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 Lexique Aquariologique :

A :

ABDOMINAL :   Voir NAGEOIRES.
ABERRANT :  (Adj.) Qui va contre le bon sens, la vérité, les règles, les normes.
ABERS :    En Bretagne, vallée envahie par la mer.
ABIOTIQUE :  (Adj.) Se dit des lieux ou des conditions impropres à la vie, des réactions chimiques n'exigeant pas l'intervention des êtres vivants.
ABSORPTION :    Pour un aquarium donné, l'absorption du rayonnement lumineux " en % "est donné par le tableau suivant :
                           + 10 cm
                niveau       0 cm         100 % Lux
                           -  10 cm           50 %
                           -  20 cm           25 %
                           -  30 cm        12,5 %
                           -  40 cm          6,3 %
                Source : Catalogue Sylvania.
ABYSSE :    Les grandes profondeurs marines, entre 2.500 et 7.000 mètres, la température n'y dépasse pas 4 degrés Celsius.
ACANTHOPTÉRYGIENS :   Groupe des poissons Téléostéens.
Les plus évolués des Téléostéens. Certains rayons des nageoires rigides (en principe au moins); nageoires pelviennes déplacées vers l'avant, même quand elles ne sont pas encore strictement en position thoracique ou jugulaire. Jamais de canal pneumatique fonctionnel. Apparition des écailles cténoides. Eau douce, saumâtre, salée.     Voir aussi annexe 003.
ACANTHOZOIDES : (Zool, animal)  Individus issus du bourgeonnement, chez certains Cnidaires (hydractinia); Leur forme épineuse abrite des polypes spécialisés plus ou moins rétractés.                 (1/1/37)
ACAULE : (Bot.) Plante sans tige ou presque. Les feuilles sont alors souvent disposées en rosettes (jeunes Samolus, Cryptocoryne).
ACÉPHALE :   Se dit d'un animal dépourvu de tête; Synonyme de BIVALVE. 
ACÉTABULE : (Zool.) Excavation d'une coquille ou d'un polypier, dans laquelle l'animal s'est fixé.
ACETABULUM :   1) Concavité dans laquelle s'emboîtent les os;
2) Désigne aussi la ventouse postérieure des Plathelminthes.
ACICULAIRE : (Bot.) Feuilles Linéaires, raides et aiguës comme des aiguilles.
ACIDE :   Composé contenant de l'hydrogène qui se dissocie en solution aqueuse et libère des ions hydrogènes (atomes d'hydrogène ayant perdu leur électron et par conséquent chargés positivement : H+).
Exemple : Acide chlorhydrique, HCL.
Ces composés ont une saveur acide, réagissent avec les métaux en libérant de l'hydrogène et en formant des sels.
ACIDE AMINE :   Molécule chimique à base carbonée et azotée, servant d'élément constitutif à la construction des protéines.
ACIDE LACTIQUE :   Corps qui s'accumule dans l'organisme à la suite d'un travail musculaire intense. C'est le foie qui oxyde une partie de cet acide lactique et synthétise du glucose ou du glycogène avec le reste.                                                                                                      (1/3/336)
ACIDE URIQUE :   Corps résultant, comme l'urée, du catabolisme des protéines. Parmi les vertébrés, les reptiles et les oiseaux excrètent l'azote uniquement sous forme d'acide urique, tandis que les autres groupes produisent à la fois urée et acide urique, mais surtout l'urée.        (1/3/336)
ACIDITÉ :   acidité, alcalinité, force d'un acide ou d'une base : Les propriétés acides ( ou basiques = alcalines ) d'une solution sont dues aux ions H+ (ou OH ) réellement présents dans la solution, d'où la notion d'acidité vraie (ou d'alcalinité vraie).
Un acide fort est totalement ou fortement dissocié (= grand nombre d'ions H+ présents), un acide faible est faiblement dissocié. Il en est de même pour les bases.
ACIDOPHILE :   Qui préfère les substrats acides.
ACIDOSE :   L'acidose, consécutive à l'acidification de l'eau, se manifeste chez les poissons qui exigent des valeurs alcalines ou neutres du PH ambiant. C'est le cas du transfert des animaux dans une eau acide (PH inférieur à 5,5) ou lorsque l'eau s'acidifie.
En aquarium l'acidification de l'eau peut résulter d'une fermentation ou de la pollution d'un filtre. Les poissons présentent alors des mouvements de nage très brusque, happent l'air et, quelques fois même, sautent hors de l'eau. La mort peut être rapide ou, au contraire, les poissons se cachent parmi les plantes et meurent lentement sans que l'on s'en aperçoive.
Dans les bacs d'ensemble, la mort par acidose est assez fréquente; trop souvent de nombreuses espèces de poissons exigeant un PH et une dureté de l'eau totalement différents sont mélangés. L'eau des bacs communautaires où vivent des espèces différentes ne doit pas être trop douce (limite inférieure : 5 à 6 degrés français et le PH devrait se situer entre 6,5 et 7,5).
Des changements d'eau réguliers, des aquariums bien conçus, non surpeuplés et non suralimentés évitent ces accidents. Un PH trop bas ralentit en outre les processus de nitrification et favorise l'accumulation d'ions Ammoniums qui risquent de libérer de l'ammoniac lors d'une remontée brutale du PH.
Il est également conseillé de ne pas mélanger que des espèces ayant des exigences voisines. Il est bon de contrôler aussi la dureté (une eau douce est généralement acide). Exemple d'une autre conséquence d'eaux tropicales : les eaux riches en fer se caractérisent à PH 5, par la présence de fer colloïdal qui se dépose sur les branchies et perturbe la fonction respiratoire des poissons.
ACLISTES :   Poissons sans vessies natatoire (ou gazeuse).
ACONTIE :   Filament urticant interne des Anémones de mer. Ils sortent en cas de besoin par des orifices ménagés dans la paroi près du pied.
ACRONURUS :   Nom donné aux alevins de certains Acanthuridés. A la naissance, la taille des larves (Acanthurus triostegus) est de 2 mm mais quelques jours plus tard, le sac vitellin est résorbé et les jeunes alevins se transforment en ce  que l'on appelle les larves Acronurus.
La larve Acronurus est dépourvue d'écailles, on peut observer des raies verticales sur le corps. Cette larve est transparente et le second rayon de la seconde nageoire dorsale et des nageoires anale et ventrale est allongé en pointe venimeuse.
La morphologie particulière de cette larve fût à l'origine d'une confusion : elle fût longtemps considérée comme appartenant à un genre propre (Acronurus), et non pas comme alevin des poissons-chirurgiens. Les larves du genre Naso sont quelque peu différentes, mais ressemblent en gros au Acronurus. On les a décrits autrefois sous le nom générique KERIS.
ACRORRHAGES :   Protubérance sur le bourrelet de jonction stolon-disque oral, chez les Actiniaires.
ACROSOME :   Organite de la tête du spermatozoïde, qui permet la pénétration dans l'ovule.
ACTINIES :   Anémones de mer de l'ordre des Actiniaires.
ACTINOGESTINE :   Voir NÉMATOCYSTE.
ACTINOMORPHE : (Bot.) Se dit d'une fleur à symétrie axiale.                                                   (1/44/250)
ACTINOPTERYGIENS :   ( classe des Ostéichtyens, sous-classe des Acttinoptérygiens) Nageoires du type ichthyoptéygie à la base courte et lépidotriches développés. Divisés en 3 Super-ordres :
1- Chondrostéens :  Nageoires caudale hétérocerque; écailles ganoïdes comprenant de 
