d’Aquaculture
Elevage des poissons de mer, la pisciculture ne concernant que les poissons d’eau douce.

MARNAGE :  

Différence entre la hauteur de la pleine mer et celle de la basse mer.

MASSE ATOMIQUE :  

Voir POIDS ATOMIQUE.

MASSIF CORALLIEN :  

Massif corallien isolé, vivant ou mort, mais encore épargné par l’érosion. 
( 1 / 9 / 93 )

MASTICATION :  

( des œufs) Ce mouvement masticatoire est un fait un déplacement des œufs à l’intérieur de la bouche , le changement de position des œufs empêchant le vitellus de s’amasser d’un seul côté et de provoquer ainsi du retard dans le développement.

MASTIGONEME : (Bot.)

Appendice porté par certains flagelles ; jamais à l’état isolé, les mastiogènes forment un revêtement à la surface du fouet.

MATIERES BALLAST :  

Elément extrêmement important dans l’alimentation des poissons végétariens ( ou insectivores) au tube digestif allongé. Ce sont des matières fournissant peu de calories pour un volume important : végétaux ( cellulose) ou Daphnies séchées ( chitine).

MATURE : (Adj.)

Arrivé à maturité. Se dit du poisson prêt à frayer.

MAUTHNER :    

Voir SYSTEME DE MAUTHNER.

MAXILLAIRE :  

Pièce osseuse formant, avec le prémaxillaire la mâchoire secondaire supérieure des vertébrés.
Le maxillaire recouvre les pièces squelettiques de la mâchoire primaire, ou palato-carré, à l’ossification enchondrale. Il peut porter des dents. La pièce osseuse antagoniste de la mâchoire inférieure est le dentaire, qui provient comme les maxillaires et prémaxillaires d’une ossification dermique.

MAXILLIPEDE :  

Voir PATTE-MACHOIRE.

MBUNAS :  

Nom donné par les indigènes du Malawi aux cichlidés qui vivent au milieu des rochers.
Ces espèces souvent très colorées ( genre Pseudotropheus, Melanochromis et Labeotropheus en particulier ) sont de relativement petite taille ( 8 à 15 cm) se nourrissent généralement sur le fond et pratiquent l’incubation buccale.

MECKEL :  

Voir CARTILAGE DE MECKEL.

MEDIATEUR CHIMIQUE :  

C’est dans la propagation de l’influx nerveux dans le système nerveux autonome que les médiateurs chimiques ont été mis en évidence. L’expérience de Loewi sur le cœur de grenouille, ralenti par excitation du nerf vague, a en effet montré que du liquide physiologique baignant ce cœur est alors capable de ralentir les battements d’un second cœur. Cette expérience permit de soupçonner que le nerf agissait sur l’effectueur en libérant une substance chimique, dite alors substance vagale, et identifiée depuis comme étant l’acétylcholine, détruite par une enzyme tissulaire, la cholinestérase . On peut réaliser une expérience analogue sur les fibres orthosympathiques cardiaques ( qui accélèrent le rythme des battements), et mettre en évidence de façon analogue un autre médiateur chimique qui est la sympathine ou noradrénaline. Depuis, cette action des médiateurs chimiques a été étendue aux plaques motrices ( contact synaptique entre la fibre nerveuse et le muscle strié), il est probable que des médiateurs chimiques, encore mal connus, sont responsables de la transmission synaptique à tous les niveaux nerveux

MEDITERRANEE :

 

D’après le recensement de Tortonese(*), on connaît jusqu’à maintenant, dans toute la Méditerranée, exception faite de la mer Noire, 542 espèces de poissons et d’Agnathes, à savoir 471 poissons osseux, 69 poissons cartilagineux et 3  Lamproies. Soljan(**) indique 365 espèces pour l’Adriatique. La plupart des poissons méditerranéens se rencontrent aussi dans d’autres mers. 77espèces lui sont propres exclusivement.

(*) Elenco dei Leptocardi, Ciclostomi, Pesci cartilagini ed ossei del mare Mediterreneo. Atti. Soc. Ital. Sci. Stor. Nat. Milano 97 (4) ; (1958) 309-345.
(**) Ribe Jardana. Faune et flora Adriatica, 1.Pisces.
Split 1948 ( avec noms de poissons en serbo-croate).

MEDULLA OBLONGATA :  

La ‘’Medulla oblongata’’, ou moelle allongée, correspond à ce qu’on appelle bulbe rachidien chez l’homme. C’est la portion la plus postérieur de l’encéphale ( myélencéphale), en continuité avec la moelle épinière en arrière, avec le cervelet en avant.
La ‘’médulla oblongata’’ contient les noyaux de la plupart des nerfs crâniens et assure le contrôle des activités viscérales ( respiration, vaso-motricité et fonction vestibulaire). Elle contient également les fibres sensibles ou motrices reliant la moelle épinière au reste de l’encéphale.                                                       (1 /3 / 358 )

MAGASCLERE : (Inv.)

Grand spicule de support des éponges.

MEIOFAUNE :  

Ensemble des animaux de petites tailles, vivant dans les sédiments. Ils se caractérisent par le fait que leurs déplacements s’opèrent entre les grains de sable, sans le remuer.

