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A propos de pépites suivantes de l’auteur… Observations & corrections à propos du livre

“ Les Trophéines - Tropheus, Petrochromis et apparentés ” -  par Patrick TAWIL
 

 
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- Page 20 : En sus des territoires de reproductions, communs à tous au moins lors de la ponte, les trophéines les plus spécialisés défendent des territoires alimentaires durables, qui leur permettent de réduire la concurrence trophique de leurs congénères. Pour défendre ces territoires parfois immenses, les Tropheus et plus encore les Petrochromis font preuve d’une intolérance intraspécifique excessive, ce qui, en combinaison avec leurs dents fortement abrasives, explique la difficulté de leur maintenance en aquarium trop petit.  
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  On constatera, du moins pour ceux qui maintiennent correctement et depuis quelques années des "trophéines", que les observations de P. Tawil ne sont basées que sur, soit un temps très court ou soit sur des “ on dit que ” de certains détenteurs occasionnels de ces espèces des deux Genres.
Il n’a pas non plus pu constater ses comportements In Situ, mais j’en reviendrai un peu plus loin.
In Situ, on peut constater que le territoire de nourrissage est très souvent partagé par Petrochromis et Tropheus, ceci aussi bien dans le Sud qu’au Nord du Lac. Le comportement d’intolérance intraspécifique se produit surtout en aquariums.
In Situ, on remarquera que les pourchasses ne vont pas bien loin, généralement pas plus d’un mètre du promontoire ou rocher qui sert de territoire au mâle dominant. Il y a très peu d’intolérance interspécifique, si ce ne sont quelques poursuites sans attaques réelles, du moins en aquarium de taille correcte et adapté pour la maintenance de Petrochromis et Tropheus.

 
 
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- Page 21 : Une autre particularité des haplochromines en général et des trophéines en particulier par rapport à ces autres lignées d’incubateurs buccaux maternels est constituée par la position " en T " lors de la ponte. Les deux sexes déposent alternativement leurs gamètes sur le substrat tandis que leur partenaire leur tamponne la région anale pour les stimuler. Cette alternance se retrouve avec des variantes chez les autres lignées, mais les mouvements et la position des haplochromines sont reconnaissables pour un œil exercé. Seule particularité des trophéines : le partenaire qui applique sa région anale sur le substrat le fait souvent, mais pas toujours, en se couchant sur le flanc. Parmi les espèces qui s’adonnent à ce qui peut ressembler à une sorte de transe sexuelle de la part de l’individu couché, on trouve les Tropheus (sauf T. duboisi) ainsi que Petrochromis famula et Petrochrmis fasciolatus, mais non les “vrais” Petrochromis.
Autre particularité de certains trophéines / les ocelles sont parfois absents, comme chez Tropheus duboisi, tandis qu’ils peuvent être diversement occultés chez d’autres Tropheus à robe noire, mais il ne s’agit que de régression et non d’un caractère primitif. On trouve des configurations équivalentes chez nombre de cyrtocarines du Malawi, avec notamment les Cyrtocara totalement dépourvus de taches ovoïdes ou les Aulononcara, qui peuvent en être abondamment pourvus mais chez lesquels ces taches sont parfois en grande partie voire en totalité occultées lorsque la coloration nuptiale se développe
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  Soit il répète ce qu’il a lu ou entendu, mais diversement écrit pour éviter le “plagia”, soit il ne sait pas, car celui qui a maintenu diverses espèces de Tropheus, ne sera pas en accord avec ses “allégories sorties d’on ne sait où”.
Lors d’une reproduction de Tropheus ou de Petrochromis, la nageoire anale est présentée, avec ou sans tache ovoïde, et non toute la région anale.
Jusqu’à présent et cela depuis 1972, date à laquelle j’ai débuté avec le Genre Tropheus, mis à part les Tropheus duboisi et Tropheus annectens, tous mes Tropheus mâles de l’espèce T. sp.black avaient des ocelles.
La position “en T” est typique des Tropheus et Petrochromis.
 