     l'extérieur vers l'intérieur ganoine, coskine (# dentine), Isopédine (# lamelleux).
     Eau douce au moins pour la ponte et pendant le jeune âge.
     Divisés en deux ordres :
   - Paléoniscoïdes (fossiles) : Dévonien, Crétacé, Formes ancestrales.
   - Acipensériformes : Depuis le jurassique. Deux types seulement subsistent. un rostre
     au-dessus de la bouche et du nez : squelette en majeure partie cartilagineux; chorde 
     non étranglée et vertèbres aspondyles; généralement des spiracles; caudale hétérocerque;
     écailles peu nombreuses, sans ganoine, disposées sans ordre entre entre 5 rangées 
     d'écussons osseux.
2- Holostéens : Trias, actuel (Amérique du Nord), écailles ganoïdes sans cosmine; chorde
     persistante et continue.
3- Téléostéens : Les plus récents des poissons; squelette entièrement ossifié; caudale
     homocerque; écaille élasmoïdes (minces et imbriquées); nombreux ordres, tous les
     types d'eau. 
ACTINOSTOME :   Nom donné à la bouche (stoma) des Anémones de mer ou Actiries.           (1/1/39)
ACTINOTRICHE :   Rayon qui soutient les nageoires des poissons cartilagineux et des embryons des poissons osseux (constitué d'élastoïdine et de scléroprotéines de nature fibreuse).
(synonyme : CERATOTRICHE : voir aussi RAYONS).                           (1/3/336)
ACUMINÉ : (Bot.) Qualifie une feuille dont l'extrémité se termine en pointe fine et allongée.
ADAPTATION :   a)  Une adaptation d'une espèce à son environnement est un caractère (morphologique, physiologique, comportemental, etc...) augmentant ses possibilités de survies.
Par exemple, le labyrinthe, permettant de respirer l'air atmosphérique est une adaptation des poissons Anabantoïdes (Betta ou combattant du Siam) à des eaux peu oxygénées.
b)  Les traits qui, chez l'animal, contribuent à l'adapter à son environnement. Les adaptations peuvent être génétiques, c'est-à-dire, produites et donc non modifiables dans la durée de la vie de l'animal, ou  phénotypiques, produites par l'adaptation de l'individu et réversibles au cours de la vie de celui-ci.
ADAPTATION CONVERGENTE :   Voir CONVERGENCE.
ADDUCTEUR :   MUSCLE ADDUCTEUR : muscle qui ferme les valves de la coquille chez les mollusques bivalves et les valves de la carapace chez les Cirripèdes.
ADIPEUSE :   se dit de la nageoire charnue, sans rayons de soutien, qui est située sur le dos de certains poissons (notamment, chez les Characidés).
ADSORPTION :   L'adsorption est un phénomène naturel par lequel les molécules d'un liquide ou d'un gaz sont attirées par la surface interne ou externe d'un solide où elles sont retenues.
Dans un solide tel que le charbon actif, les atomes sont alignés les uns à côté des autres de telle sorte qu'ils sont soumis à des forces égales. Ils se trouvent alors en état d'équilibre. Par contre, les atomes de surface sont soumis à des forces déséquilibrées car ils ne sont pas complètement entourés par d'autres atomes. Cet état de déséquilibre est caractérisé par une tension ou par une énergie de surface qui tend à rétablir l'équilibre. Cette énergie constitue une force d'attraction qui, si elle est suffisamment importante, attire les molécules qui passent à proximité, celle-ci venant se fixer à la surface. On dit alors qu'elles sont absorbées. Ces forces sont appelées forces de dispersion de London.
ADULTE :   Un individu mur et pleinement développé ; capable de se reproduire, il ne le fait que si les conditions sociales et / ou écologiques le permettent.
ADVENTICE : (Bot.) Se dit d'une plante originaire d'une région autre que celle dans laquelle elle se trouve présentement et où, en général, elle ne persiste que grâce à des conditions favorables à son maintient.
ADVENTIVE : (Bot.) Se dit d'une racine apparaissant directement sur la tige.
AÉROBIE :   Se dit d'un organisme pour lequel l'oxygène est indispensable pour produire son énergie biochimique.
L'immense majorité des êtres vivants mène une vie aérobie.
AÉROBIOSE :   (conditions aérobies) Présence d'oxygène.
AÉROSOL :   Particules solides ou liquides en suspension dans l'atmosphère.
AFFÉRENT :   Qualificatif du système circulatoire ou du système nerveux, pour indiquer le sens de progression du sang ou de l'influx nerveux par rapport à un organe bien déterminé. Un vaisseau branchial afférent porte le sang vers les branchies. Un nerf viscéral afférent porte l'influx nerveux vers le viscère ( contraire : efférent ).                                    (1/3/336)
AFFLEURANTE : (Bot.) Plante submergée dont les tiges, les feuilles ou les inflorescences atteignent la surface de l'eau tout en restant submergées.
AGAME :   Se dit d'une espèce ne formant pas de lien stable entre partenaires pour la reproduction, que ce soit avant, pendant ou après la ponte.
AGAR :   Substance gélatineuse formée à partir d'algues marines et universellement utilisée comme milieu de culture des bactéries.
AGONISTIQUE :   Relatif aux luttes, combats.
AHERMATYPIQUES :   Se dit des madréporaires qui ne construisent pas de récifs.
AILERON DORSAL :   Partie verticale fibreuse sur le dos de la plupart des cétacés. Sert à la stabilisation dans l'eau.
AISSELLE : (Bot.) Angle formé par la tige au point de rencontre avec une feuille ou un pétiole.
AKÈNE : (Bot.) fruit sec contenant une graine unique, formé d'un seul carpelle (partie d'une fleur).
AKINETE (Bot.) Spore entourée d'une paroi épaisse et capable de passer un certain temps à l'état de vie ralentie.
ALBINISME :   Anomalie individuelle et héréditaire se traduisant par l'absence de pigment.
ALBINOS :   Atteint d'albinisme.
Dénué de toute pigmentation noire. Un poisson albinos est généralement rose (parfois blanchâtre ou jaunâtre) avec les yeux rouges.
ALBUMINE :   Substance organique azotée, visqueuse, soluble dans l'eau, coagulable par la chaleur, contenue dans le blanc d'œuf, le plasma, le lait.
ALCALINITÉ :   voir ACIDITÉ.
ALCALOSE :   Elle se manifeste selon l'espèce dès que le PH atteint une valeur de 9. Elle se produit essentiellement dans les eaux, douces au départ, où la végétation prolifère et où la luminosité est grande; l'assimilation chlorophyllienne appauvrit l'eau en gaz carbonique et transforme les bicarbonates en carbonate de calcium insoluble.
L'alcalose se traduit par un épithélium branchial érodé et par l'aspect effiloché des nageoires. On note également un léger assombrissement de la peau. Les aquariums bien plantés doivent être protégés contre la luminosité solaire intense surtout quand l'eau est douce. La présence de liaisons NH4+ peut dans un domaine alcalin conduire à la formation de doses mortelles d'ammoniac.                                                                                               (1/12/206)
ALÉCITHES :   Synonyme de ISOLECITHES. Voir VITELLUS.
ALEVIN :   " Petit poisson" qui, à sa naissance, diffère peu de l'adulte et en prend rapidement les caractères (voir LARVE).
ALEVINIÈRE :   Gîtes d'alevins.
ALGACÉ : (Adj.) Algacé, de la nature des algues.
ALGAL : (Adj.) relatif aux algues, riche en algues.
ALGICIDE :   Qui détruit les algues ou s'oppose à leur prolifération.