MEIOSE :   

Division cellulaire particulière par laquelle une cellule initiale à 2n chromosomes donne naissance à quatre cellules à un chromosomes.

MELANIME :   

Pigment généralement noir ou brun, présent dans les chromatophores dits mélanophores.( cellules pigmentaires dermiques).

MELANIQUE :   

Se dit d’une variété ou d’un individu entièrement noir, ou à pigmentation noire très développée.

MELANOME :   

Prolifération cellulaire de type cancéreux affectant les mélanophores. Les formes mélaniques de Poeciliidés sont particulièrement sujettes à ces problèmes.

MELANOPHORES :  (Bio.) 

( voir CHROMATOPHORES)
Cellule capable de stocker la mélanine.

MELEAGRINE :   

Huître perlière.

MELON :   

Partie frontale chez les dauphins.

MEMBRANE BRANCHIALE :  

Membrane recouvrant en partie les ouvertures branchiales.

MEMBRANE CYTOPLASMIQUE :   

Membrane enveloppant le cytoplasme d’une cellule de l’œil. Elle existe chez les requins et les batidés, ainsi que chez beaucoup de vertébrés terrestres tels que les reptiles et les oiseaux. 
( Voir NICTITANTE ).

MEMBRANE VITELLINE :  

On appelle membrane vitelline la membrane plasmatique propre à la cellule-œuf, c’est à dire l’homologue de la membrane périphérique des cellules banales. Cette membrane, dite primaire, est généralement très fine. Elle est au contraire très épaisse chez les mammifères ( et prend le nom de zone pellucide), ou peut se gélifier au contact de l’eau, comme chez l’oursin.
Il est assez rare que la membrane vitelline soit la seule formation protectrice de l’œuf, il s’y adjoint généralement une membrane dite secondaire, sécrétée par les cellules folliculeuses, et qu’on appelle chorion.                                                  ( 1 / 3 / 358 )

MEMBRANEUX :  

Qui ressemble à une mince pellicule ou à une membrane.

MEMBRES :  

Tout comme les vertébrés terrestres, les poissons sont pourvus de membres. Adaptés à la vie aquatique, ceux-ci ont la forme caractéristique des nageoires( PTERYGIEN : animaux aux membres constitués en nageoires). On notera cependant que toutes les nageoires ne correspondent pas à des membres : en fait, chez les vertébrés, les membres sont pairs ( un de chaque côté) ce qui chez les poissons ne se vérifient que pour les nageoires pectorales et pelviennes. Les membres sont pourvus, comme chez les autres vertébrés, d’une ceinture scapulaire et, en principe, d’une ceinture pelvienne, constituées de différents éléments osseux chez les Ostéichthyens, plus simple chez les Chondrichtyens.
Elles sont en contact plus ou moins étroit avec la colonne vertébrale, à laquelle elles peuvent être réunies ou non ; Les nageoires pectorales s’articulent à la ceinture scapulaire, les nageoires pelviennes à la ceinture du même nom, lorsqu’elle existe ( elle fait défaut chez les téléostéens).
La partie extérieure du membre porte le nom de membre libre, chez les poissons, celui-ci se compose d’éléments squelettiques basaux sur lesquels s’implante l’armature des nageoires, faite de rayons de nature diverse, selon qu’il s’agit de poissons cartilagineux ou de poissons osseux. Chez les premiers, la nageoire est réunie à sa ceinture par l’intermédiaire d’un ensemble de trois éléments basilaires qui portent les ptérygophores, sur lesquels se greffent les rayons appelés cératotriches, également appelées actinotriches, sont constituées d’élastoïdine  et de scléropprotéines de nature fibreuse.
On les retrouve même chez les quelques poissons osseux comme soutien des nageoires adipeuses( Samonidé). Chez les poissons osseux également, les nageoires sont pourvues de ptérygophores réunis aux ceintures mais portant des rayons osseux, appelés Lépidotriches.
En général, la membrane natatoire, translucide, laisse voir les rayons . Les nageoires bisériées ou mésorachiques sont caractéristiques des Dipteuses, du CÅ“lacanthe et de nombreux poissons fossiles. Elles sont constituées d’un support axial qui porte les ptérygophores sur les deux côtés opposés et sur lesquels s’insérent les Lépidotriches. Cela donne des nageoires pédonculées d’une grande mobilité et dont on pense qu’elles préfigurent les membres des vertébrés terrestres. Les nageoires impaires sont d’origine vertébrale mais ne sont presque jamais en contact avec l’épine dorsale. Elles sont soutenues par des éléments radiaux, qui s’enfoncent dans la musculature et sont en relation avec les apophyses des vertébrés. Les nageoires impaires ont également des céractriches ou des lépidotriches, selon qu’il s’agit de poissons cartilagineux ou de poissons osseux. 
                                                                                   ( 1 / 8 / 32-33 )

MEMBRES ANTERIEURS :  

Voir NAGEOIRES.

MEMBRES POSTERIEURS :  

Voir NAGEOIRES.

MERISTEME :  

Ensemble de cellules en division active.

MERISTIQUE : (Adj.) 