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- Page 23 : Enfin, toujours dans l’optique du modèle « K », les trophéines se singularisent par la durée de leur incubation buccale, laquelle est plus longue, voire la plus longue de la famille. J’ai souvent observé qu’en aquarium d’ensemble, où de densité de population constitue une menace constance pour les petits, les femelles de Tropheus et Petrochromis gardent leurs petits en bouche trois semaines, voire plus, après l’éclosion, laquelle prend déjà trois semaines à 24° C, comme chez une majorité de l’incubateurs. La totalité de l’incubation peut alors durer d’un mois et demi à deux mois, durant lesquels la femelle réussit tout de même à s’alimenter. Les petits, quant à eux, s’alimentent également, soit dans la bouche maternelle, soit lors de courtes excursions extra-buccales à l’abri d’une roche.  
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  Preuve, s’il en fallait encore, que cet auteur, n’a pas maintenu assez longtemps des Tropheus et ou Petrochromis et encore moins observé assez longtemps pour savoir la réalité que ce soit en aquarium ou In Situ.
En effet, l’œuf de Tropheus se transforme en larve avec sac vitellin au bout de quelques jours (entre 8 à 10 jours) à une température de 26 ° C. , température “recommandée” pour ne pas avoir des Tropheus et ou Petrochromis amorphes ainsi que pour  une maintenance correcte des trophéines ainsi que toutes autres espèces des lacs Tanganyika et Malawi.
Il y a assez de photos, vidéos sur le WEB de “possesseurs” de brouteurs qui démontrent au jour le jour l’évolution de l’embryon qui se transforme en larve avec sac vitellin au bout de quelques jours dans une eau oxygénée à 26 - 27 ° C.
Au bout de trois semaines à cette température, les alevins commencent à se nourrir, soit dans la cavité buccale maternelle, soit lors des premières nages libres.
 Il arrive qu’une femelle ne se sentant pas en sécurité, décor non adapté sans cache possible pour sa progéniture, s’occupe des alevins pendant encore une à deux semaines, on constate principalement cela chez l’espèce de Tropheus duboisi, ainsi qu’un nombre très restreint d’alevins lors de ces “longues incubations”, beaucoup moins chez les autres trophéines.
In Situ, les femelles lâchent les alevins au bout de trois semaines d’incubation dans des endroits peu profond, à l’abri de certaines catégories de prédateurs aquatiques.
 
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- Page 26 : Entre parenthèses, il serait intéressant de mener les prochaines expériences de choix sexuel en tenant compte de l’acquis « culturel » des individus : de la même manière qu’un oiseau chanteur qui grandit au milieu d’individus d’une autre espèce acquiert souvent leur chant, s’il a grandi au milieu de congénères d’une variété différente, un Tropheus montrera peut-être une attraction pour la couleur de ceux-ci plutôt que celle de ses propres congénères. La mémoire des poissons est en principe relativement limitée dans le temps, mais l’expérience vaut d’être tentée. Par ailleurs, il faut noter que la préférence sexuelle est souvent asymétrique, notamment du fait que chez les espèces fortement dichromatiques, ce sont les femelles qui choisissent leur partenaire par la coloration et non l’inverse. Or, il se trouve que cette préférence asymétrique à également été constatée chez les Tropheus, chez lesquels le dichromatisme sexuel est pourtant pratiquement absent.  
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  Encore une fois, force est de constater, que l’auteur n’a fait que lire quelques bouquins qui reprennent tous des conditions de maintenances et des attitudes observées on ne sait ou et par qui…et je ne parle ici que du Genre Tropheus, car sur le Genre Petrochromis, je n’ai et ne maintiens que des Petrochromis trewavasae Moliro, donc je passerai sur ce chapitre, mais pour les Tropheus, ayant maintenu toutes les espèces en aquarium et cela depuis 1972, je m’autorise à rectifier les mêmes textes depuis le siècle passé…Que ce soit Ad Konings, Patrick Tawil ou autres, ils ne font que répéter les multiples erreurs lues le siècle passé, sans réellement avoir maintenu assez longtemps le Genre Tropheus. Mis à part que le premier, "A. Konings", fait des plus belles photos In Situ et quelques autres en aquariums, tandis que le second "P. Tawil", n’a fait que des prises de vues en aquariums qui ne lui sont pas personnel. Ce dernier n’a fait que des synthèses à sa sauce perso. Faut-il rappeler que cet auteur n’a pas la possibilité d’avoir maintenu assez longtemps les espèces qu’il commente et cela depuis des lustres. Et ce n’est pas parce que l’on fait partie d’une association d’aquariophilie et que celle-ci publie ses textes, que pour cela, ses textes font office de « bible aquariophile », surtout que cette personne n’a jamais mis les pieds sur les territoires limitrophes du Lac Tanganyika, ni Malawi.