ALIMENT SEC :   Aliment séché contenant des animalcules, de la farine de poisson, des particules végétales, etc....
ALLANTOÏDE :   Voir PLACENTA VITELLIN.
ALLOCHTONE :   Qui n'est pas originaire du pays où il habite.
ALLOMETRIE :   Croissance rapide d'un organe par rapport aux autres, entraînant une modification de proportions.
ALLONGEMENT ÉLEVÉ :   Concerne la forme de la nageoire caudale; cet allongement élevé peut s'exprimer comme le carré de l'envergure de la nageoire divisé par sa surface.
ALLOPATRIQUE : (Bio.) Sous-espèce allopatrique : ayant une aire de répartition propre différente de celle des sous-espèces voisines.
ALLOPHORES :   Voir CHROMATOPHORES.
ALLOTROPIE :   Propriété de certains corps, comme le carbone, le phosphore, de se présenter sous plusieurs formes ayant des propriétés physiques différentes.
ALLOTYPE :   Lors d'anciennes descriptions, ce terme était attribué à un poisson de la série-type de sexe opposé à l'holotype.
ALLUVIAL :   Dépôt laissé par les cours d'eau à vitesse réduite.
ALTERNANCE DE PHASES :   Succession, dans un cycle de développement, d'une phase à n chromosomes et d'une phase à 2n chromosomes, respectivement réalisées par la méiose et la fécondation.
ALTERNE : (Bot.) Qualifie rameaux et feuilles issus de nœuds et qui se trouvent placés alternativement de part et d'autre de la tige, à des hauteurs différentes. 
ALTICOLE : (Adj.) Qui vit ou se trouve en altitude, en parlant de la flore ou de la faune.
ALVÉOLAIRE :   Qui est formé d'alvéoles. Les alvéoles, par exemple dans le poumon ou la vessie natatoire, sont des unités de structure résultant de la division de la cavité unique primitive par des systèmes de cloisons issues de la paroi périphérique.                              (1/3/336)
AMBIOLOGIE :   Étude scientifique du milieu ambiant.
AMBULACRAIRE :   Se dit de l'appareil qui, chez les Échinodermes, assure la locomotion. Extérieurement, il est repérable par cinq zones rayonnantes à partir de la bouche et qui portent les "pieds ambulacraires". Ceux-ci sont extensibles et généralement munis de ventouses.
AMBULACRE :   Petit tube dont l'extrémité forme ventouse et qui sert à la locomotion (du latin ambulare, marcher).
AMIBES :   Voir PROTOZOAIRE.
AMIBOCYTE :   Du grec, amoibé, transformation (amibe); et kytos, creux, cellule.
1)  Cellule caractéristique des éponges, se déplaçant dans la paroi de mésoglée à la façon 
     d'une amibe.
2)  Cellules de la lymphe des échinodermes.
AMMOCÈTE :   Nom donné à la larve des lamproies avant sa métamorphose. Cette vie larvaire dure deux à trois ans.
AMMONISATION :   Transformation de l'azote organique en azote ammoniacal.
AMMOPHILE :   Synonyme de SABULICOLE.
AMNIOS :   La plus interne des membranes qui enveloppent le fœtus, chez les mammifères, les oiseaux et les reptiles.
AMNIOTE :   Vertébré dont l'embryon est développé d'un amnics.
AMPHIBIE : (Bot.) Qualifie un végétal qui présente à la fois des organismes immergés et émergés.
AMPHIBIEN :   Vertébré à la larve aquatique munie de branchies, à peau nue et à température variable.
AMPHIDE :   organe sensoriel antérieur des Nématodes.
AMPHISTYLIQUE :   Mode de suspension de la mâchoire des poissons, intermédiaire entre les suspensions AUTOSTYLIQUE et HYOSTYLIQUE.
AMPLEXICAULE : (Bot. engainant) Qualifie une feuille ou un pétiole dont la base enveloppe la tige.
AMPOULE :   Voir CYSTE.
AMPOULES DE LORENZINI :   Le museau du requin est pourvu d'une série d'organes électro-récepteurs, les "ampoules de Lorenzini" (du nom de Stefano Lorenzini, le premier à les étudier, en 1678). Ultrasensibles, ces organes sont capables de détecter une tension d'un millionième de volt; soit moins que la charge électrique qui circule dans le système nerveux animal. C'est ce qui permet au requin de déceler la présence d'un animal, grâce aux courants électriques produits par l'organisme de celui-ci.
AMYLASE :   Voir DIGESTION.
ANABOLISME :   Ensemble des synthèses moléculaires aboutissants à l'assimilation.
ANADROME :   Se dit des poissons qui remontent de la mer dans les fleuves pour frayer (ex.: Saumon)
(ana, en haut et dromos, course)
ANAÉROBIE :   Qui peut se passer d'oxygène (anaérobiose facultative) ou qui ne peut survivre en présence d'oxygène (anaérobiose stricte). Beaucoup de parasites internes sont des anaérobies facultatifs.
ANAÉROBIOSE :   (condition anaérobies) Absence d'oxygène.
ANALE :   Se dit de la nageoire impaire située en arrière de l'anus.
ANAMNIOTE :   Vertébré dont l'embryon n'est pas enveloppé d'un amnios.
ANASTOMOSE : (Bot.) Se dit des nervures qui se réunissent et forment un réseau plus ou moins compliqué.
ANATOMIE :   1.  Science qui a pour objet l'étude de la structure et de la forme des êtres organisés et celle
     des rapports entre les différents organes qui les constituent.
2.  Du point de vue anatomique, on distingue, chez les poissons :
     - un squelette
     - un appareil musculaire
     - un système circulatoire
     - un appareil digestif
     - un appareil urogénital
     - un système nerveux (incluant la "ligne latérale")
ANAVENIN :   Venin affaibli et utilisé en immunologie comme antigène du venin normal.
ANCHORALES :   Plaques qui soutiennent des spicules en forme d'ancre, chez les Holothuries.
ANDROPODE   Organe de copulation ou "gonopode" des "vrais" vivipares (famille des Goodéidés). Voir GOODÉIDÉS.
ANÉMOPHILE (Bot. Adj.) Se dit des plantes chez lesquelles la pollinisation est effectuée par le vent.
ANÉMOPHILIE : (Bot. Nom) Mode de pollinisation des plantes par l'intermédiaire du vent.
ANESTHÉSIANT :   Substance ou procédé physique entraînant la privation de la sensibilité et un état semblable au sommeil dans un organisme sans pour autant en annihiler les fonctions vitales.
ANGSTROM :   Unité de longueur valant un dix millième de micron.
ANHYDROBIOSE :   État de vie latente des animalcules des mousses dans les périodes sèches (le retour de l'humidité fait reprendre la vie active, c'est la reviviscence).
ANIMALCULE :   Se dit d'un animal de très petite taille.
ANISOCERQUE :   Voir HÉTÉROCERQUE.
ANISOCHRONIE :   Chez les poissons, la genèse progressive des organes ne procède pas entièrement d'une façon conforme à leur importance. Un phénomène d'anisochronie ou d'inégalité d'apparition dans le temps, se produit souvent à leur égard. Un exemple catégorique en est donné par les yeux. Bien que n'ayant aucune utilité pour l'embryon prisonnier dans sa coque, les ébauches des appareils visuels se montrent de manière précoce et grandissent rapidement en donnant naissance à leur pigment rétinien. C'est une observation surprenante que celle des oeufs embryonnés ainsi pourvus, qui laissent discerner les yeux volumineux et saillants, alors que le reste du corps est à l'état d'ébauche.
ANISOGENIE :   Inégalité de croissance.
ANMOOR :   L'anmoor est une notion de pédologie (science des sols). en effet lors de la formation d'un sol plusieurs processus interviennent, à savoir : l'altération des roches, la décomposition de la matière organique, le transfert et l'organisation des matériaux formés. Le sujet qui nous intéresse appartient au deuxième de ces facteurs.