Variations méristiques, ensemble des variations continues quantitatives d’un caractère normal, de part et d’autre de la moyenne.
Concerne surtout ce qui peut être ‘’compté’’ :
-nombre de rayons à la dorsale ;
-nombre de rayons à l’anale ;
-nombre d’écailles en série longitudinale ;
-nombre de rayons aux pectorales ;
-nombre de rayons aux ventrales ;
-nombre de rayons à la caudale ;
-nombre d’écailles pré-dorsale ;
-nombre d’écailles en série transversale ;
-nombre d’écaillures frontales ;
-etc.  ………………. 

MEROSPERMIE :   

Voir GYNOGENESE. 

MESENCEPHALE :  

Voir CERVEAU MOYEN. 

MESENCHYME :  

Du grec mésos : situé au milieu ; et en : dans, et chymos : suc, sérosité.
Tissu formé de cellules sans forme bien définie, qui joue un rôle de bourrage entre les organes des invertébrés. 

MESENTERE :  

Synonyme de SARCOSEPTE.
Du grec mésos : situé au milieu et enteron : intérieur, intestin, ventre. Feuillet membraneux reliant les organes internes à la paroi du corps. 

MESICHTHYES :  

Groupe de poissons Téléostéens.
Formes plus ou moins intermédiaires entre les groupes précédents et les Acanthoptérygiens, à caractère encore primitifs ; Les plus primitifs ont encore un canal pneumatique fonctionnel. Eaux douce, saumâtre, salée. Voir aussi ANNEXE 003.  ( B. Condé, D. Terver) 

MESOEUTROPHE :  

Moyennement eutrophe. 

MESOGLEE : (Inv.) 

Tunique moyenne gélatineuse de la paroi du corps des CÅ“lentérés. 

MESOHYGROPHILE : (Bot.) 

Se dit d’un milieu humide durant seulement une partie de l’année . ( 1 / 44 / 251

MESONEPHROS :  

Voir NEPHROS. 

MESOPHILE :  

Relatif aux forêts sèches semi-décidues ou forêts humides semi-décidues, selon le taux de précipitation. 

MESOPHYLE :   

Ensemble des tissus interposés entre l’épiderme supérieur et l’épiderme inférieur de la feuille. 

MESOPSAMMIQUE :   

(faune) Ensemble des espèces qui vivent entre les grains de sable.µLa faune interstitielle ou psammique, de découverte relativement récente, est constitué d’animaux microscopiques aux formes souvent étranges. 

MESOPTERYGIUM :   

Elément médian des nageoires de poissons cartilagineux : Chondrichthyens. Voir aussi METAPTERYGIUM,  PROPTERYGIUM.                                  ( 1 / 3 / 93

MESOTROPHE :   

Voir LAC. 

MESOZOIQUE :   

Nom donné à l’ère secondaire, qui groupe les systèmes de Trias, du Jurassique, et du Crétacé et dont la durée totale est de 160 millions d’années. ( voir : ère géologique )  
                                                                                                      ( 1 / 3 / 358

METABOLISME :   

Ensemble des divers processus chimiques qui se déroulent dans les organismes vivants.
On distingue parmi ces processus , les processus d’anabolisme qui permettent la synthèse des divers composés de la matière vivante à partir des matériaux empruntés directement au milieu externe ou par l’intermédiaire de l’alimentation, et les processus de catabolisme, qui sont à l’origine des dégradations.
La règle suivant laquelle les processus anaboliques entraînent une augmentation du poids moléculaire et les processus cataboliques, une diminution de ce poids n’est valable que dans son ensemble et non à l’échelle de tous les intermédiaires. On peut également utiliser comme critère le fait que, lors des processus cataboliques, une certaine quantité d’énergie est libérée, qui peut être transmise aux processus anaboliques consommateurs d’énergie, ou qui peut être provisoirement entreposée sous forme de composés chimiques hautement énergétiques. 
                                                                                                     ( 1 / 3 / 358 )
Tous les processus du métabolisme dépendent de l’assimilation de base ; l’animal a besoin de quelques substances essentielles : HYDRATES DE CARBONE, PROTEINES, LIPIDES. Les proportions de ces trois produits de base sont propres à chaque organisme. Ces  trois types de substances sont indispensables pour couvrir les besoins du ‘’métabolisme de construction ‘’. Mais il faut y rajouter des VITAMINES , des SELS , des OLIGO-ELEMENTS. 

METABOLITE :   

Métabolite : voir RESIDUS METABOLIQUES. 

METACENTRIQUE :   

Voir CARYOTYPE. 

METALIMMION :   

Voir LAC.

METAMERE :  ( Zool.) 
(Anat.)

Chacun des segments articulés ou anneaux successifs d’un Arthropode, d’un ver.
Segment résultant de la division primitive du mésoderme de l’embryon. (synonyme : SEGMENT, SOMITE ) . 

METAMORPHOSE :  (Bio.)  

Transformation importante du corps et du mode de vie, au cours du développement, de certains animaux, comme les amphibiens, certains insectes ; 

METANEPHROS :   

Voir NEPHROS. 

METAPTERYGIUM :   

Le plus grand des trois cartilages de base qui entrent dans la constitution des nageoires ( pterygion) pectorales des poissons cartilagineux-Chondrichthyens. Les deux autres cartilages sont le Proptérygium et  le Mésoptérygium . 