Il n’a pas pu observer sur une période assez longue et n’a pas pu observer et déchiffrer correctement les attitudes et agissements des Genres Tropheus et Petrochromis.
En aquarium, il y a plusieurs territoires séparés par une ligne “imaginaire” ou l’une ou autre roche. Le Tropheus mâle dominant essaye d’attirer l’une ou l’autre femelle gravide, alors qu’un jeune mâle, pendant ce temps, attirera et fécondera une autre femelle à l’opposé du bac. Ce dernier n’a bien souvent pas les couleurs d’excitation du dominant, et pourtant certaines femelles y vont.
In Situ, là où vivent en sympatrie des Tropheus brichardi et Tropheus moorii, mais pas à la même profondeur, on n’observe pas d’hybridation entre espèces, y compris en aquarium.
Par contre, certains s’amusent à maintenir deux variétés géographiques d’une même espèce et là, il y a risque d’hybridation parce qu'il y aura toujours l’une des deux espèces qui dominera l’autre.
 Dire qu’il faudrait “tenter” des expériences est d’une nullité absolue, du moins pour nous qui tentons de maintenir correctement nos hôtes aquatiques.

 
 
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- Page 36 : Abréviations : sp. = species (espèce, s’emploie pour désigner une espèce indéterminée non décrite) ;
ssp. = subspecies (sous-espèce, idem) ;
spp. = espèces au pluriel ;
aff. = affinis (apparentée, s’emploie pour une forme apparentée à une espèce connue) ;
cf. = confer (s’emploie pour une forme qui pourrait correspondre à un taxon décrit) ;
mot ou groupe de mots entre guillemets : derrière l’abréviation « sp. », désigne une espèce (ou une sous-espèce derrière « ssp ») n’ayant pas encore de nom scientifique latin ; à ne pas confondre avec la simple indication de localité, qui s’emploie sans guillemets
.”
 
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  Pourquoi vouloir rajouter des taxons aux espèces non décrites ? C'est un non sens puisque non décrites.
De plus l’auteur se permet d’essayer de rajouter sa petite touche personnelle, aux Espèces du Genre Tropheus comme  :

“- Tropheus sp. " lunatus ".
Tropheus sp. " maculatus ".
- Tropheus sp. " ruber " qui reprend certains Tropheus brichardi.
Tropheus. sp. " Ikola " est inclus dans Tropheus sp. black. Ce dernier avait été nommément baptisé par P. Tawil en 2012, Tropheus sp. " ater " ssp " caesar " Ikola... 
Tropheus sp. Mpimbwe avait été nommément baptisé par P. Tawil en 2012, Tropheus sp. " fuscus ".
Tropheus moorii Kasakalawe ( Mpulungu ) avait été nommément baptisé par P. Tawil en 2012, Tropheus moorii ssp. " soloccidens ".
Tropheus duboisi Halembe ( Maswa ) avait été nommément baptisé par P. Tawil en 2012, Tropheus duboisi " latitaeniatus " Halembe.
Tropheus duboisi Bemba, Kigoma et ou Karilani avaient été nommément baptisés par P. Tawil en 2012, Tropheus duboisi duboisi Bemba, Kigoma et ou Karilani.
Tropheus sp. black Kiriza, et Bemba avait été nommément baptisé par P. Tawil en 2012, Tropheus sp. " ater " ssp. " aurantiacus ".
Tropheus sp. black Rutunga avait été nommément baptisé par P. Tawil en 2012, Tropheus sp. " ater " ssp. " ater " Rutunga.
Tropheus sp. black Bulu point avait été nommément baptisé par P. Tawil en 2012, Tropheus sp. " ater " ssp. " bimaculatus " Bulu Point.
Tropheus sp. black Carmaba avait été nommément baptisé par P. Tawil en 2012, Tropheus sp. " ater " ssp. " rufescens " Caramba.
Tropheus brichardi Malagarassi avait été nommément baptisé par P. Tawil en 2012, Tropheus sp. " viridescens " Malagarassi.
Mais encore :
Tropheus sp. " vespaoides ", 
Tropheus sp. " fuscus " ssp. " brunneus ", 
Tropheus sp. " fuscus " ssp. " fuscus ", 
Tropheus sp. " brunneiflavus " ssp. brunneiflavus Ujiji, 
Tropheus sp. " murago " ssp. " murago " Moba, 
Tropheus sp. " murago " ssp. " microstigma " Mwerazi, 
Tropheus sp. " moorii ssp. " soloccidens " Lufubu, 
Tropheus moorii ssp " citrinus " Linangu, 
Tropheus ssp. " omnicolor " Kasanga, 
Tropheus ssp. " canescens " Zongwe, 
Tropheus ssp. " caesius " Sibwesa,”
 
  ..  
  Etc., etc., etc... Bref,  un chat aurait du mal à retrouver ses jeunes...