La matière organique, au niveau du sol se décompose plus ou moins rapidement et cette transformation aboutit à la production de composés minéralisés (c'est la minéralisation) et de complexes humiques (c'est l'humification). Une parie de l'humus ainsi formé subit une maturation, celle-ci peut être de deux sortes : soit aérobie, soit anaérobie.
En aérobiose (en présence d'air et d'oxygène), très sommairement, on distingue :
- Le Mor, c'est l'humus brut des forets à sols acides.
- Le Moder, c'est l'humus des sols lessivés acides.
- Le Mull, c'est l'humus doux des sols structurés et aérés.
En anaérobiose (en absence d'air dans les sols hydromorphes), on trouve :
- La Tourbe, qui se forme dans les sols saturés en eau de façon permanente.
- L'Anmoor, lié à l'engorgement temporaire en surface (battement du niveau d'eau selon les saisons) et permanent en profondeur (gley).
On subdivise l'Anmoor en deux sous-types :
- L'Anmoor acide, oligotrophe et pauvre en cations (ions positifs).
- L'Anmoor calcique, mésotrophe et riche en cations.
En fait, ce terme désigne donc une structure particulière de sol naturel..
(Aquarama - 116 Nov 1990 - page 59 - D. Biellmann) 
ANNÉLIDES :   (Phylum des Annélides - environs 14.000 espèces)
Vaste groupe de vers dont la majorité sont marins mais dont un notable proportion est terrestre ou dulcaquicole; quelques rares espèces sont parasites. Les vers de terre et les sangsues sont bien connus et font partie de ce phylum dont les représentants varient de quelques millimètres à plus d'un mètre de long.
Les Annélides se caractérisent par leur corps long et mou, divisé en une série de segments semblables. La paroi musculaire du corps entoure une cavité corporelle remplie d'un  liquide que traverse un tube digestif plus ou moins rectiligne avec bouche antérieure et anus postérieur. Bien que les Annélides ne soient pas dotés d'un squelette rigide, ils peuvent se servir de leur cavité corporelle pleine de liquide comme d'un squelette hydrostatique sur lequel la paroi musculaire du corps agit en allongeant ou en raccourcissant le corps.
Chez la plupart des espèces (mais non chez les sangsues), le mouvement est aidé par des scies (ou chètes) qui font saillie sur la paroi du corps.
La segmentation de ce dernier n'est pas simplement superficielle; elle est également intérieure de sorte que la musculature, les vaisseaux sanguins, les nerfs, les organes excréteurs et les gonades se répètent souvent sur de nombreux segments.
Les Annélides comptent à la fois des espèces hermaphrodites et des espèces à sexes séparés.
ANNUELLE : (Bot.) Plante qui complète le cycle végétatif en douze (12) mois.
(voir aussi  ESPÈCE ANNUELLE).
ANOREXIE GÉNÉTIQUE :   Chez les espèces migratrices, l'augmentation du poids des glandes sexuelles s'accompagne souvent de phénomènes connexes. La mugueuse digestive donne lieu à une abondante sécrétion de mucus, et subit des modifications parfois importantes pouvant aboutir, soit à une nécrose partielle comme chez les Saumons, soit à des difficultés de fonctionnement.
La capacité digestive est atteinte à son tour, car, vers la fin de la période de maturation, la digestion ne peu plus s'accomplir, et l'individu cesse de s'alimenter. L'ANOREXIE GÉNÉTIQUE s'installe donc dans un grand nombre de cas, et fait que les reproducteurs ne s'attachent plus trop à poursuivre des proies : leur estomac est vide. Dans la plupart des cas, cette période de prostration est faible et courte ; l'anorexie génétique disparaît, et l'individu recommençant à s'alimenter, répare ses pertes peu à peu. Mais chez certaines espèces et principalement les migratrices à pontes abondantes longuement préparées ( Aloses, Saumons), le choc consécutif à la fraie est assez violent pour entraîner la mort des intéressés.
Seul, une minorité réchappe, quand les circonstances s'y prêtent.
ANOXIE :   Réduction du taux d'oxygène qui détermine l'asphyxie.
( Synonyme : HYPOXIE ).
ANTENNE :   Appendice sensoriel que porte la tête des Annélidés et des Crustacés.
ANTHÈRE : (Bot.) Partie terminale de l'étamine contenant le pollen.
ANTHÉRIDIE : (Bot.) Organe contenant les éléments mâles (chez les Cryptogames).
ANTHOCODIE :   ( Grec, codeia, boule, tête) Partie distale qui porte les tentacules des Polypes, chez les Anthozoaires.                                                                                    (1/1/42)
ANTHOSTELE :   ( stèle, colonne ) Base des polypes d'Anthozoaires, dans laquelle l'anthocodie peut se loger par rétraction.                                                                                     (1/1/42)
ANTHROPOMORPHISME :   Tendance naturelle d'un observateur à juger des comportements animaux d'après des réactions proprement humaines.
ANTIARCHES :   Voir PLACODERMES.
ANTIBIOSE :   Terme désignant les procédés utilisés par certains organismes pour affecter à distance le développement d'autres individus.
ANTIBIOTIQUE :   Substance d'origine animale ou végétale qui inhibe la croissance ou détruit les bactéries et autres microorganismes.
ANTISEPTIQUE :   Qui détruit les microbes.
AORTE VENTRALE :   L'aorte ventrale, ou aorte branchiale afférente, prolonge vers l'avant le bulbe aortique et se subdivise en autant de paires d'artères branchiales afférentes qu'il existe de fentes branchiales, c'est-à-dire 6 paires chez les embryons de Sélaciens, 5 chez les Sélaciens adulte, 4 paires chez les Ostéichtyens et les têtards d'Amphibiens.                                (1/3/337) 
APATHIQUE :   Indolent, mou.
APATITE :   Phosphate de calcium, généralement cristallisé, contenant soit du fluor ou du chlore. Les dents des vertébrés peuvent être considérées comme hydroxyapatite carbonée riche en fluor.
APEX :   Pointe, sommet, extrémité d'un organe animal ou végétal ( limbe foliaire ).
APHETOHYOIDIENS :   ( classe des APHETOHYOIDIENS = ACANTHODIENS  fossiles )
Du Silurien au Permien avec développement maximum au Dévonien inférieur. Les premiers vivent en eau douce, plus tard, on en trouve également en mer. Les arcs viscéraux qui suivent l'arc mandibulaire sont tous branchiaux, aucun n'est spécialisé en arc hyoïdien. La fente hyoïdienne est ouverte (aphetos). Entre les nageoires pectorales et pelviennes, il y a  une série d'épines dont certaines sous-tendent une membrane natatoire (nageoire). Au cours de l'évolution, le nombre de ces nageoires tend à se réduire. Le crane est partiellement ossifié. (Acanthodes, Diplacanthus, Euthacanthus).                             (B. Dondé, D. Terver)
Voir aussi ANNEXE 002.
APHOTIQUE :   Privé de lumière. ( Voir RÉGION APHOTIQUE ).
APHYTAL : (Adj.) D'où toute végétation est absente : une zone aphytale, les systèmes aphytaux des grandes profondeurs.
APICAL : (Bot.) Situé au sommet.
APLYSIES :   Lièvres de mer; ces  " limaces " bedonnantes possèdent des cellules nerveuses d'une taille exceptionnelle et facilement accessible à l'expérimentateur. Cette particularité anatomique a fait de l'aplysie un matériel de choix pour des études nombreuses et approfondies sur la physiologie nerveuse.
APODE : (Adj.)