METAZOIAIRES :   

Sous-règne des Métazoaires : les métazoaires sont fait de cellules totalement dépendantes les unes des autres et différenciées pour former des couches de tissus bien définies. Leur sous-règne compte 26 phylums à représentants vivant librement dans les mers. 

METHEMOGLOBINE :   

Forme oxydée d’hémoglobine dans laquelle le fer, passé à l’état ferrique, a perdu son pouvoir de fixer l’oxygène. 

METHYL-Z QUINOLEINE :   

Anesthésique peu toxique couramment utilisé pour capturer, examiner un poisson parasité, voire opérer un poisson malade. 

METHYOSTYLIQUE :   

Suspension Méthyostylique : voir SQUELETTE VISCERAL. 

MIASME :   

Emanation morbifique de matières putrides. 

MICRO-ATOLL :  

Colonie corallienne installée en eau peu profonde dont la face supérieure peut occasionnellement  s’assécher et mourir. La colonie s’accroît concentriquement autour du centre nécrosé .                                                                   ( 1 / 9 / 93 )

MICROBIOLOGIE :  

Science qui étudie les organismes microscopiques.

MICROFAUNE :  

Ensemble d’animaux microscopiques qui peuplent un milieu.

MICROFLORE :  

Flore microbienne d’un milieu donné ( y compris les tissus).

MICRON :  

Unité de longueur représentant un millième de millimètre ;

MICRONUCLEUS :  

Du grec micros : petit ; et du latin nucleus : amande de la noix, noyau, pépin.
Petit noyau des infusoires.

MICROORGANISME :   

Organisme microscopique, végétal ou animal ( microbe). 

MICROPHAGE :  

Se dit des poissons dont l’alimentation se compose de petites proies ( inv. Macrophages, Nannophage).

MICROPYLE :  

Petit orifice par lequel le spermatozoïde pénètre dans l’ovule.
( du grec micros : petit et pyle : porte passage).

MICROSCLERE : (Inv.)

Petit spicule des éponges ;

MIGRATION GENETIQUE :  

Le milieu intérieur du poisson, c’est à dire son sang et sa lymphe, sans cesse influencés par le milieu extérieur, sont aussi modifiés par les hormones que sécrètent l’hypophyse, la thyroïde , les capsules surrénales, les glandes génitales, etc.  …..L’approche de la maturité sexuelle modifie les unes et les autres et détermine une crise qui est la source de toute migration génétique.

MIGRATIONS AMPHIBIOTIQUES :  

Poissons passant une partie de leur vie en mer, une autre partie en eau douce.
Migrations liées à la reproduction :
Pontes en eau douce : poissons ANADROMES ou POTAMOTOQUES.
Pontes en mer : poissons CATADROMES ou THALASSOTOQUES.

MIGRATIONS HOLOBIOTIQUES :  

Poisson passant toute leur vie dans le même milieu ( doux ou salé) dans lequel ils effectuent leurs migrations.

MILIEU INTERNE :  