En définitif, rien de bien neuf, si ce n'est une énième tentative de faire basculer une espèce de " species " ( sp. ) dans une autre, faut-il encore une fois se conformer aux  désidératas de personnes qui ne sont pas des scientifiques, alors qu’aucune nouvelle description scientifique, qui certifierait ces prétendues nouvelles espèces, n’est prévue dans un futur,  manques de fonds financiers et scientifiques obligent ...

Même entre eux, les " auteurs " (A. Konings, P. Tawil) ne sont pas d'accords sur les nouvelles dénominations des " species " puisque pour A. Konings ce serait T. sp. " lunatus " pour le sp. black et pour P. Tawil cela serait T. sp. " viridescens " pour les mêmes individus ...
Qui a raison et qui va être pris en compte, si pris en compte et par qui ?
Personnellement, j’en reste aux “sp.” sans autre ajout personnel puisque ces espèces sont à décrire scientifiquement, il est inutile de rajouter quoi que ce soit. Le "sp" black, le "sp" red et le "sp" Mpimbwe sont usités régulièrement.
 
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- Page 36 : Cas pratiques : Tropheus moorii comporte deux sous-espèces décrites et quelques autres non décrites.

La sous-espèce nominative T. m. moorii correspond à la population originaire de Mpulungu.

L’autre sous-espèce décrite est T. m. kasabae, qui correspond à la population de Chaïtika.
 
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  Aucun Tropheus n’est présent à cet endroit précis, Mpulungu étant une aire sablonneuse..

- En 1898 le genre et l’espèce type ont été décrits par Boulenger d’après cinq ( 5 )  spécimens, collectés soi-disant à Kinyamkolo ( actuellement Mpulungu ) par John Moore en 1895-96.

On suppose actuellement que l’espèce type décrite n’est pas originaire de Mpulungu [ex Kynyiamkolo], mais probablement de spécimens provenant de Mbita Island à quelques encablures en face de Mpulungu.

(Syntypes BMNH n°1898.9.9:53-55, MNHN n° 1898.700 and one skeleton in BMNH)

- La description originale du Tropheus moorii Kasabae date de 1977 par Nelissen, selon des spécimens pêchés à Kasaba Bay et non Chaïtika comme l’écrit l’auteur et cette espèce aurait, depuis quelques années déjà, été remise en synonymie avec Tropheus moorii.

(Holotype MRAC n° 75-63-P-16 ; paratype (8) MRAC n° 75-63-P-5-15, n° 75-63-P-17-23)
 
 
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- Page 38 : " La rubrique Reproduction détaille les particularités de la reproduction de l'une ou l'autre espèce, qui sont en général homogènes dans l'ensemble de la tribu, avec quelques variations qui se remarquent plutôt au niveau générique, ou au plus à celui d'un groupe d'espèces. Le dimorphisme sexuel n'est détaillé que dans les cas où il s'affiche même chez des individus non excités. Si l'on excepte la différence de taille entre mâles et femelles (pratiquement toujours à l'avantage des premiers), beaucoup de trophéines présentent la particularité d'avoir des sexes identiques, au contraire de la majorité des autres haplochromines, qui sont sexuellement dimorphes. En général, outre la taille, les mâles présentent des nageoires un peu plus longues, mais même ce critère n'est pas toujours facile à évaluer, en particulier chez les Tropheus. Si l'on excepte les plus gros spécimens, approchant la taille maximale de l'espèce, et en l'absence d'information sur l'âge des individus, pour la plupart des espèces , l'identification des sexes de visu nécessite un oeil exercé et doit, de préférence, être complétée par un examen comparatif des papilles génitales, plus larges chez les femelles"  
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  Encore une preuve que l'auteur n'a pas l'œil ou ne fait que répéter à sa façon, les "on dit que". En ce qui concerne le "sexage" de Tropheus adultes, quand on en a maintenu assez longtemps et que l'on observe longuement ses pensionnaires et très souvent, on a pas besoin de pêcher les poissons pour les sexer à la "retournette", il suffit d'observer leurs bouches et attitudes. Généralement, les mâles ont le bord de lèvre supérieure qui est redressée vers le haut, à force de se mesurer aux autres mâles, ce que les femelles n'ont pas, même les dominantes.
A l'observation également, les mâles chercheront toujours un territoire et chasseront les intrus sauf le dominant. Les femelles sont généralement acceptées sur le territoire aussi petit, ou grand, qu'il soit. Pour cela, il faut que le "cheptel" soit habitué à l'aquarium et décor. En magasin, les Tropheus n'ont pas ces comportements et la seule façon de les sexer sera la "retournette".
 
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