Qui n'a pas de pieds, de pattes, de nageoires.
(Nom) Poissons Téléostéens faisant partie du sous-ordre     des Apodes
qui comprend les anguilles, les congres et les murènes.

APOMIXIQUE :  

Reproduction sans fusion de gates donc sans fécondation : la parthénogenèse est une forme de reproduction apomixique.

APOMORPHES :  

Se  dit  des  caractères  morphologiques ressemblants lorsqu'ils sont dérivés (voir ANNEXE 024).

APOPHYSE : (Anat.)

(grec apo, hors de,  et phusis, croissance)  
E
xcroissance naturelle de la surface d 'un os.

APOPHYSE ZYGOMATIQUE :   Os Malaire.
APOSYMBIOSE :  

Symbiose  externe,  n'impliquant  pas la présence d'un organisme à l'intérieur de l'autre (Ex : Poisson-clown et Anémone).

APPAREIL AMBULACRAIRE :   Voir AMBULACRAIRE.
APPAREIL CIRCULATOIRE :  

Les poissons sont des Vertébrés  pœcilothermes ( à sang froid), à l'instar des batraciens et des reptiles. Le sang offre une couleur rouge due à ta présence, comme chez les autres Vertébrés,   de globules rouges contenant de l'hémoglobine; il remplit l'importante fonction de transporter l'oxygène, depuis l'appareil branchial vers le reste du corps, et les substances nutritives vers      les organes utilisateurs.
L'appareil circulatoire se comporte du cœur d'artères et de veines. Le cœur est différent selon qu'il  s'agit de poissons osseux ou de poissons cartilagineux.
Chez les Sélaciens, il se compose d'un sinus veineux, d'une oreillette d"un ventricule et d'un cône artériel.
Chez les  poissons osseux, le cône artériel, réduit, n'est muni que d'une seule valvule (chez tes Sélaciens, elles sont au contraire nombreuses). Chez les poissons osseux, on observe sous le cône artériel
un bulbe artériel qui se prolonge en aorte ventrale.
Le sang  s'oxygène dans les branchies et se répand ensuite dans le corps par trois grosses artères : les deux carotides vers la tête et l'aorte dorsale vers la queue. Parallèlement,, mais avec un flux sanguin inverse, s'étendent de chaque coté les vaines cardinales antérieure et   postérieure. Elles se réunissent par paires en canaux de Cuvier, qui retournent au cœur. La pœcilothermie des poissons n'est pas absolue : chez tes Thons et les Squales, qui mènent une vie très active d'importants groupes capillaires      ( "réseaux admirables") empêchent les perditions de chaleur dans le milieu externe.                                          (1/8/36)
Définition zoologique :
Le cœur, composé de deux chambres contractiles, OREILLETTE et VENTRICULE, est situé  sur la ligne médio-ventrale en arrière du dernier arc branchial. Il est enveloppé d'un  PÉRICARDE d'origine cœlomique. Le ventricule se continue en avant par un renflement (cône ou bulbe) qui se  prolonge par  L'ARTÈRE BRANCHIALE d'où se détachent les artères branchiales afférentes à raison d'une paire par arc branchial. Dans les branchies, ces vaisseaux se résolvent en un réseau d'où partent les artères branchiales efférentes qui se jettent dans Les racines de l'aorte dorsale laquelle distribue le sang aux divers organes et se continue jusqu'à l'extrémité de la queue. Les vaisseaux qui pénètrent dans un même arc branchial constituent un arc aortique.
Le sang revient au cœur par un système veineux complexe.  Plusieurs des veines de la queue se jettent dans les reins où elles se capillarisent et forment un système PORTE-RENAL; elles en sortent par deux gros vaisseaux  les VEINES CARDINALES POSTÉRIEURES qui aboutissent au cœur par un large SINUS. Le système  PORTE-HÉPATIQUE comprend la   VEINE-PORTE qui se déverse dans le foie où elle se résout en capillaires; le sang s'échappe par la veine VEINE-HÉPATIQUE qui se jette directement dans le SINUS VEINEUX.        De grosses  VEINES LATÉRALES ramènent au cœur le sang superficiel de la partie postérieure du corps. Le sang de la partie antérieure revient au sinus veineux par tes VEINES CARDINALES ANTÉRIEURES.
Le cœur, en définitive, n'est donc traversé que par du sang veineux.
Les hématies des poissons sont ellipsoïdes et nucléées.                        (1/19/42-43)

APPAREIL DE WEBER :   Voir OSSELET DE WEBER.
APPAREIL DIGESTIF :

 

Les  poissons ont des régimes très variés, allant du prédateur au planctonophage, du détritivore à l'omnivore.  A chaque type de bouche correspond un régime déterminé : des dents pointues, parfois disposées en plusieurs rangées, pour, les  prédateurs comme les squales ; d'inoffensifs appareils filtrants pour les planctonophages; une denture peu développée pour le mangeur de détritus; des dents non spécialisées pour l'omnivore. Les dents peuvent également garnir le pharynx : les poissons présentant cette caractéristique sont alors appelés pharyngognathes. Immédiatement en arrière de ta cavité buccale et du pharynx viennent l'œsophage et l'estomac. Quand elles sont richement vascularisées, les parois de cette première partie du tube digestif peuvent également jouer un rôle respiratoire. La vessie natatoire est une formation particulière dérivée de l'œsophage.
La portion qui absorbe les substances nutritives est constituée de caecums  pyloriques chez les Téléostéens, par la valvule spirale chez les sélaciens, les Chondrostéens (esturgeons) et les Dipneustes. Ces deux formations ont pour effet d'augmenter les surfaces d'échanges, ce qui favorise évidemment l'absorption des substances digérées.
L'anus débouche à l'extérieur; il est parfois réuni à l'appareil urogénital dans le cloaque. Les Poissons sont  en outre pourvus d'un foie (très volumineux et riche en huile qui contient en abondance l'ergostérol - vitamine D - provenant en particulier des Diatomées prises dans le Plancton), d'un pancréas massif ou diffus et d'une rate comme les autres Vertébrés.(1/8/33)

Le canal  alimentaire n'a rien de bien particulier; à oesophage fait ordinairement suite une dilatation ou estomac, dans l'épithélium duquel se trouvent des glandes  à pepsine. L'estomac ainsi que les glandes pepsine manquent chez beaucoup de Téléostéens ( Cyprins, Hippocampes, etc... ), ce qui montre que ces organes ne sont pas indispensables  à toutes les  espèces ou que, physiologiquement, d'autres viscères  suppléent à leur absence. L'intestin de certaines espèces porte, peu en arrière de l'estomac, des évaginations en culs-de-sac ( Coecums pyloriques). L'intestin  moyen, sauf chez les Téléostéens, présente un repli interne saillant qui décrit une spire à tours nombreux, comparable à un escalier en colimaçon, dépourvu   d'axe (Valvule spirale).                                     (1/19/39)

APPAREIL HYOÏDIEN :  

 Formé, chez les poissons, par l'os hyoidien, médian, accompagné de chaines d'osselets latérales; il perd de son importance au fur et à mesure que l'on s'élève dans la série des Vertébrés.                                                                                            (1/1/82)

APPAREIL MUSCULAIRE :  

Les muscles, partie importante de l'anatomie des poissons, représentent entre 2/5 et 3/4 d‚ leur poids. Capables de vitesse remarquables - les thons et les squales par exemple montrent une étonnante rapidité - les poissons se meuvent dans un milieu environ 800 fois plus dense que l'air : c'est ce qui explique leur musculature volumineuse.  La masse musculaire des poissons est subdivisée en fractions nombreuses disposées en ordre successif, formant un ensemble très compact.
Les éléments de cette musculature, en relation étroite avec les vertèbres, portent le nom de myotomes. Les myotomes ont une forme semblable au sigma majuscule de l'alphabet grec et se présentent avec les extrémités retournées vers le plan passant par la nageoire dorsale et la nageoire anale;  ils sont- divisés par deux septums, l'un passant par le plan susmentionné‚ l'autre, passant au niveau de la colonne vertébrale d'un coté à l'autre. Ce dernier plan divise la musculature en épiaxiale. Les myotomes d'un même faisceau sont séparés par un myosepte. D'autre muscles sont également fort développés, surtout les muscles responsables des     mouvements des  nageoires,. paires ou  impaires. Dans certains cas, les nageoires impaires, qui peuvent être dressées ou repliées, sont pourvues, en conséquence, d'un muscle érecteur. Il existe en outre des muscles pourvoyant à ta mastication, et, chez les poissons osseux, des muscles branchiaux qui leur permettent d'écarter ou de rapprocher les opercules. C'est de muscles modifiés que dérivent les organes électriques des poissons telles la torpille                                                                                                 (1/8/33)

APPAREIL RESPIRATOIRE :  