L’eau est la composante fondamentale des tissus et elle est présente dans les organismes vivants en des quantités qui varient entre 50 % et 90 % ( chez les poissons, elle constitue environ les 4/5 de leur poids total). La vie est donc liée à l’eau : elle dépend en particulier de son contenu en sels, qu’il s’agissent de l’eau incluse dans les tissus, de celle qui constitue le sang ou celle qui provient du milieu externe.
Parmi les équilibres délicats qui conditionnent la vie, il est nécessaire de parler de l’osmose. Imaginons que nous ayons une membrane perméable à l’eau mais, simultanément , imperméable aux sels qui y seraient dissous. Supposons maintenant qu’à travers cette membrane semi-perméable, on mette en communication deux solutions, l’une que nous appellerons A, étant plus riche en sels que l’autre, appelée B.
Comme seule l’eau pourra traverser la membrane de séparation, et que les deux systèmes ont tendance à égaliser leurs concentrations, on observera un passage de l’eau de la solution B vers la solution A. Ce phénomène porte le nom  d’osmose .
Si nous voulions empêcher le passage de l’eau de B vers A, nous devrions appliquer à la solution A une certaine pression, dite pression osmotique. Celle-ci dépend des différences de concentrations en sels dans les solutions en présence : elle sera d’autant plus élevée que la solution A sera plus concentrée, ou que la solution B sera diluée. Or la presque totalité des tissus se comportent comme des membranes semi-perméables et la plus grande partie des processus vitaux sont soumis à la loi de l’osmose. Dès lors, il est évident que les problèmes rencontrés par un poisson sont étroitement liés à son milieu et différent selon qu’il vit en mer ou en eau douce, ou bien en eau saumâtre, ou encore tantôt en milieu marin, tantôt en eau douce . Le milieu est analogue à la solution de type B, tandis que le sang et les tissus du poisson ont un contenu salin supérieur, comme la solution du type A.
L’eau douce que le poisson fait défiler entre ses fentes branchiales pour respirer passe par osmose dans le sang à travers la membrane semi-perméable constituée par les parois des capillaires des branchies et par les muqueuses de la cavité buccale.
Le sang d’un poisson d’eau douce tend donc à se diluer. Mais , pour que l’animal puisse vivre, la concentration de son milieu interne ne doit pas trop s’altérer : d’où la nécessité d’éliminer l’eau excédentaire. L’appareil rénal se charge de maintenir la concentration du sang au juste niveau et en outre, il élimine avec l’urine, les déchets azotés produits par le métabolisme. Ce mécanisme n’est pas le seul qui préside à l’équilibre hydrique du poisson. L’estomac, en enrichissant le sang en sels prélevés dans les aliments par l’intermédiaire des vaisseaux qui entourent l’intestin, y pourvoit également. Toutefois, l’équilibre n’est atteint que par un apport ultérieur de sels réalisé par les branchies ( qui sont capables d’absorber des sels à partir de l’eau, de façon sélective, selon les besoins du poisson ).
En eau salée, un Téléostéen se comporte de façon différente étant donné que son contenu salin interne est plus faible que celui du milieu marin.
Contrairement à ce qu’il advient en eau douce, le poisson de mer a tendance à perdre de l’eau par ses branchies : pour ne pas se déshydrater, il doit boire de l’eau. L’eau salée qu’il avale compense quantitativement les liquides perdus mais elle apporte de nouveaux sels, non nécessaires, que le poisson élimine au niveau des branchies ; Il expulse en outre, avec ses excréments, les sels amenés par la nourriture. L’appareil rénal se charge d’éliminer, par l’urine, les sels ammoniacaux et , en petites quantités, de la créatinine et de l’acide urique. Les poissons cartilagineux recourent à un stratagème pour empêcher le sang de se déshydrater : au lieu d’ammoniac, ils produisent  de l’urée et ils évitent d’uriner, ce qui a pour effet d’augmenter la concentration de sang jusqu’à des taux légèrement supérieurs à ceux du milieu externe. Toutefois, ils conservent leur appareil rénal.
C’est cette particularité qui a confiné les poissons cartilagineux dans la mer, bien qu’il soit aussi possible d’en rencontrer quelques espèces en eau douce, où ils éliminent alors l’urine en grande quantité. Il est intéressant de noter que les poissons évacuent en un jour une quantité d’urine à peu près dix fois supérieure à leur propre poids, du fait que leur milieu interne tend à se diluer.  Au contraire les poissons de mer éliminent une très faible quantité d’urine plus concentrée, pour se prémunir de la déshydratation. Généralement , les poissons éliminent par les urines de l’azote sous forme de sels ammoniacaux : c’est pourquoi on les qualifie d’ammoniotéliques, pour les distinguer des batraciens et des reptiles qui sont uricothéliques ( ils éliminent de l’acide urique), et des mammifères , qui éliminent de l’urée et sont donc uréothéliques. Tous ces processus se déroulent dans l’appareil rénal, qui est en relation avec l’appareil reproducteur. Les poissons possèdent un rein appelé mésonéphros, parfois accompagné d’un pronéphros , le plus souvent atrophié.
On trouve éventuellement des glandes régulatrices des échanges hydrominéraux, appelées  corps de Stannius. L’urine est amenée à l’extérieur par un canal mésonéphritique  ou uretère. L’appareil reproducteur mâle se compose de chaque côté d’un testicule qui, chez les poissons cartilagineux, est pourvu d’une glande de Leydig, d’un conduit déférent et d’une vésicule séminale.
Chez les poissons osseux, le testicule débouche , en même temps que le conduit mesonéphritique, dans la papille urogénitale.
Chez les femelles des Sélaciens, il n’y a  généralement qu’un seul ovaire, réuni à l’utérus par un oviducte pourvu de glandes, et qui débouche dans le cloaque en même temps que l’uretère.
Chez les femelles des Téléostéens, il y a d’habitude deux ovaires, qui libèrent les ovules dans la cavité cÅ“lomique où ils sont recueillis par les oviductes, abouchés à la papille urogénitale. 
                                                                                                 ( 1 / 8 / 42 )

MILLIEQUIVALENT PAR LITRE :  

(Mé/l) = quantité d â€˜Ã©lément dissoute dans un litre d’eau et égale au millième de l’équivalent de cet élément ( = concentration d’une solution n/1000).

MIMETISME :  

(du grec minesthai, imiter) Ressemblance que prennent certains êtres vivants, soit avec le milieu dans lequel ils se trouvent, soit avec les espèces mieux protégées ou celles aux dépend desquelles elles vivent.
(La ressemblance avec le milieu est nommé HOMOCHROMIE).
Remarque : on appelle parfois mimétisme des ressemblances relevant de l’homochromie ou de l’homotypie.

MIMERALISATION :  

Réduction des molécules organiques en éléments minéraux.

MIRACIDIUM :  

Larve ciliée nageuse des vers trématodes.

MISSIBLE :  

Liquide apte à se mélanger à un autre liquide.

MIXOTROPHES :  

Se dit des plantes qui peuvent utiliser simultanément diverse sources de matières nutritives minérales et organiques, selon des processus aux combinaisons variables à l’infini.

MODE D’APPARIEMENT :  

L’ensemble de relations sociales qui président à la rencontre des sexes pour la reproduction.

MODER :  

Voir ANMOOR.

MODIFICATION :  

On désigne sous le nom de modification, tout changement durable provoqué par des facteurs extérieurs dans la vie individuelle d’un organisme vivant. La réalisation du programme établi par l’évolution phylogénétique et inscrit dans le génome dépend d’une multitude de conditions extérieures qui président au développement ontogénétique de l’organisme.
L’ensemble des informations inscrites dans le programme spécifique établi au cours de l’évolution phylogénétique est appelé le GENOTYPE.
L’apparence extérieure du sujet individuel qui dépend en partie du génotype, en partie des modifications qui se produisent au cours de son évolution ontogénétique du fait de l’intervention de facteurs extérieurs, est le PHENOTYPE.
Ces deux notions sont les fondements de l’ensemble des théories modernes de l’hérédité. Le Génotype fixe les limites à l’intérieur desquelles le phénotype d’une espèce peut être changé par des modifications. 
( Sources : les fondements de l’éthologie, Konrad Lorenz, Flammarion 1984 page 313 ).

MOJARRAS :  

Nom populaire des cichlidés d’Amérique Centrale.

MOLECULE :  

Groupe distinct d’atomes, solidement liés entre eux, formant le plus petit échantillon d’un corps pur ( élément ou composé).

MOLINAIE : (Bot.)

Groupement végétal où domine la Molinie ou Canche bleue ( Molinia caerulea).

MOLLUSQUES :  

(phylum des mollusques environ 75.000 espèces)
Ce phylum est l’un des plus vastes et des mieux réussis parmi les groupes d’invertébrés. Il comprend les escargots, les moules, les huîtres et les pieuvres. Beaucoup de mollusques se rencontrent dans la mer, mais ils ont également colonisé les eaux douces de la terre. Bien que la forme du corps soit très variable dans les sept classes qui forment le groupe, certains caractères sont communs à presque tous les mollusques. A l’exception de Neopilina, forme primitive des mers profondes, les mollusques ne présentent pour ainsi dire pas de trace de segmentation . Leurs corps, à symétrie fondamentalement bilatérale, comporte en général une tête, un pied musculeux et une masse viscérale en forme de bosse qui contient le tube digestif et d’autres organes . Une couverture de peau appelée manteau  s’étend à partir du bord dorsal du corps pour recouvrir ce dernier en tout ou en partie. Entre le manteau et la masse viscérale se trouve la cavité palléale où sont situées les branchies quand elles existent , ainsi que l’anus et les orifices des organes d’excrétion et de reproduction.
Chez la plupart des mollusques , le manteau sécrète une coquille calcaire de protection où le corps peut se rétracter, chez les autres, la coquille peut être interne ou même absente.
Les sexes peuvent être séparés, mais les formes hermaphrodites ne sont pas exceptionnelles. Tantôt les ovules et les spermatozoïdes  sont déversés dans l’eau où se déroule ensuite la fécondation, tantôt les individus se reproduisent avec copulation. Dans le cycle évolutif figurent souvent des larves planctoniques.
Les mollusques adultes sont souvent benthiques, mais certaines formes sont planctoniques ou sont nageuses actives. Ils abondent particulièrement dans la zone intertidale et dans les eaux peu profondes où beaucoup se nourrissent de films de bactéries, de champignons ou d’algues qu’ils raclent sur le substratum au moyen de leur radule, structure unique dans leur phylum, organe en forme de langue munie de dents. Les formes carnivores se servent souvent de la radule pour attaquer leurs proies.
Par contre beaucoup d’espèces ne sont pas dotées d’une radule et se nourrissent par filtration, retenant les particules nutritives qu’elles trouvent dans l’eau ou à la surface des sédiments dans lesquels elles vivent.
Les mollusques constituent une source importante de nourriture pour les poissons, les oiseaux aquatiques, les mammifères et l’homme. Les huîtres, les moules et les coquilles Saint-Jacques sont élevées en  plusieurs pays du monde. La collecte des coquillages est pratiquée à grande échelle, à la fois par les amateurs et les spécialistes : certains coquillages sont utilisés pour la fabrication de bijoux et de boutons.                                                   ( 1 / 4 / 92 )

MONOANDRIE :  

Tous les mâles de la population sont secondaires.                             ( 1 / 26 / 79 )

MONOCHROMATISME :  

Se dit des patrons de coloration identiques chez les mâles et les femelles.

MONODONTE :  

Une seule série de dents, c’est à dire pas de dents de lait ( ex. les Odontocèdes ‘’ Cétacés à dents ‘’ ).

MONOGAMIE :  

Un mâle et une femelle pondent ensemble et uniquement ensemble.     ( 1 / 26 / 79 )

MONOGENERIQUE :  

Se dit d’une famille ne comptant qu’un seul genre.                            ( 1 / 44 / 251 )

MONOIQUE : (Bot.)

( grec ‘’monos’’ : seul et ‘’oikos’’ : demeure)
Se dit d’une plante à fleurs unisexuées, mais où chaque pied porte des fleurs mâles et des fleurs femelles.

MONOPHAGIE :  

Fait, pour un espèce animale, de ne se nourrir que d’un seul type d’aliments.