Contrairement aux animaux terrestres qui absorbent l’oxygène de l'air, les poissons utilisent l'oxygène dissous dans l’eau et rejettent de l'anhydride carbonique. Les organes où se déroulent ces échanges sont les branchies situées sur les cotés du pharynx, elles se présentent comme une sur série d'arcs branchiaux, qui font partie du splanchnocrane et soutiennent les lamelles richement vascularisées par les  artères branchiales. Les arcs varient en nombre selon les espèces : généralement de cinq à sept paires chez les poissons cartilagineux, et quatre paires chez les poissons osseux (qui peuvent avoir toutefois un nombre d'arcs fonctionnels plus réduit). Les branchies, tout comme le mode de respiration, varient selon  qu'il s'agit de Chordrichthyens ou d'Ostéichtyens.
Chez leslaciens, l'eau entre par la bouche ventrale et occupe la cavité buccale, ensuite le squale ferme la bouche et resserre la cavité buccale en contractant sa gorge : l'eau est ainsi forcée de sortir à travers les fentes branchiales.
En s'écoulant entre celles-ci, elle cède de t'oxygène aux nombreux capillaires, dont les parois extrêmement minces permettent les échanges gazeux tout en absorbant L'anhydride carbonique le sang déverse dans le milieu externe après l'avoir recueilli dans les cellules.
Chez presque tous les poissons cartilagineux, les fentes branchiales sont nettement visibles sur les cotés de la tête ou sous le corps (raies); cependant chez les holocéphales, elles sont recouvertes pa un opercule, comme chez tes poissons osseux. Parallèlement, et avec la même exception, ces poissons possèdent une paire d'évents contenant une pseudo-branchie, dépourvue de fonction respiratoire, mais qui semble être un organe régulateur de la pression sanguine.
Chez les poissons osseux, l'eau pénètre dans la cavité buccale ou s'en échappe selon que l'animal écarte ses opercules ou les rapproche : toutefois, grâce à un système de valves, l'eau n'entre que par la bouche et ne sort que par les fentes branchiales.
Chez les poissons osseux, on n'observe que très rarement la présence d'évents, par exempte chez certains esturgeons; en revanche, de nombreuses espèces respirent l'oxygène de l'atmosphère à travers la peau, la paroi buccale, l'œsophage, la vessie natatoire...
Quand ces divers organes assument des fonctions respiratoires, c'est évidemment qu'ils ont subi des modifications adaptatives.
Généralement ils contiennent un réseau de capillaires aux parois plutôt minces permettant les échanges gazeux.
Le Neoceratodus ou barramunda (un Dipneuste) a la vessie natatoire reliée à la circulation branchiale par l'artère pulmonaire et au cœur par la veine pulmonaire. Ce poisson des rivières australiennes peut, en cas de circonstances défavorables, respirer l'oxygène de l'atmosphère par l'intermédiaire de sa vessie natatoire (qui est, en fait, un poumon). Les Protoptères, du même groupe, peuvent survivre dans la boue sèche en se servant de poumons rudimentaires pour la respiration.
L'Erythrinus, poisson des eaux douces sud-américaines, a recours à la respiration branchiale dans les eaux bien oxygénées; si toutefois la teneur en oxygène vient à baisser, ou si l'eau est très riche en anhy dride carbonique, il respire alors par sa vessie natatoire, semblable à un poumon.
Un poisson chat africain, du genre Clarias, s'oxygène au moyen d'un organe arborescent, formé par un épithélium plissé et situé dans une dépression au-dessus des branchies entre la deuxième et le quatrième arc branchial.
(voir aussi BRANCHIES).                                                                 (1/8/39)

APPARIEMENT :   Voir MODE D'APPARIEMENT.
APPENDICES PYLORIQUES :  

Appendices ou pioches situés à la sortie de l'estomac. (Voir CAECUM PYLORIQUE).

APPÉTITIF :   (Substance) Qui incite à consommer un aliment préparé ou traité.
APPÉTITION :  

Conduite comportementale poussant un organisme à satisfaire ses besoins.

APTÈRES :  

Du grec a, préfixe indiquant l'absence; et pteron, aile. Insectes dépourvus d'ailes.

AQUACULTURE :  

Art de multiplier et d'élever les animaux et les plantes aquatiques. Culture des plantes terrestres sur un sol stérile arrosé d une solution de sel minéraux.

AQUARIOLOGIE :  

Quelques étapes importantes
---------------------------
  950Domestication Ou Kin Yu, dans la province du Zhejiang, en Chine.
1500Importation du Cyprin doré au Japon
1611Importation du Cyprin doré en Angleterre.
1750La Compagnie des Indes offre des spécimens à la Marquise de Pompadour, qui lance la mode en         Europe.
1830Le premier aquarium équilibré.
1869Pierre CARBONNIER élève le Macropode.
18801900 Le chauffage des aquariums permet l'acclimatation des poissons tropicaux.
1931Inauguration du Grand Aquarium de la France d'outre-mer.
1935Première édition de Exotic Tropical Fishes, de W.T. INNES.
        Découverte en haute Amazonie du premier Tétra néon par le Français RABAUT.
1960Premier Congrès international d'aquariologie à Monaco.

AQUARIOPHILE :   Personne qui élève en aquarium des poissons, des animaux aquatiques.
AQUARIUM :  

Réservoir dans lequel on entretient des plantes et des animaux d'eaux douce, salée ou saumâtre.

AQUATERRARIUM :  

- Bac contenant de l'eau, des substrats et, qui tend à reconstituer un écosystème paludéen.
- Bac divisé en deux parties, l'une recrée le milieu aquatique, la seconde le milieu terrestre.
- Bac qui contient de l'eau, de ta terre en vue de l'élevage des poissons, des animaux amphibies, des    petits animaux terrestres, et de la culture des plantes marécageuses.

AQUATIQUE :  

- Qui croit dans l'eau, où il y a de l'eau.
- (Bot.)
Qualifie  un   végétal dont tous les organes sont immergés
   Bien souvent, seule la fleur de ces végétaux apparaît à la surface de l'eau.

AQUICOLE :   Qui  vit dans l'eau. Relatif à l'aquaculture.
AQUICULTURE :     Voir AQUACULTURE.  
ARBRISSEAU  :  

Végétal ligneux dont la tige est rameuse dès la base; ses dimensions atteignent de 1 à 7 mètres en moyenne.  

ARBUSTE  :  

Voisin de l'arbrisseau, mais la tige est à la base simple et unie; elle n'atteint pas de fortes dimensions en diamètre ou hauteur.  

ARC BRANCHIAL :  

Les arcs branchiaux forment la partie ventrale dite viscérale, du squelette céphalique; ils servent de support à la région antérieure, ou pharyngienne, du tube digestif. Chez les poissons, il existe 5 paires d'arcs branchiaux situés en arrière de 2 paires d'arcs branchiaux modifiés, l'arc mandibulaire en avant qui soutient la mâchoire, et l'arc hyoïde en arrière, qui suspend la mâchoire au crane. Chez l'embryon,   chaque arc apparaît sous forme d'une baguette de cartilage qui se fragmente ensuite en points de chondrification, puis d'ossification distincts; il existe normalement 4 éléments par arc branchial. Les 2  arcs de la même paire s'articulent ventralement sur une baguette longitudinale impaire qui forme le plancher de la cavité pharyngienne. Deux arcs branchiaux sont séparés l'un de l'autre par une fente branchiale                                                                             (1/3/38)

ARC HÉMAL  :  

Portion ventrale de la vertèbre qui renferme l'artère et la veine caudales ou l'aorte et les veines cardinales postérieures. L'arc hémal n'est fermé que dans la région caudale. Au niveau du tronc, il est réduit à ses bases, sur lesquelles s'articulent les cotes.           (1/3/338)  

ARC HYOÏDE  :  

L'arc hyoïde appartient au squelette viscéral céphalique. Il résulte de l'évolution d'un arc branchial normal qui s'est transformé pour fournir à l'arc mandibulaire, qui le précède, sa suspension au crane. L'arc hyoïde comporte :
    1)  un segment dorsal, l'hyomandibulaire, fixé d'une part au crane dans sa région auditive, d'autre           part à l'élément dorsal de l'arc mandibulaire, ou palato-carré.
    2)  un segment ventral, moins modifié, qui porte les rayons branchi-ostèges.
Le passage de la respiration branchiale à la respiration pulmonaire
est accompagné de la transformation de l'hyomandibulaire en osselet de l'oreille moyenne, et du reste du squelette branchial en une formation complexe, appelé appareil hyoïdien, qui soutient la langue, le pharynx et les premiers segments cartilagineux de la trachée artère.     (1/3/338)

ARC INSULAIRE  :  

Groupe d'îles volcaniques, de forme convexe par rapport a la haute mer souvent situé du coté continental d'une fosse océanique.  

ARC MANDIBULAIRE :    

Voir SQUELETTE VISCÉRAL.

ARC NEURAL  :  

Portion dorsale de la vertèbre, qui entoure la moelle épinière et forme le canal neural. L'arc neural se poursuit dorsalement en une épine neurale où s'insère la musculature axiale, et qui peut servir d'appui  aux éléments squelettiques des nageoires impaires.                            (1/3/338)  

ARCHERCEPOALE  :  

Encéphale de l'homme, ainsi appelé parce qu'il est supérieur par son organisation, et notamment par sa richesse en circonvolutions, à celui des autres animaux.  