MONOPHYLETIQUE :  

Issu d’un groupe ancestral commun.

MONOPHYLETISME :  

( Bio.n.m.) Filiation des organismes à partir d’un seul archétype ou espèce fondatrice ( contraire : POLYPHYLETISME).

MONOSPERME : (Bot.)

Fruit à une seule graine.

MONOTREME :  

Allusion à la présence d’un orifice cloacal, commun au tube digestif et aux voies génitales et urinaires.
S’oppose à Ditrème, appliqué à tous les autres mammifères, chez lesquels l’anus est séparé de l’orifice génito-urinaire.

MONOTYPE :  

(Adj. : monotypique nom : monotypie ) 
Qui ne contient qu’une seule espèce, ou des espèces en rapport évidents ( genre monotype).

MONOTYPIE :  

Voir MONOTYPE.

MONOTYPIQUE :  

Voir MONOTYPE.

MOP :  

C’est un écheveau de laine synthétique fixé à un flotteur de liège ou en polystyrène, dans lequel les killies viennent pondrent.
Très utilisée dans le passé, cette méthode peu naturelle est à présent pratiquement abandonnée. Elle reste cependant utile dans quelques cas, par exemple pour les poissons qui pondent en eau plus ou moins salée.

MOR :  

Voir ANMOOR.

MORAINE :  

Accumulation de roches transportées et déposées par les glaciers.

MORBIDE :  

Relatif à la maladie, qui dénote un déséquilibre maladif.

MORBIDITE :  

Caractère de ce qui est morbide.

MORPHOGENESE :  

Développement des formes, des structures d’un organisme vivant.

MORPHOLOGIE :  

Etude de la configuration et de la structure externe d’un organe ou d’un être vivant.

MORPHOMETRIE :  

Mensuration d’un spécimen ( hauteur de corps, longueur de tête, etc.)
Les valeurs étant réduites, en pourcentage d’une autre.
Dans le cas des poissons, la valeur de référence est habituellement la longueur standard ( de l’extrémité de la tête à la racine de la nageoire caudale )
Concerne surtout ce qui peut être ‘’mesuré â€˜â€™ :
-longueur totale
-longueur standard
-longueur de tête
-longueur du museau
-longueur du pédoncule caudal
-longueur de la caudale
-distance début de nez , dorsale
-distance début de nez , début anale
-distance début de nez , début ventrales
-diamètre de l’œil
etc. ……….

MORPHOTYPE :  

Le morphotype est synonyme de ‘’type morphologique’’, c’est à dire la forme courante, classique d’une espèce.

MORULA :  

Premier stade de développement embryonnaire de l’œuf fécondé sous forme d’une petite sphère à surface mamelonnée 
( voir aussi BLASTULA , GASTRULA ).

MOTILITE :  

Faculté de se mouvoir.

MOUSSE AUX LEVRES :  

Voir ANNEXE 026.

MUCIPARES :  

Glandes mucipares : glandes situées dans l’épiderme, sécrétant du mucus qui confère au poisson un aspect visqueux ;

MUCUS :  

1.Substance visqueuse sécrétée par un animal ( sécrétion des muqueuses et de leurs glandes)
2.Substances sécrétée par les glandes muqueuses épithéliales et qui contient un mélange de mucopolysacchaides  et de glycoprotéines( voir GLUCIDES) , ainsi que d’autres substances glucidiques ou non.                                                                 ( 1 / 3 / 358 )
Le mucus joue un grand rôle dans la défense du poisson contre les infections bactériennes et l’attaque des champignons et moisissures. L’hypothèse selon laquelle la viscosité de la peau favoriserait son déplacement dans le milieu liquide est erronée : il serait plus correct de penser que le mucus facilite le glissement des écailles les uns sur les autres lorsque le poisson ondule le corps en nageant ;

MULL :  

Voir ANMOOR.

MULTIAXIALE : (Bot.) 

Structure multiaxiale : structure d’un thalle massif  qui comporte un faisceau de plusieurs axes.

MULTIFIDE : (Bot.)

Feuilles divisées en lanières nombreuses.

MULTIPLICATION VEGETATIVE : (Bot.)

Voir ASEXUEE.

MUQUEUSE :  

Nom général donné à la portion du tube digestif ou des conduits urogénitaux située au contact immédiat de leur cavité centrale. La muqueuse comporte l’épithélium ainsi que le tissu conjonctif qui l’accompagne, et qui reçoit le nom de Chorion. Autour de la muqueuse se trouvent la musculeuse, qui contient les fibres musculaires assurant les mouvements de contractions péristaltiques de l’organe, puis la séreuse, qui représente l’épithélium de la cavité cÅ“lomique entourant cet organe. L’épithélium des muqueuses est généralement unistratifié, sauf au voisinage immédiat des orifices externes ( Å“sophage, rectum, vagin ) et il est souvent cilié. Il comporte une proportion variable de cellules muqueuses ( produisant du mucus ). Au niveau intestinal , l’épithélium comporte vers la lumière une bordure en brosse faite d’un grand nombre de microvillosités. Le chorion sous-jacent contient les capillaires sanguins assurant l’irrigation de l’organe, ainsi que les filets nerveux du système sympathique assurant son innervation.  On peut y trouver en outre une mince couche de cellules musculaires, formant la musculaire de la muqueuse.                                                              ( 1 / 3 / 358 )

MUSCLE :  

Organe formé d’unités cellulaires appelées fibres musculaires. Les muscles lisses appartiennent aux viscères, tandis que les muscles striés, dits encore somatiques ou volontaires, assurent par leurs contractions les mouvements des organismes.
Ils sont en effet dans leur grande majorité fixés aux éléments squelettiques, qu’ils font mouvoir autour de leurs articulations. Chaque articulation est ainsi mue par un jeu de muscles dits antagonistes ( contracteur -fléchisseur).