ARCHENTÈRE    

(Archentère ou Archenteron : du  grec, arkle., commercement et enteron, entrailles)
Intestin primitif dans la gastrula. Son ouverture est ta blastopore.  

ARCHENTERIQUE  :  

De l'archentéron. La cavité archentérique ou archentéron est la première des cavités se formant sur un embryon. Ses tissus constituent l'endoderme, qui donnera le tube digestif et ses annexes.  

ARCHÉTYPE :    

1. (grec arkhetupos, modèle primitif)  Modèle sur lequel on fait un ouvrage matériel ou intellectuel.
2. Organe ancestral que la paléontologie peut retrouver dès sa première apparition, organe à partir     duquel les transformations évolutives réalisent de multiples aspects, plus ou moins profondément    modifiés par rapport à la souche, selon la nature de l'adaptation et selon l'ancienneté. (1/43/76)

ARCHIPTÉRYGIE :  

L'archiptérygie, dite encore archipterygium ou nageoire bisériée, a pour   squelette un axe de pièces alignées portant de part et d'autre des ptérygophores. On la rencontre chez les Dipneustes.(1/3/338) 

ARCUALIA  :   Synonyme D'ARCUALIE.  
ARCUALIE :  

Petite pièce cartilagineuse, dorsale ou ventrale, accolée ou libre de la colonne vertébrale des poissons.
Le NEURARCUAL est l'arc neural dorsal.
Le HEMARCUAL est l'arc hémal ventral.                                                                  (1/1/43)  

 

ARÉNACÉ  :   Constitué de sable (arena en latin).  
ARÈNE DE REPRODUCTION:    

Chez les Labridés, les males sont territoriaux seulement au moment de la  période d'activité sexuelle. A ce moment, ils forment des "agrégations" de petits territoires sur des sites précis où les femelles se rendent pour pondre.                                                                              (1/26/79)  

ARÉNICOLE :    

Du latin arena, sable: et colere, habiter.  Ver polychète creusant des galeries dans le sable des plages (ver de sable).  

ARGONAUTE  :  

du  grec, argo, de argos, brillant, blanc, rapide; et nautès, matetot.
Mollusque céphalopode qui fabrique une sorte de nacelle flottante blanche pour y déposer ses oeufs.

ARGULUS  :     Voir ANNEXE 026.  
ARISTOTE :    

LANTERNE D'ARISTOTE : appareil complexe qui permet à l'oursin de racler et de mastiquer.  

ARROYO :  

Dans les pays tropicaux, chenal naturel ou artificiel, reliant des cours d'eau.  

ARTEFACT :au cours d'une observation ou d'une expérience portant sur un phénomène naturel.    

Structure ou phénomène d'origine artificielle ou accidentelle rencontré

ARTÉMIA :    

Crustacé de 1 cm environ  vivant dans les eaux sur-salées (marais salants par exemple), et qui produit des oeufs de durée qui résistent à l'assèchement et peuvent être conservés à sec pendant des mois ou des années. Plongés dans de l'eau salée à 20° - 25° ces oeuf donnent naissance au bout de 24 ou 48 heures à des larves minuscules (nauplies), idéales pour nourrir les alevins de nombreuses espèces. Les adultes, vivants ou congelés, sont aussi une nourriture appréciée.  

ARTHRODIRES :   Voir PLACODERMES.
ARTHROPODES :  

L'étude détaillée de l'anatomie des animaux précédemment groupés dans le Phylum des Arthropodes a conduit Manton (1973, 1977) à conclure que tous les Arthropodes ne descendent pas d'un ancêtre commun ainsi qu'on l'avait supposé.
Il semble en effet que les caractères des Arthropodes ont évolué indépendamment à trois reprises au moins en donnant naissance aux Crustacés, aux Chélicérates et aux Uniramiés.
David et Jennifer GEORGE (La Vie Marine -- Encyclopédie illustrée des Invertébrés marins) ont en conséquence abandonné la conception ancienne du Phylum des Arthropodes et ont élevé au rang      de Phylum les Crustacés, les Chélicérates et les Uniramiés. De ces trois Phylums, celui des Uniramiés ne compte aucun représentant véritablement marin.
Les Crustacés et les Chélicérates ont plusieurs traits communs : symétrie bilatérale du corps, ce    dernier protégé par un squelette extérieur dur qui  mue périodiquement  pour  permettre à l'animal de grandir - corps fait d'une série de segments semblables dont plusieurs
portent des paires d'appendices articulés - cavité viscérale formée d'espaces sanguins élargis - grand développement du système nerveux et des organes des sens qui l'accompagnent - développement qui a beaucoup contribué au succès évolutif de ces deux Phylums.  

ARTICLE : (Bot.) Territoire plurinuclé situé entre deux cloisons transversales.  
ARTICULAIRE :   Voir SQUELETTE VISCÉRAL.  
ASCENDANT : (Bot.) Se dit d'une tige étalée à la base et redressée ensuite.  
ASCON :  

Type d'organisation le plus simple chez les Spongiaires : l'eau entre par les ostioles et en ressort par l'oscule. Dans la cavité centrale ou spongocoete, les choanocytes à flagelles assurent la circulation de l'eau et l'absorption des particules nutritives.
(Voir aussi LEUCON et SYCON)                                                         
(synonyme : ASCONOIDE)                                                                                (1/1/44)

ASCOMOIDE :   Voir ASCON.  
ASEXUÉE : (Bot.)

Mode de reproduction qui ne fait pas intervenir les organes sexuels donc les gamètes. Dans le cas des végétaux, la reproduction asexuée porte aussi le nom de multiplication végétative.  

ASSIMILATION :  

Propriété que possèdent les organismes vivants de reconstituer leur propre substance à partir d'éléments puisés dans le milieu et transformés par la digestion.  Voir DIGESTION 

ASSIMILATION CHLOROPHYL :     Voir PHOTOSYNTHÈSE.  
ASTEROSPONDYLE :  

Dans ce type de ve rtèb res de Poissons cartilagineux, le centre est occupé par un anneau en forme d'étoile.  

 

ASTRINGENT : (Adj.) Qui resserre certains tissus des personnes qui en absorbent.  
ATOLL :  

Formation corallienne de forme généralement annulaire ou en croissant, entourant un lagon, et qu'on rencontre dans les mers tropicales relativement peu profondes (hauts-fonds, volcans sous marins).      C'es l'activité d'animaux coloniaux appartenant à l'embranchement des Cnidaires qui est à l'origine  des atolls. L'atoll croit constamment à sa périphérie, mais sa portion centrale disparaît peu à peu par dissolution. Le sol de l'atoll est entièrement constitué par le squelette des Coraux, ainsi que par les coquilles de nombreux mollusques vivant en symbiose avec eux.                           (1/3/338)  

ATOME :  

Constituant ultime de la matière, formé d'un noyau ( particule lourde possédant  une charge électrique positive )  et d'un ou plusieurs électrons ( particules légères possédant une charge électrique négative équilibrant celle du noyau ).  

ATOMICITÉ D'UN ÉLÉMENT :    

La molécule d'un élément, à l'état libre, peut parfois contenir un ou plusieurs atomes identiques : elle est dite mono, ti, tri... atomique et possède des propriétés différentes.
Exemple : l'oxygène ordinaire = molécule formée de 2 atomes d'oxygène (O2).  L'azote ordinaire = molécule formée de 3 atomes d'oxygène (03).,  

ATOXIQUE :     Dépourvu de toxicité.  
ATRIUM :  

1. Cavité gastrale des Éponges (Synonyme : SPONGOCOELE).
2. S'applique à des cavités en général.  

ATTERRISSEMENT :  

Amas de terres, de sables apportés par les eaux. Quand elles sont stagnantes, peu profondes, elles peuvent être envahies complètement (atterrissement d'un étang).  

ATYPIQUE : (Adj.)

Qui n'a pas de caractères particuliers permettant une identification sur classement; qui diffère du type habituel.