MUSCLE BLANC :  

Voir MUSCLE,MYOGLOGINE et COLORATION DES MUSCLES.

MUSCLE ROUGE :  

Voir MUSCLE,MYOGLOGINE et COLORATION DES MUSCLES.

MUSCLES SOMATIQUES :  

Voir MUSCLE.

MUSCLES STRIES :  

Voir MUSCLE.

MUSCLES VOLONTAIRES :  

Voir MUSCLE.

MUSCULATURE EPIAXIALE :  

Voir APPAREIL MUSCULAIRE.

MUSCULATURE HYPOAXIALE :  

Voir APPAREIL MUSCULAIRE.

MUTATION :  

-Modification spontanée ou artificielle de la structure génétique ( gène ou chromosome) qui produit habituellement un effet observable dur l’individu concerné.
-C’est une modification brusque et héréditaire qui apparaît chez les êtres vivants, elle est par définition intraspécifique et se produit au hasard. Il s’agit d’un accident génétique au niveau du patrimoine de l’espèce : disparition d’un gène sur un chromosome, défaut dans le positionnement, échange d’une partie de chromosome. La mutation peut provoquer une transformation viable et bénéfique pour l’espèce dans un environnement donné ; elle peut aussi être négative et provoquer l’apparition de monstre. La mutation est naturelle et se produit régulièrement au sein d’une espèce, c’est l’un des moteurs de l’évolution des êtres vivants. Elle peut aussi être provoquée artificiellement, par irradiation notamment.
( Aquarama- 107 mai 1989- page 32- Maigret Jacques )

MYCOBACTERIOSE :  

Voir ANNEXE 026.

MYELENCEPHALE :  

Partie du système nerveux central qui renferme le bulbe rachidien.      ( 1 / 1 / 95 )

MYOGLOBINE :  

Pigment voisin de l’hémoglobine présent dans les fibres musculaires, au niveau du cytoplasme ou du sarcoplasme. Son poids moléculaire est de l’ordre de 16.800 , car cette molécule ne contient  qu’une chaîne polypeptidique et non quatre comme l’hémoglobine.
Les fibres musculaires striées, très riches en myofibrilles, sont dites blanches, car elles contiennent peu de sarcoplasme et donc peu de myoglobine ( qui est de couleur rouge).
On appelle au contraire fibres musculaires rouges celles qui sont pauvres en myofibrilles et riches en sarcoplasme. Les muscles blancs sont capables de produire de fortes puissances par à coup, tandis que les muscles rouges peuvent travailler à grande puissance pendant de longues durées ( muscles respiratoires, par exemple, muscle cardiaque).
Voir aussi COLORATION DES MUSCLES.                                  ( 1  / 3 / 359 )

MYOMERE :  

Voir MYOTOME ;

MYOSEPTE :  

Séparation des myotomes d’un même faisceau ( voir APPAREIL MUSCULAIRE).

MYOTOME :  

a)Segment du système musculaire propre à un métamère, ou anneau d’un animal articulé, de l’amphioxus ou d’un ver ( syn. MYOMERE ). ( voir APPAREIL MUSCULAIRE).
b) Elément métamérisé de la portion dorsale paraxiale des embryons, qui provient de l’évolution des somites et qui est à l’origine des tissus musculaires squelettiques ou somatiques.
Les somites résultent du découpage antéropostérieur de la portion la plus dorsale du feuillet moyen embryonnaire ( mésoderme). De ces somites se détachent ensuite les cellules mésenchymateuses qui constitueront le squelette axial ( sclérotome) , puis les cellules restantes se stratifient en deux zones : une zone superficielle ( dermatome), à l’origine du tissu dermique tégumentaire, et une zone plus profonde, le myotome. Chez les vertébrés aquatiques, la musculature de l’adulte reflète encore la disposition métamériques des myotomes ;  si l’on écorche un poisson, on voit apparaître ces masses musculaires transversales séparées les unes des autres par des cloisons conjonctives, ou myoseptes ;  elles se disposent en deux Z superposés ;  l’intérêt d’une telle disposition est d’harmoniser les contractions d’une série de myotomes successifs.                               ( 1 /  3 / 359 )

MYSTICETE :  

( du grec mystax : lèvre supérieure, d’où moustache par allusion aux fanons et ketos : monstre marin) 
sous-ordre  des Cétacés à fanons ( baleine et rorquals ). 

MYXOPTERYGIE :  

Organe d’accouplement pair des requins et des raies mâles.
Voir aussi PTERYGOPODE. 


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