AUDITION :  

(Organes des sens)
L'organe d'audition se compose uniquement de l'oreille interne qui est contenue dans la vésicule  auditive cartilagineuse.
On y distingue 3 canaux semi-circulaires (2 verticaux, 1 horizontal), L'UTRICULE, le SACCULE et la LAGENA non contournée en hélice.
Le saccule et la lagena portent un OTOLITHE (pièce calcaire) sur leur plage sensorielle. Les canaux de l'utricule sont essentiellement les organes du sens de l'équilibre; alors que le saccule et la lagena interviennent dans l'audition, meilleure qu'on ne le pense généralement. Chez les Téléostéens Cypriniformes et Siluroïdes, l'oreille est mise en   rapport avec la vessie natatoire par une  chaîne    d'osselets (OSSELETS DE WEBER) fournis par les parties ventro-latérales des premières vertèbres. Les changements de volume de la vessie et les vibrations de ses parois sont transmis au saccule, ce qui accroît beaucoup la qualité de l'ouie.                                           (1/19/37)  

AUFWUCHS :  

(Croissance luxuriante) L'ensemble des divers végétaux qui poussent sur la surface des rochers.        Ce terme est souvent  étendu jusqu'à inclure toute la couverture biologique des rochers,          animaux aussi bien que plantes.  

AURICULES (Bot.)

" Petites oreilles ";  lobes latéraux à la base d'une feuille.
Chez les poissons, prolongements latéraux du cervelet.  

AUTAPOMORPHIE :  

Caractérise le fait qu'un taxon ne partage avec aucun autre ses caractères dérivés. La seule espèce d'un genre (genre monotypiqye) répond à cette définition et est de ce fait inclassable par les méthodes cladistiques.  

AUTOCHTONE :   Désigne un organisme originaire du pays où il habite.  
AUTOEPURATION :  

Processus biologique reposant essentiellement sur des Microorganismes permettant à un milieu  aquatique pollué par des substances organiques de retrouver, sans intervention extérieure, son état originel.  

AUTOFÉCONDATION :    

Possibilité pour une espèce hermaphrodite de féconder les gamètes femelles par les gamètes males sans l'intervention de deux individus distincts. Dans la très grande majorité des cas, tant chez les végétaux que chez les animaux, l'autofécondation n'est pas possible.
Cette impossibilité résulte soit d'obstacles anatomiques, soit
du fait que les espèces ermaphrodites sont généralement ou bien protandriques ( le sexe male d'un individu est mur avant le sexe femelle ), ou bien protogyniques ( le sexe femelle est alors mur le premier ).                     (1/3/338)

AUTO FERTILE : (Bot.)

Capable d'être fécondé par du pollen de la même fleur ou d'une fleur de la même plante.  

AUTO GUÉRISON :  

Guérison d'une maladie ou d'une blessure sans intervention extérieure au malade. La régénération d'un membre peut être considérée comme une auto guérison.  

AUTOLYSE :   Autodestruction des tissus par les enzymes qu'ils contiennent.  
AUTO POLLINISATION (Bot.)  

Lorsque le pollen d'une fleur est déposé sur le stigmate de la même fleur.  

AUTOSTÉRILE (Bot.) 

Incapable d'autofécondation; incapable de produire des graines viables par autofécondation.  

AUTOSTYLIE :
(Synonyme : HOLOSTYLIE)
 

Un des modes de suspension des mâchoires; chez les Holocéphales (Chimères), l'articulation de la mâchoire est  très  limitée, le palato-carré étant directement soudé au neurocrane.  Voir aussi AMPHISTYLIE et HYOSTYLIE.       (1/1/45)

AUTOSTYLIOUE :   Suspension autostylique : voir SQUELETTE VISCÉRAL.  
AUTOTOMIE :  

Mutilation réflexe d'une partie du corps, observée chez certains animaux (appendices des crustacés, queue des lézards, bras des étoiles de mer) et leur permettant d'échapper au danger.  

AUTOTROPHES :  

Organismes photosynthétiques et, de ce fait, capables de subvenir à tous leurs besoins biologiques à partir d'eau, de sels minéraux et de lumière solaire.  

AUTRES ÉLÉMENTS :  

Outre les VITAMINES, de nombreux éléments minéraux  jouent un rôle très important dans le métabolisme : calcium, sodium  potassium, magnésium, chlore, cuivre, manganèse, soufre et phosphore.  
Le potassium et le sodium influencent la capacité de travail des muscles du corps, ainsi que l'excitabilité du système nerveux.
Le calcium est un composant important du squelette, mais il agit aussi dans plusieurs autres processus métaboliques.
Le magnésium, activateur d"enzymes, intervient également dans la formation  du squelette, de même que le phosphore. Celui-ci active aussi l'assimilation des hydrates de carbone et intervient dans le métabolisme des lipides et des protéines.                      
Le chlore agit sur la production des sucs gastriques (voir DIGESTION).
Le soufre est un élément  important utilisé lors de la synthèse des acides aminés essentiels.
L'élaboration de L'organisme nécessite des quantités importantes de ces minéraux, mais d'autres éléments encore sont indispensables, bien qu'en quantité relativement faible : il s'agit des oligo-éléments. Leur intervention dans le métabolisme chez les poissons est toujours pratiquement inconnu. On sait cependant que certains d'entre eux  jouent un rôle physiologique essentiel, notamment le fer, l'iode, le cuivre et le manganèse.
Le fer est un des éléments constitutifs des globules rouges; il intervient directement dans le transport de l'oxygène; son absence détermine l'hypertrophie de la glande.
De  faibles quantités de cuivre sont indispensables à la formation du sang.  Le cuivre est présent aussi dans certains enzymes.
Le manganèse de même que le magnésium exercent probablement le rôle d'activateurs de certains enzymes.
Le cobalt est présent dans la vitamine B12 et par le fait même joue un rôle dans la formation du sang.  D'autres éléments encore ont  pu être mis en évidence dans divers tissus des poissons, mais leur action n'est pas encore connue.
En conclusion, les éléments minéraux sont indispensables, notamment pour le développement et la formation du squelette, la formation du sang,  l'action des enzymes et des hormones. Ils jouent un rôle  capital dans plusieurs processus physiologiques tels que la respiration et la digestion. On en trouve    encore en  solution dans  les différents liquides corporels. Ils interviennent dans la pression osmotiques, le
PH  etc...
Une  carence  alimentaire en éléments minéraux provoque diverses maladies et souvent entraîne la    mort parce que  les fonctions. vitales ne peuvent plus être assurées. IL faut encore signaler que les poissons ont la possibilité d'absorber par leurs branchies divers minéraux de
l'eau qui les entoure. Comme il est rare qu'il y ait carence chez des poissons qui reçoivent une alimentation variée, l'amateur ne doit pas réaliser d'expérience en ce domaine;  d"autant plus que si les poissons ont effectivement besoin  d'éléments minéraux en quantités minimes, des apports importants peuvent être nuisibles. Ne citons que le cuivre comme exemple !  
Il découle de tout ceci que la qualité de l'alimentation est au moins aussi importante que la qualité de l'eau.                                                                                        (1/45/166 - 167)

AVANTAGE PREMIER OCCUPANT :   Voir GROUPES HIÉRARCHIQUES.  
AVITAMINOSE :  

Maladie produite par le manque de vitamines.

AXILLAIRE : (Bot.)

BOUTON AXILLAIRE) Bouton prenant naissance à l'aisselle.
(Qui a rapport à l'aisselle).  

AXIS :   Deuxième vertèbre cervical.  
AXONOSTE :  

Une des trois pièces squelettiques du PTERYGOPHORE (Axonoste, Baséoste, Epibaséoste), se présentant sous la  forme d'un segment proximal, allongé et généralement ossifié.  

AZOTE :   Voir CYCLE DE L'AZOTE.  
AZOTE KJELDAHL :  

La somme de l'azote organique (principalement l'urée) et de l'azote ammoniacal (ammoniaque,nitrite, nitrate) constitue l'azote Kjeldahl (symbolisé par le  sigle NTK).  


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